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La seule, la vraie l’unique question qui apparaît proche de faits dans ce texte c’est celle concernant les propos du cinéaste. Mais encore, on ne sait pas ici ce qu’il a vraiment dit.
Tout le reste, malheureusement, ici n’est que suppositions, interprétations, suggestions et sous-entendus. Rien de concret si ce n’est la citation d’une couverture de journal qui émet une hypothèse et des propos rapportés par des personnes plaidants pour une cause. Le procédé me semble très maladroit et il faut être complaisant pour lui trouver l’ombre d’un fondement. Ca ressemble à de l’intox.
On peut se laisser aller sur bien des sujets et je trouve qu’ici on en a une belle illustration. On part d’une question, par exemple : "Comment faire entrer ce fil dans le chas de cette aiguille ?" Et on trouve à redire sur la provenance de l’aiguille : "Elle serait (serait !) faite du métal d’un avion de combat." Et nous voilà partis sur les grandes guerres et leurs horreurs, avec l’idée que certaines doivent pourtant bien être justes, malgré la mort de tous les innocents dont on n’imagine pas être. Quant au fil, il viendrait (viendrait !) du petit vêtement d’un enfant dont on ignorerait (!) la terrible destinée." Et nous voici embarqués sur les chemins des larmoiements. En fait, que je vous dise, pour glisser le fil dans le chas de l’aiguille, il faut avoir de bons yeux, compter sur un coup de bol ou mettre des lunettes...
Souvent, l’art de détourner les sujets, c’est celui de faire feu de tout bois. Le choix peut être à celui qui souhaite animer son feu de choisir son bois, n’est-ce pas. Et quand il n’y en a pas, à défaut d’arbre on invente une forêt et avec tout cela, on démontre qu’il peut bien en rester des brindilles, ce qui serait un début de preuve sur le fait qu’il y a bien eu possiblement un arbre. Hein, c’est un début de preuve, ça.
Mais dans l’affaire citée par l’auteur, le tribunal n’a qu’à traiter la question de savoir si oui ou non les propos de Tavernier relèvent de la liberté d’expression sur une oeuvre cinématographique ou de l’outrage. Le tribunal peut se prononcer sans aller sur le reste des élucubrations. Et c’est d’ailleurs ce qu’il est parti pour faire, sans grand bruit. Pour en savoir plus sur les propos exacts de B. Tavernier qui s’exprime clairement sur le personnage du film, et sur le procès pour outrage : cet article fait l’état de la situation. C’est tout.