Hervé a écrit :Je n'ai pas prétendu non plus que les avocats en droit des affaires sont malheureux
Mais personne ne vous a fait dire cela. Vous l'avez dit pour les avocats stagiaires (en confondant au passage entre pré-stagiaires et stagiaires), je tenais juste à intervenir sur ce dernier point (cf. votre post du 31 oct.).
Hervé a écrit :Mais la question se pose aussi du passage du statut de juriste d'entreprise au statu d'avocat. Et le passage du CAPA peut poser des problèmes financiers à un certain nombre alors que, pour réaliser une activité de conseil, je ne suis pas convaincu que le CFPA ou l'EFB soit de la plus grande utilité.
Sans doute peut-il poser des problèmes, mais il y a des règles, il faut les respecter. Celui qui, aujourd'hui, veut devenir avocat, savait hier qu'il y avait un examen-concours à passer. Des passerelles existent, pour les juristes d'entreprise, un régime salarié existent pour les étudiants à l'EFB, la porte de la profession vous est ouverte.
Vous pouvez bien dire : il faut que demain tout le monde soit avocat, je ne crois pas que cela règlera pour autant les problèmes d'insertion des jeunes diplômés.
Hervé a écrit :J'ajouterai, comme j'yfaisait allusion dans le forums sur les temps difficiles de sjuristes, que la dichotomie avocat - juriste me semble délicate à appréhender pour des profanes (en interne, beaucoup croient que comme j'ai un troisième cycle en droit, je dois forcément être avocat !). Je crois qu'au lieu de s'opposer nous pourrions tous, juristes indépendant ou en entreprise et avocats, travailler ensemble pour une meilleure application du droit dans le respect des besoins de tout le monde (clients comme employeurs, salariés comme libéraux).
Il me semble que les relations entre avocats et juristes d'entreprise (en tout cas ceux que je fréquente) sont cordiales, respectueuses et que le travail produit de concert s'avère tout à fait efficace.
J'essaie juste d'exprimer sur ce forum un point de vue différent de celui de certains participants, qui souhaiteraient que tout juriste soit avocat afin de résorber, notamment, les problèmes d'insertion des jeunes diplomés, des moins jeunes juristes et les besoins des TPE. A mon avis, il s'agit non seulement d'une problématique tronquée, mais aussi d'une fausse solution.
Cordialement,