Deux avocats, un notaire et vous voilà divorcés par consentement mutuel.
Exit le juge aux affaires familiales et son agenda surchargé devant lequel, le jour de l’audience enfin venu, le couple en état de choc voit en cinq minutes, tout juste assis dans le bureau, son avenir réglé.
La loi octroie cette possibilité depuis le 13 octobre 2016.
La promesse est belle, la réalité est plus humaine.
La résidences et l’avenir des enfants doivent toujours être argumentés, le patrimoine partagé. Ceci peut prendre des mois de négociations, et souvent ce temps est souhaitable.
Cette loi s’adresse par conséquent aux couples qui prennent deux avocats pour négocier leur divorce par consentement mutuel. Le législateur a considéré que l’équilibre entre les parties serait assuré par la présence de deux avocats.
Le divorce ne sera pas plus rapide.
Le divorce ne sera pas moins cher, car le temps des négociations est chronophage pour les avocats.
Le divorce par consentement mutuel avec deux avocats, homologué au rang des minutes d’un office notarial sera juste... sans juge.
Paradoxalement les couples sans enfant, avec peu ou pas de patrimoine ou non mariés avec un seul avocat, devront toujours passer devant le juge aux affaires familiales pour faire homologuer leurs accords.
Maintenant le législateur a sans doute pensé que loin de tout esprit budgétaire, deux époux qui arrivent après des mois de négociations à mettre un terme par consentement mutuel à leur couple et à régler par eux-mêmes les règles de leur propre avenir, peuvent en effet se passer d’un juge qui n’a pas lu leur dossier.
Le choix de l’avocat sera alors crucial.
Discussion en cours :
Les syndicats de magistrats qui faisaient valoir lors des débats parlementaires l’absence de garanties pour les enfants sont hypocrites dans la mesure où pratiquement chaque décision de justice familiale fait partie de la très longue liste des erreurs judiciaires. En effet, les magistrats sont conseillés, formés et orientés dans leur façon de penser par la doctrine psychanalytique. Pratiquement 100% des pédopsychiatres qui les assistent sont de cette pratique. La psychanalyse, bien que non scientifique, bien que contestée par la psychologie scientifique, prône toujours de fumeuses théories de l’époque de Freud : théorie de l’étayage, théorie des relations d’objet, théorie des pulsions.... Ces théories sont fausses et obsolètes. C’est pourtant avec ces bases que les pédopsychiatres élaborent leurs thèses destinées à endoctriner les magistrats à notamment refuser la résidence alternée dès lors que la mère s’y oppose et à confier la garde des jeunes enfants à la mère lorsque l’enfant est jeune. Il en résulte que 20% des enfants du divorce ne voient plus du tout leur père et qu’environ 1000 pères de famille se suicident chaque année suite à la perte de ces liens. Dans ces conditions, l’intérêt des enfants consistent donc bien à se passer de la présence des magistrats.