Question de droit immobilier/construction
Posté: Mer 21 Avr 2010 11:25
Bonjour,
Je vous sollicite pour obtenir de l’aide. Je suis jeune juriste dans un association intervenant dans le domaine du logement, et des adhérents m’ont demandé mon avis sur un dossier un peu particulier.
Voici les éléments principaux du dossier :
En 2008, mes adhérents ont obtenu une autorisation de travaux pour une extension d’une maison d’habitation. Le dossier de demande avait été constitué par mes adhérents sur les conseils de l’architecte conseil de la maire. Le voisin a décidé d’attaquer cette autorisation dans le cadre des recours des tiers. Il a engagé une procédure gracieuse et contentieuse devant le tribunal administratif. Il assoit cette demande sur plusieurs arguments :
une autorisation de travaux n’était pas suffisante en raison de l’épaisseur des murs. Or épaisseur des murs comprise l’extension représentait 19M2.
l’extension créait une limitation de son ensoleillement. Or la hauteur de la construction était de 3M50 au point le plus élevé, et situé au nord de la parcelle. De plus la construction était de la taille du mur mitoyen.
Un mur mitoyen était détruit. Or au regard du dossier de l’autorisation de travaux, il apparait clairement que le mur n’était pas détruit.
Afin de gagner du temps et sur les conseils d’un praticien du droit, ils ont décidés d’abandonner le bénéfice de la demande.
En 2009 : tenant particulièrement à embellir leur maison, il sollicite la compétence d’un bureau d’étude pour établir un nouveau dossier, afin d’éviter tout litige avec le voisin, le bureau d’étude leur conseille de déposer un dossier de permis de construire. De plus afin d’obtenir plus de garantie ils font appel à un maitre d’œuvre afin de gérer la réalisation du chantier. Enfin ils ont décidés de réduire le projet initial afin de contenter le voisin sur quelques points.
Aujourd’hui ils viennent me consulter afin de savoir s’ils peuvent évoquer la constitution d’un préjudice du fait de l’action du voisin. En effet, outre le préjudice moral qu’ils ont subit du fait de la dégradation des relations du voisinage, ils souhaitent évoquer un préjudice financier constitué par les fonds qu’ils avaient engagés en 2008 pour rien finalement et ceux de 2009 engagée en prévention de l’action du voisin.
Personnellement ce dossier me pose problème car :
L’action serait engagée près d’un an après celle du voisin
Ils ont décidés de leur plein gré de renoncer à la déclaration de travaux, d’engager les services d’un cabinet d’étude, et d’un maitre d’œuvre, de constituer un permis de construire. Eux invoquent la peur de revivre la même situation que l’année passée.
Assez déroutée par ce dossier, et ayant trouvée que peu de jurisprudence sur la question, j’aurais aimé connaitre votre opinion. Ont-ils des chances d’obtenir gain de cause s’ils engagent des procédures judiciaires ?
Merci d’avance de vos réponses
Bonne journée.
Je vous sollicite pour obtenir de l’aide. Je suis jeune juriste dans un association intervenant dans le domaine du logement, et des adhérents m’ont demandé mon avis sur un dossier un peu particulier.
Voici les éléments principaux du dossier :
En 2008, mes adhérents ont obtenu une autorisation de travaux pour une extension d’une maison d’habitation. Le dossier de demande avait été constitué par mes adhérents sur les conseils de l’architecte conseil de la maire. Le voisin a décidé d’attaquer cette autorisation dans le cadre des recours des tiers. Il a engagé une procédure gracieuse et contentieuse devant le tribunal administratif. Il assoit cette demande sur plusieurs arguments :
une autorisation de travaux n’était pas suffisante en raison de l’épaisseur des murs. Or épaisseur des murs comprise l’extension représentait 19M2.
l’extension créait une limitation de son ensoleillement. Or la hauteur de la construction était de 3M50 au point le plus élevé, et situé au nord de la parcelle. De plus la construction était de la taille du mur mitoyen.
Un mur mitoyen était détruit. Or au regard du dossier de l’autorisation de travaux, il apparait clairement que le mur n’était pas détruit.
Afin de gagner du temps et sur les conseils d’un praticien du droit, ils ont décidés d’abandonner le bénéfice de la demande.
En 2009 : tenant particulièrement à embellir leur maison, il sollicite la compétence d’un bureau d’étude pour établir un nouveau dossier, afin d’éviter tout litige avec le voisin, le bureau d’étude leur conseille de déposer un dossier de permis de construire. De plus afin d’obtenir plus de garantie ils font appel à un maitre d’œuvre afin de gérer la réalisation du chantier. Enfin ils ont décidés de réduire le projet initial afin de contenter le voisin sur quelques points.
Aujourd’hui ils viennent me consulter afin de savoir s’ils peuvent évoquer la constitution d’un préjudice du fait de l’action du voisin. En effet, outre le préjudice moral qu’ils ont subit du fait de la dégradation des relations du voisinage, ils souhaitent évoquer un préjudice financier constitué par les fonds qu’ils avaient engagés en 2008 pour rien finalement et ceux de 2009 engagée en prévention de l’action du voisin.
Personnellement ce dossier me pose problème car :
L’action serait engagée près d’un an après celle du voisin
Ils ont décidés de leur plein gré de renoncer à la déclaration de travaux, d’engager les services d’un cabinet d’étude, et d’un maitre d’œuvre, de constituer un permis de construire. Eux invoquent la peur de revivre la même situation que l’année passée.
Assez déroutée par ce dossier, et ayant trouvée que peu de jurisprudence sur la question, j’aurais aimé connaitre votre opinion. Ont-ils des chances d’obtenir gain de cause s’ils engagent des procédures judiciaires ?
Merci d’avance de vos réponses
Bonne journée.