Page 9 sur 11

MessagePosté: Mer 29 Oct 2003 12:56
de Guilain
le problème est qu'on ne peut pas passer le capa en cours du soir ou par correspondance. La présence a de nombreux cours est obligatoire. et en plus il faut faire un stage et tout cela est incompatible avec une activité indépendante indispensable pour vivre en même temps. Quant aux équivalences de 8 années comme juriste d'entreprise, cela semble très problématique pour faire admettre certaines expériences professionnelles comme suffisantes pour cette condition. On a le sentiment que les barreaux ont plutôt une vue restrictive des choses sur ce point précis avec d'ailleurs des disparités d'appréciation d'un barreau à l'autre.

MessagePosté: Mer 29 Oct 2003 12:59
de Hervé
Au risque de choquer, j'ai calculé qu'une personne humaine normalement constituée fait entre 2 et 3 repas par jour, qu'en général, elle préfère vivre dans un logement décent avoir quelques extras (pas nécessairement beaucoup, juste ce qu'il faut pour rendre la vie un peu plus gaie). Et, sauf erreur de ma part, cela coute de l'argent.

MAis peut être avez-vous une solution miracle pour faire passer qu'un juriste doit arêter de travailler pour pouvoir évoluer dans sa carrière..?

Re: A Neitsabes

MessagePosté: Mer 29 Oct 2003 16:38
de Invité
John Stuart Mill a écrit :Je suis modestement avocat depuis trois décennies.

Je n'ai aucun sentiment de supériorité ni d'infériorité.

J'entretiens les meilleurs rapports avec les anciens conseils juridiques, devenus avocats, dont mon Ordre a favorisé l'intégration par un travail d'approche auquel j'ai participé au sein d'une commission.


Je ne considère pas que ma profession jouisse de privilèges usurpés.[/quote]
Euh... Je dois être bête, car je ne comprends vraiment pas en quoi ce post m'est spécialement adressé étant donné que je n'ai rien dit de tout cela.

Je n'ai jamais parlé d'une guerre entre anciens conseils et avocats ; au contraire, je les fourre dans le même panier puisque, de par la loi, ils sont tous avocats ; il n'y a donc pas de distinction à faire.

La seule chose que j'ai écrite est que certains spécialistes m'ont clairement envoyé valser lorsque je leur proposais des formations au prétexte qu'ils étaient les meilleurs dans ce domaine et qu'ils n'avaient donc pas besoin d'une formation... J'en ris encore ! :D

Donc, si vous pouviez m'expliquer le sens de votre remarque, cela nous permettrait une communication plus aisée.
Vous en remerciant par avance,

Enfin, je partage les interventions réalistes d'Hervé et Guilain.

MessagePosté: Mer 29 Oct 2003 19:09
de J&J
GUILAIN a écrit :le problème est qu'on ne peut pas passer le capa en cours du soir ou par correspondance. La présence a de nombreux cours est obligatoire. et en plus il faut faire un stage et tout cela est incompatible avec une activité indépendante indispensable pour vivre en même temps. Quant aux équivalences de 8 années comme juriste d'entreprise, cela semble très problématique pour faire admettre certaines expériences professionnelles comme suffisantes pour cette condition. On a le sentiment que les barreaux ont plutôt une vue restrictive des choses sur ce point précis avec d'ailleurs des disparités d'appréciation d'un barreau à l'autre.


Il me semble, si je ne m'abuse, qu'il existe un régime aménagé pour les salariés. Certains ont même témoigné sur ce forum. J'ai des amis qui en ont également bénéficié et, pas plus tard qu'hier, j'ai reçu en entretien une candidate qui avait suivi les cours de l'EFB sous le régime salarié.

Quant au stage (je pense que vous parlez du pré-stage), dans la mesure où vous vous destinez essentiellement à faire du conseil, sachez qu'ils sont très bien payés (pour des stages) dans de nombreux cabinets d'affaires parisiens : entre 6000 et 12000 F.

Pour terminer, il paraît tout de même logique que l'Ordre s'assure de la qualité de la personne qui rejoint le barreau et, notamment qu'elle ait effectivement exercé des fonctions juridiques dans un "vrai" service juridique, en ayant pu confronter son opinion et l'enrichir auprès d'autres juristes, en ayant bénéficié d'une documentation juridique digne de ce nom afin de pouvoir actualiser ses connaissances, etc.

