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MessagePosté: Jeu 24 Jan 2008 12:49
de lexibreizh
La profession d'huissier est indipensable notamment pour faire exécuter les décisions de justice, on ne peut pas travailler sans eux !

MessagePosté: Jeu 24 Jan 2008 13:09
de Jean Marc Cheze
C'est un elément indispensable :wink: .Là aussi combien coûterait
ce service géré par l'Etat ?
Cordialement

MessagePosté: Jeu 24 Jan 2008 13:45
de Lahuche
Attention, le rapport Attali ne préconise absolument pas la suppression des huissiers de justice (pas plus d’ailleurs que celle des notaires ou pharmaciens…).
Ce qui est proposé, c’est la suppression du numerus clausus : toute personne justifiant de l’obtention des diplômes et/ou de la capacité nécessaires pourrait exercer la profession. Ce qui devrait permettre d’augmenter la concurrence, donc diminuer les prix et améliorer la qualité des prestations.

Pas question, naturellement, de nationaliser. Jacques Attali ne se reprète pas... :wink:

MessagePosté: Jeu 24 Jan 2008 14:01
de lexibreizh
Pourtant, les numerus clausus sont indispensables ! A quoi ça sert d'ouvrir les professions pour que les prix soient tellement cassés que les professionnels mettront la clé sous la porte rapidement et iront pointer au chômage ? Et quels seront les critères retenus pour exercer ces professions, si tous les diplômés en droit titulaires d'une maîtrise ou d'un 3ème cycle peuvent d'office exercer, bonjour la catastrophe vu le nombre de professionnels que ça fera ...

MessagePosté: Jeu 24 Jan 2008 14:57
de Lahuche
Lexibreizh, attention à ne pas confondre numerus clausus et conditions d’accès à la profession.
Vous vous destinez, je crois, à la profession d’avocat. Celle-ci exige l’obtention d’un diplôme spécifique (ou d’une équivalence strictement réglementée) en sus d’un diplôme de droit généraliste.
Mais il n’existe aucune limitation quant au nombre d’individus qui l’exercent. Ceux qui n’arrivent pas à rentabiliser leur activité se voient contraint de s’orienter vers une autre profession sans que nul ne s’en offusque (même si certain s’en plaignent).
Pour quelle raison ne pourrait-il pas en être de même pour les huissiers et les notaires ?
L’amélioration de la concurrence favorise toujours le client final.
Relisez le rapport Attali et vous verrez qu'il n'y est nulle part fait allusion à la suppression de l'exigence de diplôme...
Bien cordialement.

MessagePosté: Jeu 24 Jan 2008 15:54
de lexibreizh
Je ne confonds pas numerus clausus et conditions d'accès à la profession et je sais très bien que l'examen d'accès à l'Ecole des avocats est un examen et qu'il n'y a pas de numerus clausus :wink: .
Quant au fait que l'ouverture à la concurrence favorise toujours le client final, je ne pense pas que ce soit toujours le cas ...
On verra bien la réforme qui va être proposée, sûrement dans quelques temps, par notre Président Nicolas ...

MessagePosté: Jeu 24 Jan 2008 15:59
de RUD
Bonjour,

Je souscris aux propos de Lahuche.

Si notre profession s'en sort sans numerus clausus, je ne vois pas pourquoi les huissiers ou notaires (qui sont au surplus beaucoup plus intelligents que nous) n'y parviendraient pas.

Cordialement.

MessagePosté: Jeu 24 Jan 2008 17:38
de Mon ego et moi
Vraiment sans numerus clausus la profession d'avocat ? Vous avez cinq heures. ;)

MessagePosté: Jeu 24 Jan 2008 17:47
de RUD
3 mn me suffiront... :wink:

On pourra toujours disserter sur la notion d'examen et de la marge de manoeuvre des examinateurs pour réguler ou non l'accès à la profession.

Maintenant, au regard croissance exponentielle du nombre d'avocat ces dernières années, je doute que l'on puisse considérer qu'il y ait véritablement régulation sachant en plus que chaque IEJ fait un peu ce qu'elle veut...

En tout cas, c'est sans commune mesure avec le système des charges.

Cordialement.

Rapport ATTALI

MessagePosté: Ven 25 Jan 2008 7:18
de Edelweiss
Bonjour,

Si ouverture à la concurrence pour les notaires il y a, ouverture à la concurrence pour les huissiers, il y aura.

La perte du numerus clausus sera catastrophique pour la profession.

L'équilibre financier des offices est de plus en plus difficile à réaliser.

Cela est d'autant plus vrai lorsque les offices se situent en zone rurale ou semi-rurale.

Le prix des charges et le prix de fonctionnement (informatiques de plus en plus pointues et donc financièrement onéreuses, frais de véhicules et de carburants,) sont une quadrature du cercle périlleuse: les charges représentant en général 30 à 40 % des chiffres d'affaires.

Il ne faut pas oublier que le tarif de la profession a perduré sans être augmenté ni réindexé pendant 18 ans.

La contrainte tarifaire pèse lourd.

Les dossiers se raréfient.

La disparition d'un certain nombre d'offices est d'ores et déjà programmée.

Certes, il faudra toujours des professionnels de l'exécution.

Mais encore faut-il permettre à ces professionnels de vivre de leur métier: seul le numerus clausus peut le leur assurer.