Je vais me permettre d'intervenir un peu pour aider ce jeune homme qui me semble bien mériter d'obtenir un de ces deux boulots.
Tout d'abord, ce que vous déciderez de faire concernant la décision de l'administration pénitentiaire n'aura, du moins en droit, pas de conséquence sur la décision concernant le poste de gardien de la paix: ça va sans dire, mais ça va tout de même mieux en le disant.
Donc, si vous décidez d'exrcer un recours administratif, qu'il soit gracieux ou hiérarchique, contre cette première décision, cela ne vous empêchera nullement d'en faire de même pour une hypothétique décision de refus concernant la police nationale (ce que je ne vous souhaite pas).
Lorsque l'on vous conseil ici d'attendre cette seconde décision, je pense que cela revient surtout à vous conseiller d'attendre le poste de gardien de la paix (on ne sait jamais) qui est, à mon sens, au moins aussi intéressant que celui de gardien de prison. J'aurais donc tendance à vous faire le même conseil.
Ensuite, lors de votre appel, on vous a demandé d'écrire au DRH: pourquoi pas? Le ministère est une autre piste intéressante: le principe d'un tel recours est que vous demandez en fait à l'administration de se déjuger, de revenir sur sa décision. Il est vrai qu'elle ne se plie que très rarement à cette exercice et qu'elle ne le fera que si l'illégalité de la décision en cause est réellement flagrante.
En tout cas, passer par un avocat me semble essentiel: votre cas est essentiellement basée sur des considérations de faits, et je ne pense pas, et cela n'est aucunement insultant, vous en sortir seul: la procédure contentieuse administrative est très compliquée et vous risquez de passer à côté de points importants.
Au sujet des différents petits délits que vous avez pu commettre: ne chercher pas trop à comprendre. L'agent des RG a simplement pris vos "aveux" pour argent comptant et les a communiqué ainsi, peut-être même sans les vérifier. Il doit toutefois rester une trace de ses petits ennuis, ne serait-ce que dans le registre des interventions des policiers étant intervenus à l'époque.
Je me demande quelles sont exactement les causes de rejet d'une personne ayant valablement décroché son concours: aucune condamnation, aucune arrestation, .... Vous pourriez peut-être, pour en avoir une idée, téléphoner "innocemment" aux RG, ou plus simplement à la police nationale, pour connaître les causes exactes de rejet d'une candidature sur le fondement de démêlés avec la justice....
Pour ce qui est du terme "mis en cause", je ne suis pas un spécialiste, mais il me semble que cela signifie, en procédure pénal, que vous avez été "accusé" de vol de parfum.
Pour autant, accusé ne signifie pas coupable: aucune décision de justice ne vient vous condamner.
Il en va, à mon sens, différemment des amendes SNCF qui elles, constatent bien vos infractions. Mais il me semble tout de même douteux de rejetter une candidature sur ce fondement.
Voilà, bon courage à vous. J'espère ne pas vous avoir encore plus mélangé les idées.
En tous cas, ne baissez pas les bras...