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Infractions routières : obligation pour les employeurs de dénoncer leurs salariés à compter du 1er janvier 2017. Par Jean-Christophe Basson-Larbi, Avocat.
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Parution : mercredi 4 janvier 2017
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A compter du 1er janvier 2017, l’employeur-délateur devra révéler l’identité du salarié-chauffard ayant commis certaines infractions routières avec un véhicule de société. Après un arrêté du 15 décembre 2016 (J.O.R.F. du 22/12/2016) précisant les modalités pratiques de cette dénonciation, un décret n°2016-1955 du 28 décembre 2016 listant les infractions concernées est paru au Journal Officiel du 30 décembre 2016. Présentation d’une réforme censée réduire la délinquance routière et qui risque de tendre le climat social dans de nombreuses entreprises…
L’article L 121-6 du Code de la route dispose à compter du 1er janvier 2017 que :
« Lorsqu’une infraction constatée selon les modalités prévues à l’article L. 130-9 a été commise avec un véhicule dont le titulaire du certificat d’immatriculation est une personne morale ou qui est détenu par une personne morale, le représentant légal de cette personne morale doit indiquer, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou de façon dématérialisée, selon des modalités précisées par arrêté, dans un délai de quarante-cinq jours à compter de l’envoi ou de la remise de l’avis de contravention, à l’autorité mentionnée sur cet avis, l’identité et l’adresse de la personne physique qui conduisait ce véhicule, à moins qu’il n’établisse l’existence d’un vol, d’une usurpation de plaque d’immatriculation ou de tout autre événement de force majeure.
Le fait de contrevenir au présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. »
A compter du 1er janvier 2017, la loi impose donc, dans un certain nombre de cas, aux employeurs propriétaires de véhicules utilisés par leurs salariés de révéler l’identité du conducteur ayant commis une infraction routière.
Sauf à sauf à établir l’existence d’un vol, d’une usurpation de plaque d’immatriculation ou de tout autre événement de force majeure, l’employeur devra alors, sous 45 jours, communiquer l’identité et les coordonnées du salarié ou prouver qu’il ne peut s’agir d’un salarié de l’entreprise.
Les infractions concernées
Selon les articles R 121-6 et R 130-11 du Code de la route introduits par le décret n°2016-1955 du 28 décembre 2016, il s’agit de 12 types d’infractions routières constatées par des appareils de contrôle automatique homologués, qui portent sur :
le port de la ceinture de sécurité ;
l’usage du téléphone tenu en main ;
l’usage des voies et chaussées réservées à certaines catégories de véhicules ;
la circulation sur les bandes d’arrêt d’urgence ;
le respect des distances de sécurité entre les véhicules ;
le franchissement et le chevauchement des lignes continues ;
les signalisations imposant l’arrêt des véhicules ;
les vitesses maximales autorisées ;
les dépassements (ex. : dépassements à droite).
La procédure de dénonciation
Concrètement, à compter de l’envoi ou de la remise de l’avis de contravention, l’employeur disposera de 45 jours pour communiquer à l’autorité visée à l’avis de contravention l’identité, l’adresse et la référence du permis de conduire du salarié contrevenant.
Pour communiquer ces informations, l’employeur pourra remplir un formulaire en ligne sur le site de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (www.antai.fr) ou remplir le formulaire joint à l’avis et l’envoyer en recommandé avec avis de réception à l’autorité compétente.
S’il n’est pas en mesure de le faire en raison du vol du véhicule, d’une usurpation de plaque d’immatriculation ou de tout autre cas de force majeure, il devra produire des justificatifs tels que la copie du récépissé du dépôt de plainte pour vol ou destruction du véhicule ou pour le délit d’usurpation de plaque d’immatriculation, la copie de la déclaration de destruction du véhicule ou les copies de la déclaration de cession du véhicule et de son accusé d’enregistrement dans le système d’immatriculation des véhicule.
Les sanctions encourues
Le représentant légal de l’employeur qui ne dénoncera pas son salarié sera puni d’une contravention de 4e classe (750 euros maximum).
