Je me présente Sandrine Taugourdeau, j’ai 43 ans et suis élève-avocate.
Ecole des avocats du Grand Ouest de Poitiers. Je l’ai choisie car je suis d’Angers. C’est l’école du barreau dans le ressort duquel se trouve mon IEJ (Institut d’Etudes Judiciaires).
J’ai deux Master 2 et j’ai obtenu le CRFPA en décembre dernier. Je suis un DU Médiation à Assas en parallèle de l’école du barreau.
Mon domaine de prédilection est le droit public des affaires ainsi que le droit de l’urbanisme. J’ai en effet validé un M2 en droit public de l’économie à Paris II puis un M2 urbanisme et construction à Poitiers.
Je pense que la combinaison de ces deux domaines du droit permet à un avocat de conseiller de façon approfondie une personne morale de droit public notamment concernant le choix du contrat à mettre en place, le règlement de litiges de construction en passant par les problématiques d’urbanisme.
La Médiation peut être également un moyen de prévenir voire de résoudre un litige sans pour autant aller devant le juge.
J’ai décidé, il y a sept ans, alors âgée de 36 ans et mère de deux très jeunes enfants, de reprendre des études de droit. Il me manquait, en effet, quelque chose pour me sentir épanouie : j’ai toujours rêvé d’être avocate. J’ai pris mon courage à deux mains et je me suis lancée dans l’aventure !
J’ai toujours aimé l’idée que l’avocat est la personne qui est toujours là, celle qui reste quand tout le monde vous a lâché. J’aime aussi le fait que l’avocat est la voix de son client au sens propre comme au figuré.
Nous avons beaucoup de chance d’avoir un enseignement de si haute qualité en faculté de droit. J’a croisé des professeurs extraordinaires qui ont joué un grand rôle, sans le savoir, dans mon orientation.
Mon coup de gueule porte sur le fait que, malheureusement, l’enseignement du droit reste trop théorique. Il faudrait encourager beaucoup plus les stages.
Il faut avoir à l’esprit que certaines voies sont proches de la saturation, c’est le cas pour la profession d’avocat. Pour s’en sortir, il est important de choisir les bons domaines de spécialité.
Travailleur, rigoureux et curieux.
Je souhaite m’adresser à toutes les femmes, mères de famille qui se posent la question d’une reprise d’études. Je veux leur dire que c’est possible, qu’on peut y arriver et mener de front vie d’étudiante et de maman. C’est un combat de chaque instant mais quand l’objectif est atteint, c’est toute la famille qui se réjouit.
Mesdames, donc, croyez en vous !
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Discussion en cours :
Auriez-vous un lien de parenté avec l’éminent ex-Douen de la faculté de droit d’Angers au début des années 90. J’y étais alors étudiant. Cela expliquerait votre passion du droit.