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Bonjour,
Bon article, intéressant. Je me retrouve bien dans la situation que vous décrivez : Master 2 de Droit obtenu mi 2013 en apprentissage, et d’importantes difficultés pour trouver un travail ensuite.
Mais je souhaite revenir sur plusieurs points que vous analysez, avec lesquels je suis en désaccord.
Le premier étant le voyage à l’étranger. Je suis parti 8 mois au bout du monde à l’issue de mon M2. Le droit ne s’exporte pas, j’ai donc travaillé, mais pas dans mon domaine. Et même si c’était une expérience merveilleuse d’un point de vue personnel (nous voyons la vie autrement), j’ai bien eu le temps de me rendre compte, plus d’un an après mon retour, que c’était probablement la pire erreur de toute ma vie sur un plan professionnel. Car le droit est un domaine qui évolue à une vitesse folle. A mon retour, je n’avais pas fait de droit pendant environ un an (je suis parti quelques mois après la fin de mon M2, le temps de tout préparer). Et ça, ça effraie les entreprises et les recruteurs : ils me voyaient comme étant has-been. Le voyage à l’étranger est quelque chose que je déconseille pour les juristes. Au contraire, si l’étudiant a fait une école de commerce... Là, c’est une expérience qui peut être vendue !
A mon retour j’ai passé près d’un an à moisir chez moi sans trouver de travail. J’enchainais les petits boulots (certains à l’usine, d’autres plus intéressants comme... facteur). Cet été, j’ai trouvé un petit boulot, à peine à mi temps et payé 400€ par mois, dans une juridiction, qui stimulait mon esprit juridique, mais qui n’était pas vivable à moyen terme (puisque je n’avais plus le droit au chômage, et pas non plus au RSA activité, erreur d’avoir travaillé un mois à la Poste juste avant).
Alors j’ai pris les devants, j’ai dépensé 700€ pour m’inscrire à l’IEJ et pour bénéficier d’une convention pour un stage de 6 mois, notamment en payant une mutuelle étudiante dont je ne bénéficie même pas dans les faits (étant parti à l’étranger plus de 6 mois je n’existe pas dans les fichiers de la CPAM et donc pas dans ceux de la SMEREB). J’ai entamé un stage très intéressant en novembre et j’en suis à la moitié. J’ai donc nettement revu mes prétentions à la baisse (et ce n’est pas facile), mais je profite au maximum de ce stage pour devenir le plus opérationnel possible et pour remettre mon CV "à jour". Avec ce stage, mon apprentissage d’un an, mon voyage à l’étranger (que je pourrai peut être enfin vendre) et mes expériences associatives, je me dis que je pourrai enfin prétendre à un "vrai" CDD. Je garde toujours le même objectif à terme (juriste d’entreprise), mais en prenant une route détournée. Tout en prenant une bouffée d’oxygène au passage. Je pense qu’un stage peut être bien valorisé auprès des futurs recruteurs, à condition de bien savoir le vendre.
Quoi qu’il en soit la route est difficile, nous sommes bien d’accord !