défaillance d'un acquéreur immobilier

Bonjour,
Suite à la signature d'une promesse synallagmatique de vente, un acquéreur refuse de procéder à la réitération de la vente par acte authentique malgré la réalisation des conditions suspensives.
Après plusieurs mises en demeure infructueuse, le notaire dresse un procès verbal de carence afin de constater le défaut de l'acquéreur permettant ainsi au vendeur d'agir en justice.
Pendant cette action en justice, le bien objet de la promesse est-il indisponible et donc ne peut-il être revendu jusqu'à l'issue du procès?
Ne faut-il pas faire une distinction selon le type de promesse?
1. Il s'agit d'une promesse synallagmatique de vente valant vente. Le vendeur peut agir en exécution forcée de la vente. Dès lors, le bien serait indisponible.
2. il s'agit d'une promesse synallagmatique de vente ne valant pas vente. Dès lors, s'applique strictement l'article 1142 du Code civil: le vendeur ne peut prétendre qu'à des dommages et intérêts, outre la clause pénale.
Dans cette hypothèse, l'acquéreur ne pouvant être forcé judiciairement à acheter, n'est-il pas possible de remettre en vente l'immeuble avant même l'issue du procès?
Ou au contraire, tant que le défaut de l'acheteur n'a pas été constaté par un juge, les parties sont toujours engagés et donc le vendeur ne peut pas revendre le bien? (si cette dernière solution est applicable, est-ce valable alors même que la date couperet est dépassé...)
Merci d'avance pour vos éclaircissements!
Dans l'attente de vous lire
Suite à la signature d'une promesse synallagmatique de vente, un acquéreur refuse de procéder à la réitération de la vente par acte authentique malgré la réalisation des conditions suspensives.
Après plusieurs mises en demeure infructueuse, le notaire dresse un procès verbal de carence afin de constater le défaut de l'acquéreur permettant ainsi au vendeur d'agir en justice.
Pendant cette action en justice, le bien objet de la promesse est-il indisponible et donc ne peut-il être revendu jusqu'à l'issue du procès?
Ne faut-il pas faire une distinction selon le type de promesse?
1. Il s'agit d'une promesse synallagmatique de vente valant vente. Le vendeur peut agir en exécution forcée de la vente. Dès lors, le bien serait indisponible.
2. il s'agit d'une promesse synallagmatique de vente ne valant pas vente. Dès lors, s'applique strictement l'article 1142 du Code civil: le vendeur ne peut prétendre qu'à des dommages et intérêts, outre la clause pénale.
Dans cette hypothèse, l'acquéreur ne pouvant être forcé judiciairement à acheter, n'est-il pas possible de remettre en vente l'immeuble avant même l'issue du procès?
Ou au contraire, tant que le défaut de l'acheteur n'a pas été constaté par un juge, les parties sont toujours engagés et donc le vendeur ne peut pas revendre le bien? (si cette dernière solution est applicable, est-ce valable alors même que la date couperet est dépassé...)
Merci d'avance pour vos éclaircissements!
Dans l'attente de vous lire