Cette sanction pèse sur le dirigeant qui sera personnellement redevable de l’amende qui ne pourra pas être prise en charge par l’entreprise.
En outre, il devra également payer l’amende due pour la contravention routière.
En cas de fausse déclaration, l’entreprise et son représentant légal s’exposeront à des poursuites pénales.
Conséquences pour les entreprises françaises
Cette réforme, qui fait partie des nouveautés introduites par la loi de modernisation de la Justice du XXIème siècle a été diversement appréciée et a reçu un accueil pour le moins mitigé des représentants des employeurs compte-tenu de la complexité et de la contrainte que la procédure de dénonciation va engendrer, mais également en raison du fait qu’une telle réforme est de nature à menacer la paix sociale dans un certain nombre d’entreprises.
Dans les faits, aujourd’hui, les entreprises révèlent très souvent l’identité des conducteurs lorsque les véhicules sont attribués à un seul salarié, mais quasiment jamais lorsque le véhicule est utilisé par plusieurs salariés, sans conducteur attitré.
La CGPME, qui avait tenté de faire retirer le texte juge cette mesure délétère pour le climat social : « Pour dénoncer un salarié, explique l’organisation patronale, l’employeur devra mener une enquête interne et, en cas d’échec, c’est lui qui portera personnellement la responsabilité de l’infraction en étant sanctionné. » ( Source : « Les entreprises obligées de dénoncer les conducteurs en infraction », Les Echos Entrepreneurs du 9 novembre 2016)
Au delà, dénoncer son salarié peut, dans un certain nombre de situations, par exemple s’agissant de commerciaux ou de chauffeurs, conduire l’employeur à se tirer une balle dans le pied.
Car en dénonçant son salarié, l’employeur pourrait contribuer à la perte du permis de conduire du salarié.
En effet, sans dénonciation, faute de contrevenant, il n’y avait pas de perte de points sur le permis de conduire.
Avec le nouveau régime, le salarié dénoncé perdra automatiquement, sauf contestation fructueuse, des points sur son permis de conduire, ce qui pourra entraîner l’annulation de son permis pour solde nul.
Si le permis de conduire est nécessaire, cela entrainera son licenciement.
Bilan pour le salarié-chauffard, la perte non seulement de son permis de conduire, mais aussi de son travail.
Bilan pour l’employeur-dénonciateur : la perte d’un salarié, l’obligation de réorganiser l’entreprise, de recruter, de mettre en place une procédure de licenciement et d’en supporter le coût…
Il faut donc espérer que la peur de la sanction sera de nature à responsabiliser non seulement les salariés quant à leur comportement sur la route, mais aussi les employeurs quant à la fixation d’objectifs et de délais compatibles avec le respect du Code de la route.
Et que cette réforme atteindra son objectif premier, renforcer la sécurité routière.
Maître Jean-Christophe BASSON-LARBI Avocat à la Cour Diplômé de l\'ESSEC - Diplômé de Sciences Po LYON contact@jcbl-avocats.fr www.jcbl-avocats.frCet article est protégé par les droits d'auteur pour toute réutilisation ou diffusion, plus d'infos dans nos mentions légales ( https://www.village-justice.com/articles/Mentions-legales,16300.html#droits ).
Tres intéressant !
merci de l’article
Bonjour,
Sauf erreur de ma part, le décret d’application n’est tjrs pas été publié... donc pas d’obligation
Bonne journée
Article tres intéressant mais le décret d’application est-il publié ?
Ce que je ne comprend pas dans cette modification de la loi, c’est la date qu’il faut prendre en compte. Est-ce la date de l’infraction, et elle peut être antérieure au vote même de la loi et donc avant même que toute tracabilité des salariés ne soit mise en place, la date de la communication de la contravention ou la date du règlement ?