Les personnes bénéficiant de cette passerelle sont plus nombreuses que vous ne le laissez croire (à Paris en tout cas). D'ailleurs, nombre d'entre elles se retrouvent rapidement of counsel ou associés dans des structures importantes.

A Hervé

MessagePosté: Mer 29 Oct 2003 19:12
de J&J
cf. la réponse faite à Guilain ci-dessus.

MessagePosté: Mer 29 Oct 2003 19:14
de Guilain
en ce qui concerne l'expérience, pour donner un exemple, un secrétaire général (juriste de formation) ayant autorité sur un service juridique, un service RH et un service compta s'est vu considéré comme juriste pour certains bareaux et d'autres non. Idem pour un DRH ayant titre directeur des affaires sociales et juridiques et ayant des juristes sous sa responsabilité. Meme problème pour un DAF.Cela ne concerne que des barreaux de province.
Pour les cours, pour au moins un barreau (en province encore) que j'ai interrogé, la présence à de nombreux cours est obligatoire et empe^che tout autre activité selon leurs propres termes !

MessagePosté: Mer 29 Oct 2003 19:16
de Guilain
je précise dans les exemples cités que toutes les personnes concernées sont des jristes de formation ayant au moins un troisème cycle de droit et exerçant dans le cadre de leurs professions un role de juriste d'entreprise attesté par des certifcats des entreprises concernées.

MessagePosté: Ven 31 Oct 2003 13:12
de Hervé
En outre, je crains que le problème se pose de manière un peu différente de ce que vous présentez concernant le pré-stage et le stage. Je crois difficile de soutenir que tous les jeunes titulaires du CAPA trouvent un stage aisément aux niveaux de rémunération que vous mentionnez. J'ai vu plusieurs exemples et j'ai eu l'occasion de m'entretenir plusieurs fois avec des avocats en région parisienne à ce sujet pour savoir que les cas de titulaires du CAPA qui ne trouvent pas de stage décemment payés sont assez courants.

De plus, si vous considérez les frais requis pour vivre en région parisienne, être payé 6000 FRF soit 900 EURO me semble un peu léger. Ne serait-ce que pour se loger !! Certes m'objecterez-vous, ce n'est qu'un stage. Mais s'il s'agit de faire le travail d'un avocat conseil à temps complet, je ne trouve pas que ce soit si bien payé. Les juristes connaissent une période de crise en terme d'emploi, d'accord, mais de là à considérer qu'n diplômé à Bac+5 et CAPA est correctement payé, c'est pratiquer une forme de défaitisme et de réduction de la valeur du travail. Mais peut être suis-je un peu trop exigeant en terme de rémunération, je ne sais pas...

MessagePosté: Ven 31 Oct 2003 14:47
de J&J
Hervé a écrit :De plus, si vous considérez les frais requis pour vivre en région parisienne, être payé 6000 FRF soit 900 EURO me semble un peu léger. Ne serait-ce que pour se loger !! Certes m'objecterez-vous, ce n'est qu'un stage. Mais s'il s'agit de faire le travail d'un avocat conseil à temps complet, je ne trouve pas que ce soit si bien payé. Les juristes connaissent une période de crise en terme d'emploi, d'accord, mais de là à considérer qu'n diplômé à Bac+5 et CAPA est correctement payé, c'est pratiquer une forme de défaitisme et de réduction de la valeur du travail. Mais peut être suis-je un peu trop exigeant en terme de rémunération, je ne sais pas...


Vous ne m'avez pas bien lu : entre 6000 et 12000 F c'est la rémunération du pré-stage (intégré au cursus EFB, lorsque l'on n'est pas encore titulaire du CAPA).

Le fameux Stage, l'autre dont vous semblez parler et qui dure 2 ans, n'a de stage que le nom.
Les avocats stagiaires sont des avocats de plein exercice avec des rémunérations qui s'envolent (pouvant être comprises entre 30 000 et 50 000 F/mois dans certains cabinets américains).

Rassurez-vous, il en reste suffisament pour payer son loyer... Même à Paris.

MessagePosté: Ven 31 Oct 2003 15:34
de Hervé
Sur une somme allant de 30.000 à 50.000 F, je ne m'inquiète pas et il devrait normalement rester de quoi vivre raisonnablement, effectivement.. :wink: Excusez moi d'avoir mal compris vos propos.