Cette loi a notamment pour objectif d’harmoniser les droits des salariés ayant trait à la grossesse et à la naissance d’un enfant, cela profite ainsi au père.
A la lecture de cette loi, il est notamment possible de noter que :
1) Le conjoint salarié de la femme enceinte ou la personne salariée liée à elle par un pacte civil de solidarité ou vivant maritalement avec elle bénéficie également d’une autorisation d’absence pour se rendre à trois de ces examens médicaux obligatoires au maximum [1].
2) Le contrat de travail d’un salarié ne pourra plus être rompu pendant les quatre semaines suivant la naissance de son enfant excepté en cas de faute grave ou en cas d’ « impossibilité de maintenir le contrat pour un motif étranger à l’arrivée de l’enfant » [2].
3) Plusieurs dispositions visent à compenser le désavantage qui peut résulter de la prise d’un congé parental. L’article 14 de la loi autorise, à titre expérimental, le versement du montant majoré de la prestation partagée d’éducation de l’enfant aux parents de deux enfants qui cessent leur activité professionnelle, afin de faciliter leur retour à l’emploi.
En cette rentrée, riche en évènements, il convient de ne pas oublier ces nouveautés.