La création du code pénitentiaire répond à plusieurs objectifs de l’administration pénitentiaire au sein du ministère de la Justice :
Répondre à l’éparpillement les dispositions formant le droit pénitentiaire. Cet effort s’inscrit dans les objectifs de valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité de la loi ;
Rendre plus aisée l’application du droit pénitentiaire par les professionnels (magistrats, personnels pénitentiaires…) chargés de le mettre en œuvre ;
Affirmer d’une manière plus claire et plus accessible les droits des personnes qui sont confiées à l’administration pénitentiaire ;
Offrir l’opportunité de mieux faire connaître l’importance, la diversité et la spécificité des missions du service public pénitentiaire, et notamment mettre en lumière les missions assurées par les services pénitentiaires d’insertion et de probation pour la prise en charge en milieu ouvert des personnes placées sous main de justice.
La rédaction du nouveau code pénitentiaire traduit la mise en œuvre d’une des préconisations du rapport de la commission présidée par Bruno Cotte relatif à la refonte du droit des peines.
Ressources utiles :
Le rapport Cotte, "Pour une refonte du droit des peines"
Le Code pénitentiaire sur Legifrance.
Le périmètre du code pénitentiaire, organisé en 7 livres et 1 650 articles, correspond à l’ensemble des dispositions relatives :
Au service public pénitentiaire : acteurs, organisation de l’administration pénitentiaire et missions des personnels,
À la prise en charge des personnes confiées à ce service public, qu’elles soient détenues ou non, condamnées ou non, en milieu ouvert ou en détention,
À toutes les dimensions de cette prise charge, en particulier les droits et les obligations des personnes confiées au service public pénitentiaire,
Au contrôle de ce service public : déontologie du service public pénitentiaire, contrôle et évaluation des établissements et des services pénitentiaires.