Diffamation dans un email privé

Bonjour les Villageois,
C dépose une plainte contre X pour des faits délictueux et en adresse une copie à B, qu’il tient pour en être partiellement co-auteur, dans un email où il lui fait grief de ces infractions dénoncées.
B saisit le Tribunal de Police dans les 3 mois pour diffamation non publique, considérant que les faits allégués par C portent atteinte à son honneur ou à sa considération.
Peut-il y avoir diffamation dès lors qu’il a été le seul destinataire de cet email ?
Si oui, le lieu de l’infraction est-il celui où a été créé l’email ou le courrier, celui d’où il a été envoyé, ou celui où il a été reçu ?
Si c’est à C de prouver la réalité des faits allégués, et non pas à B qu’ils sont inexacts, il peut difficilement le faire dans le court délai courant jusqu’à l’audience fixée, tant que l’enquête qui devrait faire suivre à sa plainte contre X n’a pas abouti. Une demande de report ou de sursis à statuer dans l’attente des résultats de la plainte est-il possible en cette matière où les délais de prescription sont très courts, et où un tel sursis risquerait de prescrire la diffamation ?
La preuve de la réalité des faits allégués n’est pas admise si elle concerne la vie privée de B : Mais quelles sont les limites de la vie privée en cette matière ?
Merci pour vos avis sur ces questions.
Bien cordialement.
C dépose une plainte contre X pour des faits délictueux et en adresse une copie à B, qu’il tient pour en être partiellement co-auteur, dans un email où il lui fait grief de ces infractions dénoncées.
B saisit le Tribunal de Police dans les 3 mois pour diffamation non publique, considérant que les faits allégués par C portent atteinte à son honneur ou à sa considération.
Peut-il y avoir diffamation dès lors qu’il a été le seul destinataire de cet email ?
Si oui, le lieu de l’infraction est-il celui où a été créé l’email ou le courrier, celui d’où il a été envoyé, ou celui où il a été reçu ?
Si c’est à C de prouver la réalité des faits allégués, et non pas à B qu’ils sont inexacts, il peut difficilement le faire dans le court délai courant jusqu’à l’audience fixée, tant que l’enquête qui devrait faire suivre à sa plainte contre X n’a pas abouti. Une demande de report ou de sursis à statuer dans l’attente des résultats de la plainte est-il possible en cette matière où les délais de prescription sont très courts, et où un tel sursis risquerait de prescrire la diffamation ?
La preuve de la réalité des faits allégués n’est pas admise si elle concerne la vie privée de B : Mais quelles sont les limites de la vie privée en cette matière ?
Merci pour vos avis sur ces questions.
Bien cordialement.