A quelle heure commence un arrêt de travail pour maladie ?

Bonjour,
Question de "béotien débutant" qui ne m'était encore jamais venue.
Un arrêt de travail prescrit par le médecin pour maladie (donc, hors accident du travail) ne commence-t-il qu'à l'heure exacte où le médecin appose son auguste paraphe sur l'avis médical ? Ce qui impliquerait de facto qu'avant cette heure fatidique, l'intéressé serait en absence injustifiée ?
C'est pourtant bien l'impression qu'on retire de cet arrêt sur lequel je suis tombé un peu par hasard :
Cour de cassation chambre sociale du 16 septembre 2009
N° de pourvoi: 08-41837
http://www.legifrance.gouv.fr/affichJur ... &fastPos=1
Le litige, pour l'employeur, tournait autour de la question de savoir si le médecin, qui avait signé un arrêt de travail un samedi après 12h et visant cette journée-là sans autre précision, avait eu l'intention d'arrêter l'employé pour la journée entière ou seulement à partir de l'heure de la signature de l'avis. Avec longue discussion sur l'heure estimée de cette signature.
Certes, les circonstances étaient un peu particulières (intéressé en garde à vue dans la nuit du vendredi au samedi et jusque vers 11h30) mais, moi personnellement, j'avais toujours compris que quand un médecin arrêtait quelqu'un, par exemple du 5 au 10, c'était automatiquement du 5 à 0h00 jusqu'au 10 à 23h59 plus une minute. Et non pas, à partir de la minute exacte où il signait l'arrêt de travail et pas avant, et quand bien même il ne signait l'avis que le 5 dans le courant de la journée.
Il faut demander au médecin d'horodater ses avis d'arrêt de travail, maintenant ?
D'ailleurs, dans ce cas, pourquoi l'employeur n'a-t-il pas posé la même question pour le deuxième arrêt de travail, celui délivré dans la journée du lundi par le médecin traitant, lequel ne devait pas être beaucoup plus précis sur ce sujet que le premier, celui délivré par le médecin de garde du samedi, et qui, du coup, entrait dans le même cas de figure ?
La Cour de cassation a quand même bien fini par donner gain de cause à l'intéressé mais pas pour le motif que je soulève, puisqu'au motif du droit au respect de la vie privée en l'absence de trouble objectif caractérisé au sein de l'entreprise.
Et ni la Cour (de cassation), ni la cour (d'appel), ni même l'avocat aux Conseils (voir moyens annexés) n'ont eu l'air de trouver anormal que l'employeur fasse une distinction entre journée entière et journée partielle.
Mais alors, quand on a 48 heures pour informer la Caisse et l'employeur, c'est à partir de l'heure de signature, chronomètre en main ? Donc "48h chrono" ?

Question de "béotien débutant" qui ne m'était encore jamais venue.
Un arrêt de travail prescrit par le médecin pour maladie (donc, hors accident du travail) ne commence-t-il qu'à l'heure exacte où le médecin appose son auguste paraphe sur l'avis médical ? Ce qui impliquerait de facto qu'avant cette heure fatidique, l'intéressé serait en absence injustifiée ?
C'est pourtant bien l'impression qu'on retire de cet arrêt sur lequel je suis tombé un peu par hasard :
Cour de cassation chambre sociale du 16 septembre 2009
N° de pourvoi: 08-41837
http://www.legifrance.gouv.fr/affichJur ... &fastPos=1
Le litige, pour l'employeur, tournait autour de la question de savoir si le médecin, qui avait signé un arrêt de travail un samedi après 12h et visant cette journée-là sans autre précision, avait eu l'intention d'arrêter l'employé pour la journée entière ou seulement à partir de l'heure de la signature de l'avis. Avec longue discussion sur l'heure estimée de cette signature.
Certes, les circonstances étaient un peu particulières (intéressé en garde à vue dans la nuit du vendredi au samedi et jusque vers 11h30) mais, moi personnellement, j'avais toujours compris que quand un médecin arrêtait quelqu'un, par exemple du 5 au 10, c'était automatiquement du 5 à 0h00 jusqu'au 10 à 23h59 plus une minute. Et non pas, à partir de la minute exacte où il signait l'arrêt de travail et pas avant, et quand bien même il ne signait l'avis que le 5 dans le courant de la journée.
Il faut demander au médecin d'horodater ses avis d'arrêt de travail, maintenant ?
D'ailleurs, dans ce cas, pourquoi l'employeur n'a-t-il pas posé la même question pour le deuxième arrêt de travail, celui délivré dans la journée du lundi par le médecin traitant, lequel ne devait pas être beaucoup plus précis sur ce sujet que le premier, celui délivré par le médecin de garde du samedi, et qui, du coup, entrait dans le même cas de figure ?
La Cour de cassation a quand même bien fini par donner gain de cause à l'intéressé mais pas pour le motif que je soulève, puisqu'au motif du droit au respect de la vie privée en l'absence de trouble objectif caractérisé au sein de l'entreprise.
Et ni la Cour (de cassation), ni la cour (d'appel), ni même l'avocat aux Conseils (voir moyens annexés) n'ont eu l'air de trouver anormal que l'employeur fasse une distinction entre journée entière et journée partielle.
Mais alors, quand on a 48 heures pour informer la Caisse et l'employeur, c'est à partir de l'heure de signature, chronomètre en main ? Donc "48h chrono" ?
