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Accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées et partage des avantages découlant de leur utilisation : qu’est-ce donc au juste ? Par Laurent Thibault Montet, Docteur en droit.
Parution : jeudi 16 janvier 2025
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La Convention sur la Diversité Biologique (CDB), cette dernière a été adoptée en 1992 et a pour ambition la conservation de la diversité biologique [1], « à l’utilisation durable de ses éléments et au partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques » [2]. L’Accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées et partage des avantages découlant de leur utilisation (ci-après APA) se réfère spécifiquement à l’article 15 de la Convention, qui établit que les États ont le droit souverain de déterminer l’accès à leurs ressources génétiques et doivent s’efforcer de créer des conditions favorables pour faciliter cet accès, tout en assurant un partage équitable des bénéfices résultant de leur utilisation.
Quel lien il y a-t-il entre la Convention sur la Diversité Biologique et le protocole de Nagoya ?

Le protocole de Nagoya est un accord complémentaire à la Convention sur la diversité biologique (CDB). En effet, adoptée en 1992, la CDB vise (notamment) la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable de ses composants, etc.
Ainsi, adopté en 2010, le protocole de Nagoya, met en œuvre le troisième objectif de la CDB en établissant des règles claires pour l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages (APA), renforçant ainsi la mise en œuvre de la CDB.

Pour rappel, les objectifs principaux de la CDB sont :
1. Conservation de la biodiversité [3] ;
2. Utilisation durable [4] ;
3. Partage des avantages [5].

La loi n°2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages autorise la France a ratifié [6] le protocole de Nagoya. Cette loi a permis la mise en place de mesures déclinant les trois piliers [7] du protocole de Nagoya, instaurant ainsi un dispositif national d’accès et de partage des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles associées (dispositif APA). L’article 37 de la loi n°2016-1087, crée la Section 3 au chapitre II, Titre Ier, du Livre IV de la partie législative du Code de l’environnement relatif à l’accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées et partage des avantages découlant de leur utilisation (Articles L412-3 à L412-20) complétée par le décret n°2017-848 qui insère dans la partie réglementaire du code précité les articles R412-1 à D412-41.

Dès lors, le Code de l’environnement [8] pose le cadre juridique (en droit interne) de la question de l’accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées, ainsi que le partage des avantages devant en découler de leur utilisation.
Il définit des termes clés [9] comme l’utilisation des ressources génétiques et le partage des avantages ; prescrit les modalités des procédures de déclaration [10] et d’autorisation [11] pour accéder aux ressources, incluant les conditions spécifiques et les délais d’instruction [12].

Le consentement préalable des communautés d’habitants [13] est requis pour l’utilisation des connaissances traditionnelles, avec des modalités de consultation [14] et de partage des avantages [15]. Des dispositions spécifiques [16] sont prévues pour les collectivités d’outre-mer, leur permettant d’exercer les fonctions de l’autorité administrative compétente [17]. Quid de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) ?

L’Office Français de la Biodiversité (OFB) est un établissement public français dédié à la protection et à la gestion de la biodiversité [18].
Il est chargé de contrôler et surveiller la mise en œuvre des réglementations APA. Les agents de l’OFB peuvent effectuer des inspections pour s’assurer que les utilisateurs respectent les obligations légales. En outre, conformément à l’article L412-8.VI du Code de l’environnement, Police de l’Environnement : L’OFB exerce des missions de police de l’environnement pour lutter contre les infractions liées à la biodiversité. À ce titre, il a une redistribution juste et équitable des avantages financiers, en tenant compte de la biodiversité des outre-mer et des territoires qui ont contribué à la conservation des ressources génétiques.

I. Les activités exclues de l’APA et celles qui relèvent d’un régime spécifique.

L’APA n’a pas vocation à soumettre toutes les activités en lien avec la question des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles. En effet, certaines activités sont exclues alors que d’autres ont un régime plus spécifique.

A. L’article L412-5.II du Code de l’environnement liste les activités exclues de l’APA.

B. L’article L412-5.III du Code de l’environnement liste les ressources génétiques qui relèvent de régimes spécifiques et ne sont pas soumises régimes des collections [22] (art. L412-6 du Code de l’environnement.) et aux procédures déclaratives (art. L412-7 du Code de l’environnement.)

II. Bréviaire de la mise en œuvre de l’APA.

Afin de faciliter la lisibilité de la présentation sommaire de la mise en œuvre de l’APA, ce dispositif sera appréhendé à la lumière de ses deux principaux piliers.

