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Vous avez raison de souligner ce point, et on a peine à croire les représentants de la profession d’avocat lorsqu’ils soutiennent que 2 avocats + 1 notaire ne coûteront pas plus cher qu’1 avocat + 1 juge (dans l’hypothèse d’un divorce réellement consenti et sans bien immobilier, naturellement).
Pour les époux, ce sera même payer plus pour gagner moins de garanties. Payer plus puisque chacun devra, outre le notaire, payer son avocat qui, sauf à faire de la figuration, aura plus de travail (échanges avec le confrère adverse et rendez-vous communs) que n’en a actuellement l’avocat unique de deux époux consentants. Pour moins de garantie puisque le notaire (payant), qui ne verra pas les époux, ne fera qu’un contrôle formel, tandis que le juge (gratuit), qui reçoit les époux séparément puis ensemble, s’assure en outre de leur consentement et veille à la préservation des intérêts des enfants, avant de bénir leur désunion.
Et, dans l’hypothèse de deux époux bénéficiaires de l’AJ, ça devrait couter à l’État (outre en principe l’indemnité versée par lui au notaire) l’équivalent de 60 UV (30 pour chaque avocat) au lieu de 50 UV (payés actuellement à l’avocat unique des deux bénéficiaires). A moins, bien entendu, que le décret annoncé réduise le montant des indemnités, douchant ainsi l’enthousiasme d’une partie de la profession d’avocat pour cette peu judicieuse déjudiciarisation.
Sans parler du coût induit (pour les ex-époux ou pour l’État) par les contentieux après-divorce qui, selon nombre de spécialistes, ne manqueront pas de se multiplier.