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Dans un commentaire sur un réseau social, un avocat écrit à propos de la reconnaissance du droit à la médiation : "Parler d’une liberté nouvelle pour justifier une obligation procédurale supplémentaire et un coût supplémentaire….. !?!? Et de surcroît mettre à l’index le justiciable qui a recours au juge parce qu’il n’est pas assez maître de ses émotions !"
Voici des arguments qui, dans la sincérité de l’auteur, véhiculent des biais d’observation et, partant, de raisonnement. Il est dés lors difficile de contre-argumenter de manière performante afin de faire changer de point de vue. Je vais quand même tenter une démonstration pour toucher les habitudes de pensée et toutes convictions préexistantes. La question est cependant : êtes vous prêt à considérer les avantages d’une approche qui permet de faire évoluer la culture sociétale ?
L’interprétation de juriste reflète une posture encore ancrée dans les conceptions qui freinent le recours préférentiel à la médiation. Elle était déjà présente dans des polémiques initiales de la médiation professionnelle (https://www.dailymotion.com/video/x8rwbn). Il s’agit d’une approche qui défend les pratiques des systèmes procéduraux et des aléas judiciaires plutôt que les intérêts réels des personnes en situation de conflit. Ainsi, la médiation serait une "obligation procédurale" et un "coût supplémentaire", alors qu’en réalité elle est une innovation pour un meilleur exercice de la liberté relationnelle.
En effet, les différends réglés par la médiation sortent du champ judiciaire et donc ne sont plus coûteux en termes de recours multiples qui participent à la gestion des différends (notez : "gestion" => rentabilisation spéculative. Ainsi, la médiation réduit considérablement les coûts sociétaux, en plus des coûts personnels et de la charge émotionnelle.
A cela s’ajoute une observation de sens, plutôt que la considération spéculative laquelle vraiment secondaire. L’essentiel réside dans ce que permet la médiation - je parle de la médiation professionnelle, pas des pratiques confessionnelles et autres approches traditionnelles auxquelles vous faites sans doute référence - elle permet une extension de la liberté de décision et c’est vrai, les juristes sont peu à être formés à cela (www.epmn.fr), puisque leur formation de base leur apprend à se substituer aux personnes considérées comme des justiciables, c’est-à-dire des personnes qui doivent à un moment donné de leur vie se soumettre à une autorité et abandonner leur liberté de décision...