Dans une course poursuite sans fin, tous les acteurs cherchent les uns à lutter contre la contrefaçon, les autres à poursuivre leurs actes illicites et dangereux mais qui représenteraient un marché de près de 1 milliard uniquement pour la France.
Les palmarès des saisies et le déploiement des actions de lutte dont nous ne citerons que quelques exemples sont à la hauteur de l’enjeu :
- Saisies records de contrefaçon de :
- 2,4 millions de médicaments au Havre par les douanes françaises, en février 2014,
- près de l0 millions de médicaments lors de l’opération Pangéa V menée
par Interpol en juin 2013 dans près de 100 pays ciblant les sites internet,
- Introduction de textes de plus en plus rigoureux tel le Code Communautaire relatif aux médicaments à usage humain,
- Actions des organismes et agences officiels, des laboratoires pharmaceutiques par leurs propres moyens,
- Développement des moyens techniques pour assurer la traçabilité des médicaments (Datametrix ou systèmes de sérialisation),
- Collaboration des moteurs de recherche eux-mêmes : Google, pour mettre fin à une action judiciaire en Californie, s’engage dans un accord communiqué en août 2014, à financer un programme de 250 millions de dollars par an durant 5 ans pour lutter contre la diffusion de publicités de ventes illégales en ligne sur Internet et à mettre en place un comité chargé de vérifier que les liens Adwords de Google respectent les lois liées à la publicité des produits pharmaceutiques.
Mais seule une très grande vigilance de tout instant, que ce soit sur Internet ou lors des achats en dehors d’une pharmacie, permettra à tout un chacun de préserver sa santé.