Bonjour,
lambda a écrit :Si je comprend bien la simple clause avec la mention "héritiers" suffit alors même s ils ont refusées la succession. Donc dans cas les créanciers ne pourront pas se retourner contre lesdits bénéficiaires. Est ce que j ai bien tout compris?
A priori non, parce que vous mélangez plusieurs choses, comme l'explique Vanille-Fraise.
Ne pas confondre
- "être héritier", qui est une qualité qu'on a ou qu'on n'a pas, mais si on l'a, on ne peut pas y renoncer,
et
- "renoncer à la succession", ce que seul un héritier peut faire, forcément, mais s'il le fait, il n'en perd pas pour autant sa qualité d'héritier.
Un héritier qui renonce, renonce seulement à "toucher sa part du grisbi du défunt" et, du coup, il n'est plus responsable des dettes nées du vivant du défunt. Donc, exit les créanciers.
Mais il n'en perd pas pour autant le titre, devenu purement honorifique en ce qui concerne le règlement de la succession, d'héritier.
En parallèle, conservant son titre d'héritier, il reste "dans la course" des bénéficiaires d'un contrat d'assurance désignés par le vocable générique "mes héritiers", contrat totalement indépendant de la succession.
En d'autres termes "héritiers" désigne deux "casquettes" indépendantes l'une de l'autre,
- ceux qui vont toucher (ou pas) l'héritage, d'une part parce qu'ils sont "héritiers",
et
- ceux qui vont toucher l'argent prévu au contrat d'assurance, d'autre part parce qu'ils sont "bénéficiaires" (et que dans la clause bénéficiaire du contrat, il est écrit "bénéficiaires = mes héritiers").
Simple, isn't it ?
