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Madame, Monsieur,
Votre analyse appelle 3 remarques de ma part.
1) Il semble que vous ayez lu trop rapidement mon article. En effet, si je cite Amélie Nothomb, je précise également que tout changement n’est pas à prendre à la légère, ce qui exclut ipso facto toute contradiction.
2 ) Au nom de l’authenticité dont vous parlez, faut il inciter des personnes dont le prénom est ridicule, imprononçable ou démodé à renoncer à toute modification ? Une telle position est en contradiction même avec la psychologie élémentaire qui présuppose de se mettre au moins 5 minutes à la place de celui qui souffre. Jusqu’à présent, tous mes clients ont été pleinement épanouis après leur changement d’état civil.
3 ) Certaines personnes viennent me consulter après avoir recueilli l’avis de psychologues, psychiatres ou éminents psychanalystes. C’est sur les conseils de leur médecin qu’ils souhaitent effectuer un changement de prénom et/ou nom. Je vous précise que certains clients ont muri leur décision 3, 5 voire 7 ans avant d’entreprendre toute démarche. Enfin, avocat à la Cour, je suis tenu de respecter des règles de déontologie qui m’imposent d’agir avec dignité : il ne s’agit pas d’exploiter la fragilité d’une personne vulnérable. D’ailleurs, dans tous mes articles publiés sur le village de la justice, j’insiste sur la nécessité de mieux protéger les plus fragiles.
Je vous inviterais en conséquence à prendre le temps de lire avant de porter un jugement : toute erreur résulte de la précipitation...