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Partant de la fameuse banderole (reprise d’une couverture de presse n’ayant d’ailleurs donné lieu à aucune poursuite), cet article qui se veut juridique n’a aucune valeur.
La Ligue des Droits de l’Homme ne répond pas par "l’affirmative" à la question de savoir si l’on peut ou pas insulter le Chef de l’Etat : elle se borne justement à contester que cette banderole présente un caractère insultant et l’usage détourné de la Loi pour en poursuivre les auteurs.
Et l’auteur de cette tribune d’en déduire que la Ligue en admet le caractère "militant" manifestement présenté comme une faute...
Non, on ne peut pas impunément "insulter" le Chef de l’Etat, tout comme insulter n’importe quel citoyen. En revanche, rien n’interdit d’user d’humour, de sarcasmes, de détournements, pour critiquer une personne publique - serait-elle Chef de l’Etat -, ses idées, la politique qu’elle mène ou prône ; et ce, à des fins militantes ou autres. Le Parquet de Toulouse a d’ailleurs classé sans suite ce "dossier" tant "l’enquête", débutée par une obligation de décrocher cette fameuse banderole, suivie des quatre heures de garde à vue de son auteur, était absconse.
Il n’est pas non plus interdit de détourner une argumentation pseudo-juridique à des fins militantes, mon cher Confrère ; vous en apportez la preuve...