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Internationalisation des cabinets d’avocats (I) : l’opportunité.
Parution : lundi 11 mars 2013
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L’internationalisation, clé du développement pour de nombreux cabinets... ? Francesc Dominguez nous en parle dans une nouvelle série de chroniques.
Francesc Dominguez est associé de Barton Consultants, coauteur du livre "Marketing juridique : Qu’attend réellement le client de son avocat".

Dans un contexte où les entreprises sont de plus en plus tournées vers l’international, la diversification des risques et la recherche de nouvelles opportunités d’affaires, les cabinets d’avocats vraiment internationalisés sont peu nombreux, si l’on entend par internationalisation le fait de posséder son propre cabinet ou bureau à l’étranger, c’est-à-dire d’être aussi un cabinet local dans le pays de destination.

Ce manque de cabinets de référence internationalisés implique que de nombreuses entreprises cherchent des conseillers directement dans le pays de destination, ce qui peut être une véritable imprudence, notamment dans les domaines du conseil juridique ou fiscal. Avoir des correspondants ou des alliés dans d’autres pays ou mener de temps en temps des affaires ou des projets internationaux ne signifie pas que l’on soit réellement internationalisé.

Est-ce qu’il convient de s’internationaliser ? Si cela nous permet d’apporter une valeur ajoutée, différentielle, sur le marché, et que nous sommes capables de mettre en exergue les avantages de notre expertise, au service de la tranquillité des entreprises, cela peut être une approche intéressante pour le cabinet.

D’après notre expérience, l’internationalisation peut être une solution pour pratiquement tous les types de cabinets, quelle que soit leur taille. Pour ce faire, la volonté (l’énergie), l’imagination, la cohérence, le courage et la persistance sont plus importants que la capacité d’investissement.
Or, la plupart des cabinets n’ont aucun esprit entrepreneurial, et échouent avant même d’avoir essayé. Par peur, ils n’osent pas faire le premier pas, même s’ils en ont envie. L’entrepreneur, à la différence de la plupart des professionnels, se concentre davantage sur ce qu’il peut obtenir que sur ce qu’il devra investir. Il est courageux, et prend des risques de manière contrôlée.

Combien de professionnels ont réellement un esprit entrepreneurial ? La situation économique n’est pas une excuse. Votre cabinet doit être capable de constituer un modèle de référence pour des entreprises dynamiques, courageuses et ayant la volonté d’investir. Des entreprises qui se lancent à la conquête de nouveaux marchés.

Aimeriez-vous avoir ce type d’entreprises parmi votre clientèle ? Il est probable que oui. Nous vous posons donc la question : votre cabinet a-t-il suffisamment de caractère pour constituer un modèle de référence pour ce type d’entreprises ? Suivez-nous dans les prochaines chroniques !

Rédaction du village

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