1. L’ampleur croissante des fraudes financières.
En France, les autorités régulatrices (AMF et FCA) n’arrêtent pas de tirer la sonnette d’alarme depuis quelques années. Les escroqueries en matière de Forex et de crypto-actifs visent prioritairement des particuliers peu avertis séduits par des promesses de gains rapides et sains.
2. Les techniques utilisées par les fraudeurs.
Usurpation d’identité : des escrocs qui imitent des sociétés existantes et régulées (faux courtiers ou pseudo-cabinets de recouvrement utilisant une adresse proche du mail de la société légitime [1]).
Fausses plateformes de trading : des sites internet attrayants mais non enregistrés par les autorités financières.
Psychologie : relances téléphoniques pour inciter à investir, menaces de blocage des fonds, demandes de « frais », « taxes » ou autres prétextes nécessitant de payer avant d’effectuer un retrait.
3. Le rôle des autorités et la réaction du droit.
En France, l’Autorité des marchés financiers (AMF) rappelle qu’aucun prestataire ne peut offrir ses services qu’il n’a pas préalablement enregistré. L’article 1178 du Code civil rappelle que tout contrat conclu avec un acteur non agréé est nul de plein droit.
Dès lors, les victimes en sont réduites à faire les démarches suivantes :
- déposer plainte auprès des services de police ou de gendarmerie,
- alerter l’AMF (France) ou Action Fraud (Royaume-Uni),
- solliciter de l’aide juridique pour engager la responsabilité des intermédiaires financiers impliqués.
4. Se prémunir ?
Vérifier systématiquement que le prestataire est enregistré sur REGAFI (France) ou auprès de l’AMF.
Ne pas céder aux pressions d’interlocuteurs demandant des virements urgents ou le paiement de soi-disant « frais de déblocage ».
Conserver tous les éléments de preuve (emails, virements, captures d’écran, enregistrement téléphonique).
Avant tout investissement, consulter un avocat ou juriste spécialisé pour vérifier la légalité de l’opération.
Conclusion.
La sophistication des fraudes Forex et crypto appelle à prévenir des victimes. Si le droit français et européen fournit les outils de protection et de recours, la prudence suffira toujours sans prévention.
Informer, sensibiliser, agir vite pour limiter l’impact de ces escroqueries, protéger l’épargne des épargnants particuliers.


