Revenons aux définitions :
Responsabilité conjointe : deux ou plusieurs personnes s'engagent conjointement à différentes obligations. La défaillance de l'un, ou encore la malfaçon non-façon ou manquement à son obligation par l'un ou l'autre des "responsables conjoints" ne peut pas engager la responsabilité de l'autre.
Responsabilité solidaire : La responsabilité de l'un engage aussi la responsabilité de l'autre, qui devra se substituer au co-obligé défaillant ... ou fautif.
Je ne vois pas où l'un inclut l'autre ???!!!
Ne pas confondre solidarité (qui ne se présume pas, et doit être contractuellement acceptée) et responsabilité in solidum déclarée par les Tribunaux :
Chacun a concouru (volontairement ou non) à la faute, et donc au résultat, lequel est un préjudice pour un tiers ou un cocontractant (dans ce dernier cas, le contrat est mal rédigé, il faut exclure ces possibilités-là c'est notre job).
Ce qui fait que, bien que conjoint dans nos obligations avec d'autres, nous commettons tous une erreur, volontaire ou non, qui conduit à un préjudice pour un tiers ou un cocontractant.
Notre responsabilité
contractuelle est mise en jeu, mais sur un terrain de la participation à la faute par les coobligés conjoints, si bien que le terrain de la responsabilité est plus "quasi-délictuel" que "contractuel".
Peut-être est-ce ce malaise que le Tribunal a exprimé maladroitement ?
