Divagation d'animal et confiscation

Bonjour,
Dans le cadre d'une affaire qui m'est soumise, il m'est demandé d'empêcher la confiscation d'un animal domestique.
Si la qualification de l'infraction est banale et d'apparence peu grave, elle est néanmoins localement médiatisée, des fonctionnaires ayant eu à faire usage de leurs armes en direction d'animaux errants. Il n'en reste aujourd'hui qu'un, saisi et placé en fourrière (99-1 CPP).
Une requête en restitution du bien saisi est en cours de préparation. La procédure étant viciée, ça ne devrait guère poser de difficultés.
Concernant le futur jugement, le CP prévoit que "en cas de condamnation du propriétaire" l'animal peut être confié à une oeuvre de protection animale (R.622-2 CP).
La personne poursuivie est bien propriétaire, mais ceci pourrait bien changer... N'étant pas mariée, la propriétaire pourrait en effet choisir de céder l'animal à son concubin et n'en être ainsi plus propriétaire.
Le propriétaire de l'animal au moment de l'instance n'étant ainsi pas condamné, ceci suffirait-il selon vous à empêcher la "confiscation" ?
Si cela ne vous paraît pas possible, nous nous contenterons de jouer sur le caractère "dangereux" de l'animal, dont l'évaluation comportementale est correcte, attendu que de nombreux témoignages vont dans notre sens (y compris d'agents de la fourrière gardant aujourd'hui l'animal...).
Merci pour vos observations.
Bien à vous
Dans le cadre d'une affaire qui m'est soumise, il m'est demandé d'empêcher la confiscation d'un animal domestique.
Si la qualification de l'infraction est banale et d'apparence peu grave, elle est néanmoins localement médiatisée, des fonctionnaires ayant eu à faire usage de leurs armes en direction d'animaux errants. Il n'en reste aujourd'hui qu'un, saisi et placé en fourrière (99-1 CPP).
Une requête en restitution du bien saisi est en cours de préparation. La procédure étant viciée, ça ne devrait guère poser de difficultés.
Concernant le futur jugement, le CP prévoit que "en cas de condamnation du propriétaire" l'animal peut être confié à une oeuvre de protection animale (R.622-2 CP).
La personne poursuivie est bien propriétaire, mais ceci pourrait bien changer... N'étant pas mariée, la propriétaire pourrait en effet choisir de céder l'animal à son concubin et n'en être ainsi plus propriétaire.
Le propriétaire de l'animal au moment de l'instance n'étant ainsi pas condamné, ceci suffirait-il selon vous à empêcher la "confiscation" ?
Si cela ne vous paraît pas possible, nous nous contenterons de jouer sur le caractère "dangereux" de l'animal, dont l'évaluation comportementale est correcte, attendu que de nombreux témoignages vont dans notre sens (y compris d'agents de la fourrière gardant aujourd'hui l'animal...).
Merci pour vos observations.
Bien à vous