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Un enfant doit-il subir les conséquences des circonstances dans lesquels il a été conçu ?
Oui, selon Monsieur le Docteur qui aurait certainement apprécié de voir un enfant retiré au couple avec lequel il a vécu 6 mois pour rejoindre le service de l’adoption italien, endroit merveilleux à n’en pas douté.
Autre suggestion : le renvoyer en Russie avec une carte de Sibérie, une photo de Poutine, 3 roubles et bonne chance...
Sérieusement, cet article est surprenant tant son orientation est grossière. Il est difficilement compréhensible qu’une personne se présentant comme Docteur en droit puisse confondre à ce point le fait générateur de l’affaire – la vente d’un enfant – et la question portée par la requête touchant aux conséquences pour l’enfant.
D’ailleurs Monsieur le Docteur ne semble pas gêné par la multiplicité des ses évidentes contradictions.
Il affirme d’abord en titre que « La CEDH valide la vente d’enfant » avant de se lamenter du fait que la cedh « La vente d’enfant ne la choque pas, elle ne sourcille pas, elle précise que ce n’est pas son affaire. »
En suivant ce raisonnement d’une rare finesse, nous déduirons que lorsque les autorités enregistrent la déclaration de naissance d’un enfant conçu lors d’un viol, elles le dépénalise en même temps...
« cet arrêt est une incitation au trafic international d’enfant ; il retire aux Etats les motifs et les moyens de s’y opposer. »
Le vendeur est dans l’illégalité, l’acheteur est dans l’illégalité, et donc nous devrions sanctionner... l’enfant !
Une autre contradiction peut-être ? « On peut penser au contraire que les enfants GPA auront de bonnes raisons de se révolter contre leurs acquéreurs pour avoir exploité leurs parents puis les en avoir privés. » alors que, un peu plus tôt, « La société explique avoir acheté des gamètes humains puis loué une mère porteuse. »
Bien sûr, il est certain que les individus qui vendent leurs gamètes ou louent leurs corps pour quelques roubles doivent être considérés comme des parents plus en mesure de prendre soin de l’enfant que le couple italien.
Un docteur en droit mon dieu...