Je n’ai pas trouvé de réponse ni de trace de décret d’application sur ce point.
esperons que rapidement une jurisprudence favorable aux employeurs se mette en place à l’aide de brillants Conseils afin que les dirigeants de pseudo-chauffards genre 1 point perdu pour 5 kmh vivent tranquilles et ne soient pas harcelés par une securite routiere qui prefere engraisser l’Etat plutot que reparer et entretenir nos infrastructures
Dans un contexte economique ou nous devons concentrer nos ressources sur notre efficacite cette loi est totalement en dehors de la plaque des priorites de l’entreprise et de notre societe me semble t il.
d’autant plus que cet acharnement des politiques sur les automobiliste est source d’incivilite car elle est percue comme injuste a plusieurs titres.
d’abord nous ne sommes pas tous egaux car certains realisent 100 000 kms par an pour leur travail et d’autres 10000. La plupart des infractions relevant souvent de petites erreurs d’inatentions ineluctables a la conduite.
ensuite parceque la loi ne s’applique pas avec la meme severite et intransigeance dans tous les domaines. Il n’y a qu’a voir le nombre d’agressions, vols, voir actes biens plus graves que la justice sanstionne doucement et qui n’aboutiront jamais a la perte d’un travail ni a une amende. Sauf bien sur si vous etes chef d’entreprise car en plus d’etre un ardent citoyen, on ne vous pardonnera rien !
bonjour
j’ai le droit de prêter mon véhicule d’entreprise, à un collègue, ma conjointe, comment l’employeur peut-il savoir qui conduit le véhicule.
Pourquoi devrais-je perdre des points si c’est un collègue qui conduisait ?
Pour moi l’arrêté du 15 décembre 2017 est applicable et suffisant. Pensez vous qu’il y aura un décret d’application ?. Article très intéressant.
Ce qu’oublie Maître Jean-Christophe BASSON-LARBI dans son bilan, c’est qu’avant l’arrêté du 15 décembre 2016, une entreprise pouvait aussi perdre son salarié dans un accident de la route provoqué par un excès de vitesse.
sécurité routière , bien évidemment personne ne souhaite perdre un proche et un accident est toujours dramatique .
par contre comment avec 70000 kms par an en tant que commercial éviter les 1/2 points par ci par là ,comment éviter une poussette avec une maman en étant en train de vérifier au compteur que j’étais bien à 30 ? ce qui a failli m’arriver .
entre un conducteur occasionnel à moins de 10000 par an et un employé dont le métier est la route qui a le plus le risque de ce faire "flasher"même en étant vigilant et en essayant de respecter les limitations ....
si mon calcul se vérifie je devrais perdre mon emploi d’ici deux ans en n’ayant jamais eu d’accident en 30 ans de conduite ,nos amis poilitiques avec chauffeurs payés par nos impôts devraient réfléchir un peu parfois.
j ai vu qu’en espagne il y avait 2000 morts ,donc bon élève mais si on devait chiffrer au prorata du nombre de kms parcourus en france (tourisme ,position géographique de notre pays ) je ne pense pas que notre pays se constitue de chauffards .donner donc de bons chiffres avec des comparaisons plausibles .mais vous avez l’habitude de faire parler les chiffres ....
Vive nos décideurs qui ne savent même pas le prix d’une baguette .
bonjour,
ma société me fait part d’une contravention pour un excès de vitesse du 15/12/2016 , j’ai pour ceci la possibilité de payer 45€ 07/02/17 +15j.
Ma question est sachant que l’infraction a ete faites en 2016 puis je la passer comme ça, sans rien denoncer !
merci
Est ce qu’il tombe sous le coup de ce texte ou pas du coup ? Je n’ai aucune idee du conducteur, pas de registre a cette epoque !
Bonjour,
Un PV constaté le 13/12/16 et imprimé en date du 07/02/17 : on fait comment ? Au vu des multiples questions de ce type qui restent sans réponses l’administration ne doit pas avoir pensé à ce cas. Le centre de Rennes ne doit pas recevoir tous les PV régulièrement (surtout ceux pris par un véhicule en mouvement).
Merci de votre réponse.
Même problème pour moi, l’infraction a été commise en décembre 2016 et la réception en février 2017. Que dit la loi ? Sommes nous concernés ?