A. L’accès et utilisation des ressources génétiques.

Le Code de l’environnement établit les conditions d’accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées, en définissant des procédures de déclaration et d’autorisation pour leur utilisation, tout en assurant un partage juste et équitable des avantages découlant de cette utilisation.

L’accès aux ressources génétiques est encadré par des règles strictes pour assurer un partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (art. L412-8.II du Code de l’environnement) :

Procédures Déclaratives

Procédures d’Autorisation

Partage des Avantages

Utilisation des Connaissances Traditionnelles (art. L412-4.2° du Code précité).
L’utilisation des connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques est encadrée par des règles spécifiques pour protéger les droits des communautés d’habitants et assurer un partage juste et équitable des avantages.

Règles de Conformité.
Les règles de conformité relatives à l’utilisation des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles associées sont établies pour garantir que les utilisateurs respectent les obligations légales et réglementaires :

B. Rôle des communautés d’habitants et des collectivités d’outre-mer.

Le consentement préalable des communautés d’habitants est requis pour l’utilisation des connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques. Des dispositions spécifiques permettent aux collectivités d’outre-mer d’exercer les fonctions de l’autorité administrative pour les demandes d’accès et d’utilisation sur leur territoire.

Consultation des Communautés d’Habitants (art. L412-11.5°).
Les communautés d’habitants jouent un rôle central dans la gestion et l’utilisation des connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques.

Procédure de Consultation

Autorisation et Conditions

Modifications et Suivi

Les collectivités d’outre-mer exercent des responsabilités spécifiques (art. L412-15) en matière de gestion des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles associées.

Laurent Thibault Montet, Docteur en droit.

[1Selon l’article 2 de la CDB, la diversité biologique, ou biodiversité, est définie comme « variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie. Cela comprend la diversité au sein des espèces, entre les espèces ainsi que celle des écosystèmes ».

[2article 1 de la Convention sur la diversité biologique (CDB).

[3Protéger les écosystèmes, les espèces et les ressources génétiques.

[4Utiliser les ressources biologiques de manière à ne pas les épuiser à long terme.

[5Assurer un partage équitable des bénéfices issus de l’utilisation des ressources génétiques.

[6Article 46 de la loi n°2016-1087 : « Est autorisée la ratification du protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation relatif à la convention sur la diversité biologique, signé par la France le 20 septembre 2011 ».

[7Pour rappel, les 3 piliers du protocole de Nogoya sont : Accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées ; Partage des avantages ; Conformité (« Les États parties doivent adopter des mesures pour s’assurer que l’accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées, utilisées sous leur juridiction, est conforme aux réglementations internes d’accès et de partage des avantages des pays fournisseurs »).

[8Articles L412-3 à L412-20 et R412-1 à D412-41 du Code de l’environnement.

[9Article L412-4 du Code de l’environnement.

[10Articles L412-7 et R412-12 à R412-17 du Code de l’environnement.

[11Articles L412-8 et R412-18 à R412-27 du Code de l’environnement.

[12Conditions spécifiques et délais d’instruction pour les déclarations : Articles L412-7, R412-14 (Délai pour compléter une déclaration incomplète et délivrance du récépissé.), R412-15 (Transmission et publication des récépissés de déclaration.) ; Conditions spécifiques et délais d’instruction pour les autorisations : Articles L412-8, R412-19 (Délai pour examiner la complétude du dossier et notifier le délai pour parvenir à un accord sur le partage des avantages.), R412-22 (Délai pour statuer sur la demande après accord sur le partage des avantages.), R412-24 (Transmission et publication des autorisations délivrées.)

[13Code de l’environnement, articles L412-9 (Soumission de l’utilisation des connaissances traditionnelles à une autorisation après consentement préalable des communautés d’habitants concernées.), L412-10 (Désignation d’une personne morale de droit public pour organiser la consultation des communautés d’habitants.), L412-11 (Étapes de la consultation des communautés d’habitants et obtention du consentement préalable.), R412-28 (Demande d’autorisation pour l’utilisation des connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques.), R412-29 (Transmission de la demande à la personne morale de droit public pour consultation des communautés d’habitants.), R412-31 (Calendrier et modalités de la consultation des communautés d’habitants.), R412-33 (Négociation et signature du contrat de partage des avantages après consentement préalable des communautés d’habitants.)

[14Modalités de consultation : Code de l’environnement, articles L412-10 (Désignation d’une personne morale de droit public pour organiser la consultation des communautés d’habitants.), L412-11 (Étapes de la consultation des communautés d’habitants.), R412-29 (Transmission de la demande à la personne morale de droit public pour consultation des communautés d’habitants.), R412-31 (Calendrier et modalités de la consultation des communautés d’habitants.)

