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Retour d’expérience sur le métier de DPO : Aurélie Banck, intervenante à Elije.

Aurélie Banck, Déléguée à la Protection des Données Personnelles (DPO) au sein de l’entreprise Europcar Mobility Group et intervenante à l’Ecole de Droit et d’Intelligence Elije. Elle intervient notamment sur des sujets tels que : le diagnostic stratégique de la fonction juridique, les outils de la legal tech, la formation et la prévention ou encore le traitement de l’information juridique. Retrouvez son retour d’expérience sur le métier de DPO.


Le rôle du Délégué à la protection des données personnelles (DPO) a connu un véritable essor depuis l’entrée en application du RGPD en mai 2018. En 2020, 73 331 organismes avaient désigné un DPO pour un total de 25 494 soit une augmentation de 21% par rapport à 2019 (chiffres rapport annuel de la CNIL 2020).

Le DPO est souvent présenté comme le gardien des données, l’interface entre l’entreprise qui traite des données personnelles et les personnes qu’elles concernent ou encore l’autorité de contrôle (CNIL), chargée de veiller à l’application du RGPD.

Pour être DPO aujourd’hui, mon conseil est bien entendu d’avoir une très bonne connaissance du Règlement général sur la protection des données (RGPD) et de la Réglementation sur la protection des données en général mais pas que ! Il faut avoir une réelle appétence pour les nouvelles technologies pour identifier les enjeux techniques des produits et services digitaux développés par son entreprise.

« Cette fonction devient de plus en plus une fonction stratégique au sein de l’entreprise dont la plus-value va au-delà de l’expertise technique et réside dans l’anticipation. »

Disposer de « soft skills » développées comme une bonne communication, une capacité à la vulgarisation de sujets complexes ou encore des compétences en gestion de projet… est également primordial pour occuper cette fonction transverse au sein de l’entreprise.

Un bon DPO doit être un « business partner », il doit comprendre le modèle d’affaire de la société dans laquelle il travaille, ses parties prenantes et ses objectifs de développement à court et long terme. Cette fonction devient de plus en plus une fonction stratégique au sein de l’entreprise dont la plus-value va au-delà de l’expertise technique et réside dans l’anticipation.

Dans un environnement changeant notamment en raison de l’inflation de la régulation en Europe et dans le monde et de l’accélération des modèles d’affaires, le DPO se soit d’être à la pointe des évolutions réglementaires, sociétales et technologiques afin de réussir dans sa mission. C’est une véritable mission d’équilibriste auquel les étudiants de demain doivent se préparer.

Aurélie Banck, DPO



Aurélie Banck a également publié récemment un livre, « RGPD : la protection des données à caractère personnel ». Ce dernier regroupe des fiches afin d’avoir une vision globale de la RGPD mais également de connaître les dernières actualités et mises en pratique.

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