Merci de votre réponse.
Cordialement
Bonjour
j’ai le même problème que vous, infraction commise en decembre et j’aI reçu le pv maintenant.
comment fait on ?
Bonjour,
je viens de recevoir une infraction 92km/h au lieu de 90km/h datant du 02/12/2016, date de l’avis de contravention 04/03/2017.
Mon employeur a donné mon nom et joint la photocopie de mon permis
Ai-je droit un recours sachant que l’infraction date du 02/12/2016
Merci de vos reponses
Cdt
Bonsoir,
Vous devez vous baser sur la date de la contravention et non celle de l’infraction, dans votre cas La désignation s’impose.
bonjour,
j’ai payé les 45€ mais pas dénoncé le chauffeur....car infraction commise en 2016...
je viens de recevoir une amande de 450€ pour non dénociation.
dois-je payer ?
merci
Meme souci que doit on faire payer les 450€ ou contestée ?
Bonjour,
nous ne sommes que 2 dans l’entreprise et pour une infraction du 08/12/2016, je viens de recevoir une amende de 450€ dois je payer ou contester ?
merci pour vos réponses.
chantal.
Même problème, pv payé en janvier dernier. Dernier avis de 450€ à payer sous 15 jours sinon 1800€
C’est un bon résumé et quelques fois les situations sont encore plus complexes pour définir qui était le conducteur au moment de l’infraction .
J’ai un véhicule de de sté fait beaucoup de km en compagnie de collègues de différentes entreprises , en fonction de la fatigue ou du travail par tél à effectuer durant les trajets nous nous relayons et il n’est pas tjrs possible d’associer un conducteur a un lieu de prise au radar .
A noter que dans ce cas nous sommes tjrs confronté a un dépassement de la vitesse de qlques km:h par rapport a la limite , j’apprécie fortement le terme de délinquant de la route !!! Je viens d’avoir ce genre d’incident et je prends la responsabilité de perdre le point sur mon permis pour éviter les poursuites , merci aux législateurs
Bonjour,
Votre article est très explicatif cependant, et j’espère que des améliorations seront faites, sur certains points par exemple :
un commercial qui réalise au minimum 30 000 km/an est logé à la même enseigne qu’une personne qui en fait 1000 à 10000 alors que
1) les risques de "se faire prendre" sont plus grands (nombre de km parcourus), et vu les changement incessants des limites de vitesses ...
2) l’expérience de conduite n’est bien entendu pas la même ...
récemment en allant sur un rendez-vous de bon matin, vitesse retenue 71 km pour limite de vitesse à 70 km, donc 45€ et un point, et dans ce cas il n’y a rien à voir avec le fait de renforcer la sécurité routière, mais malheureusement on ne peut rien justifier à ce niveau.
Bref, un budget annuel est alloué aux amendes, il est impossible d’y échapper.
Bonjour.
Je ne pense pas qu’un individu qui roule 30 000 km/an ait moins de chance qu’un autre qui ne parcourt que 1000 km/an.
On peut se tuer au premier kilomètre et il n’est pas utile de rouler très vite pour tuer quelqu’un.
Si la vitesse retenue pour votre amende est de 71 km/h, c’est que la vitesse effective était plus élevée. Vous dîtes que la route était limitée à 70 km/h. Il y a une raison. C’est une sortie d’ agglomération, c’est une route dangereuse, un passage piéton est implanté, etc.
Je comprends que ce soit désagréable de recevoir une amende. Mais la question a se poser n’est-elle pas plutôt : "pourquoi je n’ai pas ralenti mon allure" ?
Vous parlez de l’expérience de la conduite. Il ne faudrait pas confondre avec l’expérience de rouler vite.
N’oublions pas que la vitesse indiquée n’est pas la vitesse à laquelle nous devons rouler, mais la vitesse maximum à pratiquer sur route sèche, pas encombrée, de jour, et avec une bonne visibilité.
Je pense que : oui, sanctionner les excès participe au renforcement de la sécurité routière.
La route est un lieu public à partager, respecter les indications est un acte citoyen.