[15Modalités de partage des avantages : articles L412-4 (Définitions et modalités générales du partage des avantages.), L412-8 (Conditions d’autorisation et partage des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.), L412-9 (Partage des avantages découlant de l’utilisation des connaissances traditionnelles associées.), R412-12 (Modalités générales de partage des avantages. ), R412-20 (Contrat de partage des avantages et seuil financier.), R412-24 (Transmission et publication des autorisations et contrats de partage des avantages.), R412-33 (Négociation et signature du contrat de partage des avantages après consentement préalable des communautés d’habitants.)

[16Articles L412-15 (Possibilité pour les conseils régionaux de la Guadeloupe et de La Réunion, les assemblées de Guyane et de Martinique, et le conseil départemental de Mayotte d’exercer les fonctions de l’autorité administrative pour les demandes d’accès et d’utilisation des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles associées concernant leur territoire.), R412-17 (Exercice du rôle du ministre chargé de l’environnement par les conseils régionaux de Guadeloupe et de La Réunion, les assemblées de Guyane et de Martinique, et le conseil départemental de Mayotte pour l’application des procédures déclaratives.), R412-27 (Exercice du rôle du ministre chargé de l’environnement par les conseils régionaux de Guadeloupe et de La Réunion, les assemblées de Guyane et de Martinique, et le conseil départemental de Mayotte pour l’application des procédures d’autorisation.), R412-30 (Désignation de la personne morale de droit public pour organiser la consultation des communautés d’habitants en Guyane et aux îles Wallis et Futuna.), R412-37 (Exercice du rôle du ministre chargé de l’environnement par l’assemblée de Guyane pour l’application des règles de conformité relatives à l’utilisation des connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques.)

[17Ministère de la Transition Écologique et Solidaire (MTES) : l’autorité principale pour les questions relatives à l’APA. Il est responsable de la délivrance des autorisations et des déclarations pour l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages ; Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) : impliqué dans la déclaration de conformité (« due diligence ») pour les projets de recherche financés par des fonds publics ou privés. Les utilisateurs doivent faire preuve de diligence nécessaire pour s’assurer que leurs activités de recherche et développement respectent les réglementations APA. Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation : Peut être impliqué pour les ressources génétiques agricoles et les espèces végétales cultivées, notamment celles relevant du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (TIRPAA). Ministère des Solidarités et de la Santé : Pour les ressources génétiques humaines et les pathogènes humains, ce ministère est compétent, notamment pour les ressources collectées par les laboratoires chargés de la surveillance microbiologique et conservées dans une collection nationale de ressources biologiques d’intérêt pour la santé publique. Autorités locales et régionales : Dans certains cas, les autorités locales et régionales peuvent également être impliquées, notamment pour les ressources génétiques prélevées dans des parcs nationaux ou des réserves naturelles.

[18Missions et rôles : conservation de la Biodiversité, Gestion des Espaces Naturels (L’OFB gère des espaces naturels protégés, tels que les parcs nationaux et les réserves naturelles), Recherche et Expertise, Sensibilisation et Éducation, Police de l’Environnement : L’OFB exerce des missions de police de l’environnement pour lutter contre les infractions liées à la biodiversité.

[19Voir annexe de l’arrêté du 3 septembre 2019 relatif aux espèces modèles.

[20Exemple pris dans « Questionnements APA non-résolus et études de cas pratiques » : Fermentation du manioc en Afrique, Culture en terrasses en Asie, Utilisation des plantes médicinales en Amazonie, Apiculture traditionnelle au Moyen-Orient, etc.

[21Exemple pris dans « Questionnements APA non-résolus et études de cas pratiques » : Échange de semences traditionnelles (Les agriculteurs d’une communauté échangent des semences de variétés locales de maïs, de haricots ou de riz pour maintenir la diversité génétique et améliorer la résilience des cultures.), Partage de plantes médicinales (Les guérisseurs traditionnels partagent des plantes médicinales et leurs connaissances sur leurs usages thérapeutiques avec d’autres membres de la communauté. Ces échanges permettent de préserver et de transmettre les savoirs ancestraux sur les plantes médicinales.), Transmission de techniques de pêche traditionnelle (Les pêcheurs d’une communauté côtière enseignent aux jeunes générations les techniques de pêche durable et les connaissances sur les cycles de reproduction des poissons. Ces pratiques permettent de préserver les ressources halieutiques et de maintenir les traditions locales.), etc.

