LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour,

Actuellement en Master 2 Droit du commerce international et en alternance en cabinet d'avocats à Paris, j'ai réussi l'examen d'entrée au CRFPA à l'issue de mon M1 (session 2024).

Je prévois d'entrer à l'EFB en janvier 2026 et je candidate actuellement pour mon stage final qui pourra se dérouler à compter de janvier 2027, à Paris. Je souhaite l'effectuer en droit fiscal. Je souhaite me spécialiser dans cette discipline car j'ai passé l'examen du CRFPA en droit fiscal et c'est désormais la branche du droit qui me plait le plus. Je n'ai pour l'instant aucun retour (certains de mes camarades ont déjà trouvé leur stage final pour 2027).

Or mon Master, d'une fac de province, n'est absolument pas spécialisé en droit fiscal malgré un M1 très complet en la matière. C'est pourquoi je me demande si cela pourrait dissuader les recruteurs de me choisir si je suis en concurrence avec des étudiants qui ont exclusivement des Master en droit fiscal. Et ce quand bien même je suis major de promotion de mon M1. Je précise également que je rédige mon mémoire sur un sujet de fiscalité.

Ainsi je me demande s'il est opportun, pour maximiser mes opportunités de carrières, d'effectuer un second M2 spécialisé en droit fiscal.
Certes cela me permettra d'enrichir mon CV, mais cela me contraindrait à passer une année "théorique" supplémentaire. Or on m'a toujours dit que le métier d'avocat s'apprend sur le tas. Cela vaut-il aussi en droit fiscal ? Qu'en pensez-vous ?

Je vous remercie grandement d'avance pour vos retours,

Très respectueusement
Léa C.

Bonjour,

Votre parcours est excellent et le droit fiscal est compétitif.

Un M2 en droit fiscal renforcerait votre profil, mais une année supplémentaire représente un coût.

Avez vous considéré des formations complémentaires, plus flexibles ?

Avez vous contacté des avocats fiscalistes pour avoir leur avis ?

Avez vous regardé les offres d'emploi pour voir quels profils / études / expériences sont demandées ?

Votre réussite dépendra de votre détermination et de votre capacité à valoriser vos compétences.

La vraie question à vous poser : quel prix suis je réellement prête à payer ? Une année supplémentaire d'étude ? Passer / ne pas passer le barreau ? etc.