Je vous souhaite de bons voyages en toute sécurité.
Bonjour,
Merci pour cet article.
L’article L121-6 du code de la route, cité dans votre article, renvoie à l’article L.130-9 pour les modalités de la constatation de l’infraction.
Ainsi, l’infraction doit être constatée par des appareils de contrôle automatique homologués.
Qu’est ce qu’un appareil de contrôle automatique homologué ? Est ce uniquement un radar fixe, ou aussi un radar mobile ?
Vous remerciant de votre réponse,
Cordialement.
Si passé le délais des 45 jours, l’employeur n’a pas dénoncé son employé, peut-il après, même un an après, demander au salarié de payer les amendes ?
Bon, Alors ? Va t’on enfin connaitre la date de prise en compte pour l’application de la sanction en cas de non dénonciation ? Celle de l’infraction ou bien celle de l’envoi de la contravention ? Après maintes et vaines recherches sur Internet, nous avons fini par appeler le 0811 10 20 30 en expliquant les raisons de notre appel. (Nous sommes une Société de 37 employés avec de nombreux déplacements dans toute la France)
Infraction le 14 décembre 2016 pour excès de vitesse limitée à 110 km/h, retenue pour 114. Date de l’avis de contravention le 05 janvier 2017. Nous fiant en toute bonne foi à la date de l’infraction ( 14 décembre), Nous réglons les 45 € par carte bancaire le 24 janvier 2017. ..... Et le 20 Avril 2017, Nous recevons notre 1ère sanction pour non dénonciation d’un montant de 450 €. Total de cette histoire, 495 € (parce que c’est une nouvelle amende qui s’ajoute à la 1ère) ... !!! Nous dénonçons, (depuis le 1er janvier 2017), comme la loi nous y oblige, mais depuis le 1er janvier, et pas depuis le 14 décembre !!!! LA LOI , C’EST LA LOI ;
Je suis chef d’entreprise et je me vois dans l’obligation de DENONCER un salarié qui a roulé à 1 Km/H au dessus de la vitesse autorisée.
Je pensais vivre au pays des droits de l’homme et ne pas avoir à recourir à des mesures nazies de dénonciation.
Je suis très étonnée que personne ne réagisse de façon énergique surtout en ces périodes d’élections.
Bonjour,
Suite à une infraction de l’un de nos collaborateurs le 30/12/2016 (avis du 10/01/2017) et n’ayant pas trouvé le décret de cette loi, je ne l’ai pas dénoncé.
Nous recevons maintenant une contravention de 450 €. Après des heures de recherche et un coup de fil à Antai qui me soutient que c’est l’avis qui compte mais sans pouvoir me le prouver officiellement ("cherchez sur legifrance" —> fait mais rien trouvé), je ne sais que faire.
Quel est votre avis ?
Merci
Mon employeur me demande une copie de mon permis de conduire afin de pouvoir remplir le formulaire en ligne sur le site ANTAI plus facilement à l’aide de mon numéro de permis de conduire.
Je ne suis pas contre le fait de lui montrer mon permis mais je ne veux pas que mon numéro de permis soit utilisé pour des infractions que je n’aurais pas commise.
D’après le texte de loi il doit me dénoncer en donnant mon identité et mon adresse mais pas forcément mon numéro de permis.
Suis-je dans l’obligation de lui donner ?
Je précise que j’utilise de temps en temps un véhicule de service (partagé avec d’autres collègues)
Obtenez un vrai permis de conduire enregistré en préfecture vous
êtes garanties d’obtenir votre permis de conduire voiture dans toutes les catégories.
Parce qu’aujourd’hui, nous voyons tous notre Etat a mis en place un système
de répression des usagers de la route en instaurant le permis a points
on perd notre permis pour un rien aujourdh’ui ; un feu rouge brûlé, une ceinture de sécurité oubliée ou mal attachée,
tu perds des points,ou ton permis.
D’autres en revanche ont obtenu leur code depuis longtemps
mais n’ont pas passés le permis depuis,ils se font recalés.
