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Merci pour cet article, documenté, précis et réfléchi… par conséquent très intéressant.
Les bonnes questions sont posées. Comme vous le dites, il va falloir trancher…
Le point central, reste de savoir si la fonction de conciliation a vocation à relever de la juridiction… ou de s’en extraire.
Le conciliateur se distingue de son confrère le médiateur en un point essentiel : il se qualifie « de justice ». Auxiliaire de justice assermenté, il doit justifier d’une expérience en matière juridique d’au moins 3 ans. Le second se défend de relever d’une quelconque autorité, se targuant de représenter l’unique réelle alternative à la justice.
L’un suppose qu’une formation initiale et/ou continue en droit soit une qualité requise, lorsque l’autre rabâche à qui veut l’entendre que ni l’expertise juridique, ni la connaissance du domaine dans lequel se situe le litige, ne constituent un avantage en soi (encore moins un prérequis), puisque son action porte avant tout sur la relation entre les individus.
Quelle est l’approche la plus pertinente ? Un médiateur social obtient-il de meilleurs résultats qu’un conciliateur de justice ? Le débat reste ouvert… la réponse risquant, qui plus est, de varier, que l’on se place en regard des attentes de la justice, de l’individu ou de la société.
La médiation, originaire de la société civile, est une démarche citoyenne qui participe aux fondements de la vie sociale. Son objectif reste avant tout la reprise du dialogue (en cela, elle n’a rien de juridique). Au delà de la simple volonté « d’arranger les choses », elle porte une valeur pédagogique dans le sens ou elle incite chacun à réfléchir sur son rapport à l’autre. Elle offre un espace de créativité qui permet aux acteurs d’imaginer et mettre en place des solutions pour « vivre ensemble malgré les différences ».
En cela, la médiation serait-elle un MACM (Mode Agile de Compréhension Mutuelle) ?
Digression…
Alors, confusion des genres entre conciliation et médiation ?
Oui, c’est une évidence : demandez à quiconque de vous expliquer la différence…
Et comme vous le dites, c’est dommageable… pour tout le monde.
Entérinons le fait que le conciliateur de justice, autorité publique naturelle, reste un juriste avant tout, offrant aux justiciables une réponse « douce » en application de la loi. Ou, a contrario, concilions l’utile à l’utile en considérant le « conciliateur-médiateur » comme le principal artisan d’une réelle alternative à la procédure judiciaire.
Dans les deux cas, dotons le conciliateur des outils (pouvoir d’action, formation/compétence, etc.) lui permettant d’exercer efficacement sa mission.
Guillaume Coudray