Page 1 sur 7

Que ne donnerais-je pas pour un stage... de qualité!?!

MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 14:58
de Haydée00
...

MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 15:28
de Manifeste-exorbitant
Je pense, pour le pire et le meilleur, que le prestige de la formation compte énormément, par exemple un master 2 d'assas sera bien plus valorisant qu'un master 2 de Perpignan en affaires -pour prendre des exemples que je connais-. Ceci étant ce n'est pas totalement absurde devant le niveau de sélectivité.

Mais surtout quelle est ta spécialité? Selon ce que tu pratiques, tu as plus ou moins de chances de trouver, si j'ose enfoncer cette porte ouverte...

MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 16:48
de Haydée00
[quote="Lundovor"]Je pense, pour le pire et le meilleur, que le prestige de la formation compte énormément, par exemple un master 2 d'assas sera bien plus valorisant qu'un master 2 de Perpignan en affaires -pour prendre des exemples que je connais-. Ceci étant ce n'est pas totalement absurde devant le niveau de sélectivité.

Mais surtout quelle est ta spécialité? Selon ce que tu pratiques, tu as plus ou moins de chances de trouver, si j'ose enfoncer cette porte ouverte...[/quote]

La sélectivité est affaire personnelle. Elle dépend des attentes formulées par les responsables de M2... et de ce point de vue, les facultés parisiennes n'ont pas de monopole. Pour ma part, j'ai toujours reçu un enseignement très rigoureux... et prenant!
D'ailleurs, la qualité d'un enseignement est une chose; la qualité d'un étudiant en est une autre.
Je pense qu'il y a beaucoup trop de préjugés...
mais tu auras certainement l'opportunité de t'en aperçevoir par toi même :wink:

Que ne donnerais-je pour un stage de qualité ?

MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 16:53
de classicus
Bonjour,
Il y a deux difficultés à "passer": décrocher un entretien et le réussir.
Si vous n'avez pas d'entretien c'est que votre CV ne correspond pas aux attentes du recruteur,
Si vous ne franchissez pas l'entretien c'est votre comportement qui n'emporte pas la décision.
Pour le 1er cas on peut penser qu'effectivement le profil affiché par le CV ne convaincq pas
Second cas: réussir un entretien celà s'apprend. Il y a un comportement, des réponses, une attitude qu'il convient de maîtriser.
Je vous suggère de bien analyser ces deux cas vous pourrez ainsi mieux vous préparer pour l'avenir. :wink: :wink:

Re: Que ne donnerais-je pour un stage de qualité ?

MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 17:03
de Haydée00
classicus a écrit :Bonjour,
Il y a deux difficultés à "passer": décrocher un entretien et le réussir.
Si vous n'avez pas d'entretien c'est que votre CV ne correspond pas aux attentes du recruteur,
Si vous ne franchissez pas l'entretien c'est votre comportement qui n'emporte pas la décision.
Pour le 1er cas on peut penser qu'effectivement le profil affiché par le CV ne convaincq pas
Second cas: réussir un entretien celà s'apprend. Il y a un comportement, des réponses, une attitude qu'il convient de maîtriser.
Je vous suggère de bien analyser ces deux cas vous pourrez ainsi mieux vous préparer pour l'avenir. :wink: :wink:


J'ai déjà analysé et analysé tout cela... Introspection profonde.
Mais quel est le degré d'objectivité des recruteurs?!!
N'y a t-il pas un facteur chance dans le fait de solliciter un recruteur à un instant où un besoin en ressource humaine se fait sentir?

Je perçois mes faiblesses - plutôt au stade de l'entretien, où ma tendance à la "libre parole" m'emporte vers des "incidents diplomatiques" ... De plus, lorsque je me retrouve face à une chargée des RH... c'est un choc des mentalités... Je réponds systématiquement à côté. La semaine qui vient, j'ai un entretien. J'ai la certitude d'y échouer. Aucun doute. Les entretiens avec les avocats sont moins difficiles à appréhender, mais en même temps, ils sont moins psychologues.

MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 17:11
de Manifeste-exorbitant
Concernant la sélectivité des formations, elle assure quand même la qualité des masters 2... Non pas qu'il y ait Assas d'un côté et les nuls de l'autre, pas du tout. Mais une formation comme le DPRT d'Assas, master 2 pro en droit du travail, qui doit recevoir 500 candidatures par an, n'a rien à voir avec un master 2 aux prétentions identiques d'une faculté très provinciale. Je ne dis pas du tout ça pour dire qu'en province ils sont nuls. Mais il n'est pas étonnant que sur 500 candidats, si les 25 meilleurs sont retenus, cela fait un M2 éblouissant par contraste avec celui de province avec 17 demandes et 17 pris.

Quelle est votre spécialité si ce n'est pas indiscret?

MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 17:37
de Haydée00
[quote="Lundovor"]Concernant la sélectivité des formations, elle assure quand même la qualité des masters 2... Non pas qu'il y ait Assas d'un côté et les nuls de l'autre, pas du tout. Mais une formation comme le DPRT d'Assas, master 2 pro en droit du travail, qui doit recevoir 500 candidatures par an, n'a rien à voir avec un master 2 aux prétentions identiques d'une faculté très provinciale. Je ne dis pas du tout ça pour dire qu'en province ils sont nuls. Mais il n'est pas étonnant que sur 500 candidats, si les 25 meilleurs sont retenus, cela fait un M2 éblouissant par contraste avec celui de province avec 17 demandes et 17 pris.

Quelle est votre spécialité si ce n'est pas indiscret?[/quote]

Je pense que tu as une vision quelque peu distendue de la réalité.

La sélection ne peut être parfaitement objective... Il y a une pluralité de critères qui interviennent dans un processus de sélection...

Par ailleurs, avec 500 candidatures envoyées, l'écrémage se fait au mieux au regard des 100 premières candidatures reçues, et avec ça, il y a toujours un quota réservé aux étudiants originaire de cette même faculté (ce qui me semble normal... D'ailleurs, il faut une moyenne de 14 au minimum pour intégrer le M1 de droit de Paris II).

Les M2 de province reçoivent un nombre de candidatures beaucoup moins important?!! La sélection n'en sera que plus rigoureuse, et peut être plus méritocratique...
...
A nuancer évidemment compte tenu du profil du responsable du M2!!! :wink:

MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 19:11
de Manifeste-exorbitant
Je crois que c'est facile à dire sans intégrer une des formations les plus sélect :lol:


Je ne crois pas en l'absurdité de la sélection faite d'abord sur dossier. Ceux qui ont eu des mentions pendant 4 années ont acquis pas mal de connaissances, assurément plus qu'un étudiant qui arrache son bac+4 en 5 ou 6 années en ayant tout le temps les rattrapages. Cela prouve une capacité de travail indéniable. Bien entendu le dossier ne fait pas tout, mais il faut quand même prendre des juristes en master 2, autrement dit de bons techniciens, les qualités humaines devant suivre. Pas l'inverse.

MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 20:06
de lucio
Lundovor a écrit :Je crois que c'est facile à dire sans intégrer une des formations les plus sélect :lol:


Je ne crois pas en l'absurdité de la sélection faite d'abord sur dossier. Ceux qui ont eu des mentions pendant 4 années ont acquis pas mal de connaissances, assurément plus qu'un étudiant qui arrache son bac+4 en 5 ou 6 années en ayant tout le temps les rattrapages. Cela prouve une capacité de travail indéniable. Bien entendu le dossier ne fait pas tout, mais il faut quand même prendre des juristes en master 2, autrement dit de bons techniciens, les qualités humaines devant suivre. Pas l'inverse.


Tout à fait !

MessagePosté: Sam 16 Mai 2009 8:51
de Mr_Tom
Bonjour,

Pour en revenir plus précisément à la question de départ, je pense que vous vous avez mal cerné le problème.

Par expérience, je peux vous dire que rares (très rares) sont les cabinets qui pratiquent une discrimination arbitraire entre les étudiants parisiens et ceux de province. La raison est simple : la majorité des étudiants en droit viennent de province, et il serait stupide de rejeter sans raison des talents potentiels.

Concernant l'éventuel racisme que vous avez évoqué, je crois que là encore c'est une fausse piste. Vous avez face à vous des gens cultivés et ouverts, surtout dans les structures un tantinet internationales. La diversité est presque toujours un atout, et je ne fais pas du tout de démagogie en disant cela. Les exceptions existent, mais cela ne vous empêchera pas d'avancer.

Quelles sont les raisons de vos déconvenues ? Je vais juste vous donner quelques pistes :

- Avez-vous un CV concis, précis, et structuré ? C'est vraiment le point de départ.

- Avez vous une lettre de candidature limpide et là encore concise ?

- Avez-vous une spécialisation dont les débouchés sont limités ?

- Parlez-vous anglais et avez-vous séjourné à l'étranger (c'est LE critère essentiel dans les structures internationales).

- Avez-vous eu des mentions au cours de vos études ? J'ai pu m'apercevoir que les étudiants titulaires de mentions "bien" bénéficiaient d'un atout considérable sur les autres. A l'inverse, les étudiants qui n'ont pas eu de mentions dans les années charnières sont assez désaventagés.

- Quant à la formation de l'étudiant, il faut bien reconnaître que les avocats ont tendance à faire davantage confiance aux formations qu'ils connaissent. La sorbonne et Assas proposent certes des formations globalement bien connues à Paris, mais il ne faut pas croire que les avocats parisiens ne connaissent pas les formations de province ! Pour parler de droit des affaires, les DJCE sont tout à fait identifiés à Paris et ouvrent autant de portes que les masters 2 parisiens. Les exemples sont nombreux et je ne peux pas me lancer dans un inventaire à la Prévert. Globalement, à moins d'avoir suivi une formation farfelue, tout le monde a sa chance, car les autres critères sont beaucoup plus importants que celui de la faculté ayant délivré votre diplôme.

Bref, je suis absolument convaincu que la réponse à votre question se trouve dans l'un des points que j'ai évoqués. A vous d'identifier le problème et d'agir en conséquence.