Vous avez un dossier en préfecture mais n’avez pas de permis ?
vous avez perdu tous vos points ? Vous souhaitez obtenir un permis de conduire ?
Votre permis a été annulé ? on vous l’a retiré etc...?conctez moi:dupontjacques74 chez gmail.com
Plusieurs d’entre vous pointent le pb des avis de contravention reçus par les employeurs depuis le 1er janvier pour des infractions routières commises avant le 1er janvier.
Le nouvel article L121-6 réprime le fait, par l’employeur, de ne pas dénoncer le salarié conducteur.
Ce texte instaure en fait une nouvelle infraction, dont l’auteur ne peut être que l’employeur.
La question est donc de savoir à quelle date cette infraction de non-dénonciation peut être établie/constatée/caractérisée, et non selon la date de l’infraction routière d’origine.
Or elle ne peut l’être à mon sens qu’à compter du moment où l’employeur se voit demander de dénoncer le salarié conducteur, et où il ne le fait pas.
Dans ces conditions, peu importe la date de l’infraction routière d’origine, tant qu’elle n’est pas prescrite (1 an).
L’employeur qui se voit réclamer le 1er avril le nom du salarié conducteur se rend coupable, s’il ne répond pas, de l’infraction de non dénonciation au terme du délai de 45 jours, soit le 15 mai, et ce que l’infraction routière d’origine ait été commise le 15 décembre ou le 20 janvier ...
La date de l’infraction routière d’origine est sans incidence, sur la date à laquelle l’infraction de non dénonciation est établie.
L’employeur qui a reçu un avis de contravention postérieur au 1er janvier, pour une contravention antérieure au 1er janvier, et qui n’a pas dénoncé son salarié, est donc à mon sens redevable de la contravention de 4è classe prévue pour l’infraction de non dénonciation.
Bonjour,
Je conduis un véhicule de fonction dont le représentant légal mentionné sur la CG et el PV est mon employeur. A aujourd’hui et ce depuis le 1er janvier 2017, j’ai eu 3 PV.
Les 3 PV n’ont pas été dénoncé par mon Employeur et par conséquence, il se voit réclamer, parce-ce qu’il n’a pas répondu à l’infraction de non dénonciation, une amende de 3x450€.
Suite à cette amende reçue (3x450€), il m’informe que cette amende est à ma charge. Il nous aurait, soi-disant, sensibilisé suite une information diffusée avec le PV l’infraction routière d’origine. Je n’ai depuis le 1/01/2017 jusqu’au 5/05/2017 eu aucune information me demandant de me dénoncer directement sur le site : www.antai.fr à sa place. (ainsi que mes collègues ayant comme moi un véhicule de fonction).
Jusqu’où peuvent aller les droits de employeur vis avis de ses employés nous obligeant à payer à sa place une amende reçue pour non dénonciation suite à une infraction routière d’origine ?
Mon employeur me demande expressément de payer les 3 amendes de 450€ chacune.
Merci pour votre retour.
Excellente semaine à vous.
J’ai été flashée le 26/01, la carte grise étant au nom de la société ils ont reçus l’amende directement.Après m’avoir fait passer en main propre l’avis, j’ai payer l’amende.Il n’a pas fait la dénonciation du conducteur et a donc reçu une amende qu’il me demande de payer.A t-il le droit de m’imposer de payer ?
si un employeur est seul dans l’entreprise, doit-il s’auto dénoncer ?
Travaillant dans transport (messagerie), cette lois est à mon avis inutile.
Le chauffard perd son permi, et sera remplacé dans la journée par un autre sous traitant payé au lance pierre et fera les mêmes infractions
Le problème n’est pas le chauffeur, mais l’entreprise qui par leur politique paye au colis des entreprises de sous traitante forcé de remplir au maximum pour être rentables (à leur charge salaire, charge, assurance, carburant et camion) leur camionnette qui frôle la surcharge.
Un colis livré c’est 2 euro environ.
Ces même chauffeurs doivent livrer 80 clients en moyen en 7 heurs en respectant les horaires.
