Alors que pour beaucoup, chercher et choisir un avocat est signe d’un dossier à résoudre... Pour d’autres, une autre relation commence à se créer.
Et si, au lieu de contacter un avocat pour panser après coup les plaies d’un dossier, on l’abordait comme un partenaire pour penser à nos futures actions avec efficacité ?

Quand on a une question sur la gestion d’une société, on prend contact avec un expert comptable ; quand on a une question financière privée ou professionnelle, on se rapproche de son banquier ; quand on veut réaliser des transformations dans le domaine immobilier, on se renseigne auprès d’un architecte...
Pourquoi faire appel à ces professionnels en amont du dossier, et... attendre, pour beaucoup, le dernier moment pour contacter un avocat sur la gestion d’un dossier devenu douloureux ?

Dans les grandes entreprises, cette démarche là est souvent déjà ancrée dans le fonctionnement. Mais qu’en est-il des TPE ou PME qui n’ont pas eu encore à faire appel à un avocat ?

La peur de payer une fortune la prestation d’un avocat, entraine souvent l’attente maximum avant de se lancer et de prendre contact... Et c’est à ce moment précis que la facture d’honoraires monte... Parce qu’il faut réparer les erreurs déjà faites, parce qu’il faut se plonger dans le dossier en tentant d’en comprendre tous les enjeux, parce que les délais courent et qu’on ne peut attendre encore...
Alors qu’une relation de partenariat / conseil en amont aurait peut-être pu éviter des écrits malencontreux, des délais non respectés, voire, une procédure tout simplement.

 Idée -
Peut-être que la communication des cabinets d’avocats pourrait se tourner vers cette démarche indispensable au développement des affaires de demain, où tout va très vite, où les acteurs économiques n’ont plus le temps de prendre le temps, où l’ère collaborative et de bien-être relationnel se met (enfin) en place...

C’est une piste de réflexion intéressante pour chacun !
Pour les cabinets d’avocats, qui ne seraient plus seulement identifiés comme des intervenants au coeur de conflits, mais, qui pourraient développer une image de conseillers stratégiques sur les positions à prendre (au sens du droit)...
Pour les clients, qui ne verraient plus la profession de la même façon, et qui auraient certainement moins de freins à prendre attache avec un avocat avant de faire de gros dégâts...

Entrons dans une nouvelle ère, où la relation avocat / client pourrait être un pacte de réussite !

Virginie Charles Directrice de la Stratégie Brief Spirit