pourvoi et défaut de qualité à agir

J'ai en ce moment une question qui me trotte dans la tête.
Prenez le titulaire d'une marque.
Il s'aperçoit de violation à son droit.
Il agit donc en contrefaçon.
Imaginez que la CA vienne de rendre son verdict.
L'arrêt est exécutoire.
Un pourvoi en cassation est formée.
Imaginons maintenant que la marque est en réalité nulle.
Un autre procès a révéler ce vice.
La marque est réputée n'avoir jamais existé.
Le titulaire n'a donc pas qualité pour agir en contrefaçon.
Sachant que quoiqu'il arrive une décision juridique définitive ne pourra être remis en cause même si on se rend compte ultérieurement que le demandeur n'avait pas qualité pour agir (car il n'était pas titulaire d'une marque)
force de la chose jugée
Sachant que s'il n'y avait pas encore de décision exécutoire, une fin de non recevoir aurait pu être soulevé pour défaut de qualité à agir.
qu'advient il en l'espèce, où l'on a une décision exécutoire, l'arrêt de la CA, mais qu'un pourvoi a été formé.
Peut on toujours arguer du défaut de qualité à agir?
J'ai des propositions:
- le défaut de qualité à agir est pris en compte dans la recevabilité du pourvoi? (dans ce cas pourriez vous me donnez le fondement)
- Il faut attendre un hypothétique renvoi auprès d'une autre CA pour cette fois soulever une fin de non recevoir pour défaut de qualité à agir.
Ou une autre solution toute simple auquel je n'ai pas pensé.
J'ai cherché en vain dans plusieurs manuels de procédure civil et j'ai aussi épluché le CPC (et non plus le NCPC lol). Bref c'est un point de détail, mais en tout cas, ça me perturbe
Merci pour vos réponses
Prenez le titulaire d'une marque.
Il s'aperçoit de violation à son droit.
Il agit donc en contrefaçon.
Imaginez que la CA vienne de rendre son verdict.
L'arrêt est exécutoire.
Un pourvoi en cassation est formée.
Imaginons maintenant que la marque est en réalité nulle.
Un autre procès a révéler ce vice.
La marque est réputée n'avoir jamais existé.
Le titulaire n'a donc pas qualité pour agir en contrefaçon.
Sachant que quoiqu'il arrive une décision juridique définitive ne pourra être remis en cause même si on se rend compte ultérieurement que le demandeur n'avait pas qualité pour agir (car il n'était pas titulaire d'une marque)
force de la chose jugée
Sachant que s'il n'y avait pas encore de décision exécutoire, une fin de non recevoir aurait pu être soulevé pour défaut de qualité à agir.
qu'advient il en l'espèce, où l'on a une décision exécutoire, l'arrêt de la CA, mais qu'un pourvoi a été formé.
Peut on toujours arguer du défaut de qualité à agir?
J'ai des propositions:
- le défaut de qualité à agir est pris en compte dans la recevabilité du pourvoi? (dans ce cas pourriez vous me donnez le fondement)
- Il faut attendre un hypothétique renvoi auprès d'une autre CA pour cette fois soulever une fin de non recevoir pour défaut de qualité à agir.
Ou une autre solution toute simple auquel je n'ai pas pensé.
J'ai cherché en vain dans plusieurs manuels de procédure civil et j'ai aussi épluché le CPC (et non plus le NCPC lol). Bref c'est un point de détail, mais en tout cas, ça me perturbe

Merci pour vos réponses