80 clients en 7 heurs égale environ 5 minutes par clients si plusieurs kilomètres entre 2 clients cela réduit encore le temps.
Et cela pour 80 clients seulement, dans les village de campagne certain chauffeurs fond plus de 400 kilomètres par jour.
Pour moi, le chauffeur doit perdre ces points car il ne respectent pas le code de la route, mais l’entreprise a qui appartienne les colis devrais payé un plus contravention pour quelle remette sa politique en question, car il est flagrant que la sécurité et les vies humaines sont moin important que l’apa du gain.
L’article L121-6 ne semble concerner que les employeurs "personne morale". Qu’en est-il des employeurs, installés sous forme individuelle ?
Commentaire d’un auto entepreneur qui essaye d’échapper à une injustice..
Dans l’entreprise individuelle , il n’y a qu’une personne et c’est la personne physique , donc quand la personne reçoit un PV elle doit, si elle le reconnait l’infraction le régler comme toute personne physique.
Cela concerne en particulier les autoentrepreneurs dont l’activité est exercée sous forme de l’entreprise individuelle .
Une question a été posée au Sénat dans ce sens, elle est en attente de réponse
https://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ170801017.html
Il doit avoir confusion au CACIR de Rennes entre immatriculation INSEE et le registre des sociétés mais pour l’instant l’administration préfère collecter l’argent avec, qui plus est des imprimés pour le moins imparfaits.
Bonjour,
Je viens d’être confronté aux services suite à une contravention pour non dénonciation de conducteur ( 450 € ) que j’ai contestée immédiatement car l’infraction date du 08 Décembre 2016 mais ne nous a été signifiée que le 16 Février 2017. Et bien celle-ci est DUE ! Ce n’est pas la date de l’infraction mais bien la date d’édition du PV qui compte selon eux !!!
Bonne route à tous ! et bon courage
Bonjour,
je suis seule , je n’ai pas d’employer, dois je payer cette amende ?
bonjour,
j’ai reçu au nom de l’EARL la contravention pour non désignation de salarié pour une infraction routière. J’en suis la représentante légale. Je n’ai effectivement pas rempli le papier de dénonciation mais ait transmis le document à mon associé minoritaire, qui a de fait reconnu l’infraction en la payant par carte bancaire, comme indiqué sur l’avis de non désignation du salarié par l’entreprise.
D’ordinaire le paiement d’une infraction est considéré comme une preuve de la reconnaissance de cette infraction par la personne. Peut-il en être de même dans ce cas de figure, et puis-je dans ce cas contester la contravention sur ce motif ? Je n’ai pas dénoncé dans les formes demandées mais il a reconnu l’infraction puisqu’il l’a payé. D’autant que les formes ne concernaient pas le cas de figure de l’associé.
merci de votre réponse
j ai paye l amende par carte bleue donc mon nom apprait forcement
ils m ont quand meme envoye l amende de 450 ec est du racket
ou en etes vous dans votre cas
merci
Bonjour
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Bonjour à tous,
Une question m’est posée par l’entreprise mais je n’y trouve aucune réponse. La loi ne précise pas le cas et la jurisprudence n’a encore eu (à ma connaissance) à traiter de cette question.
Dans le cas où l’entreprise dénonce un salarié en infraction comme le veut la procédure, mais se rend compte plus tard que le salarié dénoncé n’est pas le bon, et qu’ainsi il perdera injustement des points sur son permis alors qu’il n’est pas fautif.
Y a t il un moyen de corriger la dénonciation a posteriori ?
Merci
Bonjour,
Je suis dans le cas où j’ai commis une infraction en Aout 2017 et je ne fais plus partie de la société depuis décembre 2017.
L’adresse de la carte grise n’ayant pas été modifié suite au changement d’adresse de la société, l’amende n’as pas été reçus dans le temps et donc a été majorée.
Mon ancien employeur m’a contacté pour payer cette amende.
Est-ce que je suis obligé de payer cette amende ne faisant plus partie de l’entreprise ? Si oui, de quel montant ?
Je vous remercie.