Intérêts légaux

Bonjour à tous,
Je suis auteur d'ouvrages de vulgarisation juridique pour le grand public.
Je cale sur une nouveauté (a priori je ne suis pas le seul !).
Depuis le 1er janvier 2015, il existe dorénavant deux régimes d'intérêts légaux. Pour faire simple, l'un pour les particuliers (4,06 %), l'autre pour les professionnels (0,93 %).
Mais un salarié, créancier de son employeur, est-il considéré comme un particulier (auquel cas il pourra prétendre à 4,06 % l'an d'intérêt légal de retard) ou comme un particulier agissant dans un cadre professionnel (dans ce cas, 0,93 % seulement) ?
Il semblerait que les avocat(e)s quand ils demandent l'exécution misent sur 4,06 % au profit de leur client salarié gagnant d'une procédure prud'homale. Mais il n'est pas du tout certain que les huissiers de justice soient d'accord avec ce taux.
Qu'est ce que vous en dites les uns et les autres ?
Entre-nous, les services en charge de l'information du public (http://www.service-public.fr) attendent des "éclaircissements" (sic) du Ministère des finances. C'est donc bien que la question se pose.
Merci pour vos contributions.
Je suis auteur d'ouvrages de vulgarisation juridique pour le grand public.
Je cale sur une nouveauté (a priori je ne suis pas le seul !).
Depuis le 1er janvier 2015, il existe dorénavant deux régimes d'intérêts légaux. Pour faire simple, l'un pour les particuliers (4,06 %), l'autre pour les professionnels (0,93 %).
Mais un salarié, créancier de son employeur, est-il considéré comme un particulier (auquel cas il pourra prétendre à 4,06 % l'an d'intérêt légal de retard) ou comme un particulier agissant dans un cadre professionnel (dans ce cas, 0,93 % seulement) ?
Il semblerait que les avocat(e)s quand ils demandent l'exécution misent sur 4,06 % au profit de leur client salarié gagnant d'une procédure prud'homale. Mais il n'est pas du tout certain que les huissiers de justice soient d'accord avec ce taux.
Qu'est ce que vous en dites les uns et les autres ?
Entre-nous, les services en charge de l'information du public (http://www.service-public.fr) attendent des "éclaircissements" (sic) du Ministère des finances. C'est donc bien que la question se pose.
Merci pour vos contributions.