[22Conformément à l’article L412-4.8° du Code de l’environnement, la collection est Un ensemble d’échantillons de ressources génétiques prélevés et les informations y afférentes, rassemblés et stockés, qu’ils soient détenus par des entités publiques ou privées.

[23Exemple pris dans « Questionnements APA non-résolus et études de cas pratiques » : Blé (Utilisé pour la production de farine et de divers produits alimentaires. Recherches sur la résistance aux maladies et l’amélioration des rendements.), Riz (Cultivé principalement en Asie pour l’alimentation humaine. Études sur la tolérance à la sécheresse et l’amélioration de la qualité nutritionnelle.), Maïs (Utilisé pour l’alimentation humaine et animale, ainsi que pour la production de biocarburants. Recherches sur la résistance aux ravageurs et l’optimisation des rendements.), Pomme de terre (Cultivée pour la consommation directe et la transformation industrielle. Études sur la résistance aux maladies et l’amélioration des qualités culinaires.), Tomate (Utilisée dans de nombreux plats et produits transformés. Recherches sur la résistance aux maladies et l’amélioration des qualités gustatives.), Soja (Utilisé pour l’alimentation humaine et animale, ainsi que pour la production d’huile. Études sur la tolérance aux herbicides et l’amélioration des rendements.), Vigne (Cultivée pour la production de raisins de table et de vin. Recherches sur la résistance aux maladies et l’amélioration des qualités organoleptiques.), Pommier (Cultivé pour la production de pommes. Études sur la résistance aux maladies et l’amélioration des qualités gustatives et de conservation.)

[24Exemple pris dans « Questionnements APA non-résolus et études de cas pratiques » : Teosinte (Zea spp.) apparentée au maïs (Zea mays) et utilisée pour améliorer la résistance aux maladies et aux conditions environnementales du maïs cultivé. Oryza rufipogon apparentée au riz cultivé (Oryza sativa) et source de gènes pour la tolérance à la salinité, la résistance aux maladies et l’amélioration de la productivité. Solanum pimpinellifolium apparentée à la tomate cultivée (Solanum lycopersicum) et utilisée pour introduire des traits de résistance aux maladies et d’amélioration de la qualité des fruits…

[25Exemple pris dans « Questionnements APA non-résolus et études de cas pratiques » : Pin sylvestre (Pinus sylvestris) utilisé pour la production de bois de construction, de pâte à papier et de résine et sélectionné pour sa croissance rapide, sa résistance aux maladies et sa tolérance aux conditions climatiques variées. Chêne pédonculé (Quercus robur) utilisé pour la production de bois de haute qualité pour la menuiserie, la tonnellerie et la construction et sélectionné pour sa durabilité, sa résistance aux maladies et sa capacité à s’adapter à différents types de sols…

[26Exemple pris dans « Questionnements APA non-résolus et études de cas pratiques » : Virus de la grippe aviaire (Influenza A) : Collecté pour surveiller les épidémies chez les volailles et prévenir la transmission aux humains. Utilisé pour développer des vaccins et des stratégies de contrôle. Bactérie Xylella fastidiosa : Collectée pour surveiller et lutter contre les maladies qu’elle cause chez les plantes, comme la maladie de Pierce chez la vigne et le dépérissement des oliviers. Utilisée pour développer des méthodes de détection et des stratégies de gestion. Etc.

[27Exemple pris dans « Questionnements APA non-résolus et études de cas pratiques » : Virus SARS-CoV-2 : Collecté pour surveiller et comprendre la pandémie de COVID-19. Utilisé pour développer des vaccins, des traitements antiviraux et des tests de diagnostic. Bactérie Mycobacterium tuberculosis : Collectée pour surveiller et lutter contre la tuberculose. Utilisée pour développer des vaccins, des traitements et des tests de diagnostic. Etc.

[28Contenu indicatif : Informations Générales (Nom de l’Organisation/Institution, Adresse, Personne de Contact, …), Description de la Ressource Génétique (Type de Ressource, Nom Scientifique, Nom Commun, Consentement Préalable en Connaissance de Cause, Etc.), Objectif de l’Utilisation, etc.

[29Ministre Chargé de la Recherche (art. D412-39.I) : Pour les travaux de recherche impliquant l’utilisation de ressources génétiques et de connaissances traditionnelles associées, les déclarations doivent être faites au ministre chargé de la recherche. Ministre Chargé de l’Environnement (art. D412-39.II.1°) : Pour le développement final d’un produit élaboré grâce à l’utilisation de ressources génétiques ou de connaissances traditionnelles associées, les déclarations doivent être faites au ministre chargé de l’environnement.

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