LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

zerocool a écrit :juste au dessus .....

je n'ai fait que lui repondre...

oups:) désolé:)

Je fréquente ce forum depuis quelques années parce que je me préoccupes comme tous de mon avenir. Et j'ai participé à des topics où je m'en inquiétais.

Titulaire de deux diplômes en droit des affaires option PI, je me suis retrouvé longtemps au chômage en 2006 après plusieurs stages, dont l'un en marketing et production dans un label musical. Je déprimais à mort, et je devais absolument trouver une situation rapidement. J'ai fait une session JD à l'ANPE qui n'a servi à pas grand chose même si l'ambiance était très sympa et les filles très mignonnes (bah quoi????). Pendant cette période j'ai travaillé comme professeur particulier de flûte, puis au Quick pendant 1 mois (job pas dégradant du tout à mon sens: c'est un travail difficile qu'il me semble intéressant d'avoir fait un jour dans sa vie).

En octobre, j'ai été embauché par le père d'un de mes élèves dans son entreprise (rien à avoir avec le droit). Ce fut un échec pour diverses raisons qui sont loin d'être toutes de mon fait, je n'aimais plus ce boulot, j'y suis resté un an et demi: le licenciement fut quasiment arrangé et m'a permis de tenir ensuite.

Rebelotte au chômage: je me suis consacré à l'IEJ que j'avais décidé de commencer deux mois plus tôt pour relancer ma carrière et j'ai fait valider ma formation par l'ANPE parce que dans mon esprit je n'étais plus au niveau pour pouvoir trouver un boulot de juriste. Pendant ce temps, j'ai continué avec un succès relatif mes activités musicales tout en suivant très sérieusement les cours.

A cette période un recruteur qui vend de la musique en ligne et qui avait vu un des mes articles juridiques sur le net, est venu me chercher pour m'embaucher en CDI comme juriste (poste non prévu au départ)... Pendant mon entretien (que j'ai laissé traîner! ah le luxe de se faire désirer ) on m'a posé des questions musicales et acoustiques techniques auxquelles j'ai répondu correctement (ils étaient surpris: je le précise parce que c'est important pour la suite). Le plus bizarre: c'était mon CV musical qui était sur la table!!!


Pourquoi je vous raconte ça?

- j'ai mis 3 ans pour trouver un CDI dans le droit, CDI que je vais commencer à partir de septembre. Et c'est quasiment le job dont je rêve. La boîte fonctionne comme Google, je serai le seul juriste, je travaillerai dans la musique, je vais négocier avec les boîtes "qui font la musique" dans le monde, le salaire est motivant, le travail passionnant, avec des défis sans arrêt, et je ferai aussi un peu de musique dans ce boulot (bref pas que du juridique à 100 %) (je vous avoue que j'ai un peu peur de ces responsabilités subites mais... faut bien plonger un jour)
- j'ai un profil atypique: juriste de formation, compositeur, avec d'autres activités liées à la musique qui m'ont permis de connaitre un peu le milieu. Des stages et des jobs dans tous les domaines. Ma polyvalence (et ma personnalité qui en découle?) a souvent fait fuir les recruteurs que j'ai rencontré (sauf les associés d'un grand cabinet d'avocats fiscalistes!!!, mais ils n'ont finalement pas créé le poste). Là, mon activité musicale a autant compté que ma connaissance du droit!
- j'ai une activité Internet: plusieurs sites Internet, juridiques ou musicaux, et des articles en droit de la musique sur des sites orientés musique, et que j'ai rédigé entre 2005 et 2008. Et apparemment ça m'a permis d'"harponner" si j'ose dire un recruteur...
- je n'ai personne dans ma famille qui travaille dans le droit ou la musique (j'ai juste un cousin intermittent)


J'ai toujours cru que c'était un atout pour un juriste en droit de la musique de connaître autant la PI qu'avoir une vraie pratique musicale, de connaître concrètement ce milieu et son économie. La majorité des recruteurs ont considéré cela comme un défaut. Et finalement... je vois le bout du tunnel... sans vraiment forcer...

Est-ce parce que je suis resté moi-même? Est-ce parce que je n'ai pas voulu choisir entre mes deux passions? Est-ce parce que j'ai tenté de me valoriser autrement sur le marché grâce à Internet? Je n'en sais rien...

Est-ce que cette - longue - anecdote peut rassurer certains

Excusez moi d’écrire de nouveau sur le sujet, mais d’après de nombreux messages, le master éthique et droit des affaires n’aurait aucun débouché. J’ai tendance à penser que ce master est au contraire une opportunité même si j’ai encore des inquiétudes concernant cette formation. Peut être certains peuvent donc m’aider. En effet, j’ai un choix à faire.

Après une sélection difficile, j’ai été admise dans le master 1 éthique et droit des affaires de Cergy Pontoise. Ce master m’assure une place en master 2 éthique et droit des affaires (master pro parrainé par L’Oréal et en partenariat avec de nombreux professionnels et l’ESSEC) mais aussi la possibilité de tenter d’autres master 2 (même si je ne sais pas quel accueil est réservé à ceux qui ont fait un master éthique et droit des affaires et non droit des affaires classique).

J’ai également été admise au master 1 droit des affaires de Paris 5 et je vais postuler pour celui de Paris 1. Après ce master, j’envisagerait sans doute de postuler vers un master 2 juriste des affaires spécilité fiscalité des affaires. Mais, je sais que la sélection en master 2 est difficile et je n’ai donc aucune certitude d’intégrer un tel master 2.

Je ne sais quel master choisir. Mon souci est avant tout de faire une formation qui a des débouchés professionnels importants. Je pensais que le master éthique et droit des affaires avec son réseau de partenaires impressionnants me permettrait d’acquérir une bonne expérience professionnelle, notamment à travers les stages en alternance.

Dans l’obligation de faire un choix difficile, je me permet de solliciter votre aide.

Je vous remercie d’avance.

Euh, question idiote juste en passant : on fait quoi en fait avec un master d'éthique et de droit des affaires ? (selon les anciens, s'il y en a)

etudianteenmaster a écrit :Excusez moi d’écrire de nouveau sur le sujet, mais d’après de nombreux messages, le master éthique et droit des affaires n’aurait aucun débouché. J’ai tendance à penser que ce master est au contraire une opportunité même si j’ai encore des inquiétudes concernant cette formation. Peut être certains peuvent donc m’aider. En effet, j’ai un choix à faire.

Après une sélection difficile, j’ai été admise dans le master 1 éthique et droit des affaires de Cergy Pontoise. Ce master m’assure une place en master 2 éthique et droit des affaires (master pro parrainé par L’Oréal et en partenariat avec de nombreux professionnels et l’ESSEC) mais aussi la possibilité de tenter d’autres master 2 (même si je ne sais pas quel accueil est réservé à ceux qui ont fait un master éthique et droit des affaires et non droit des affaires classique).

J’ai également été admise au master 1 droit des affaires de Paris 5 et je vais postuler pour celui de Paris 1. Après ce master, j’envisagerait sans doute de postuler vers un master 2 juriste des affaires spécilité fiscalité des affaires. Mais, je sais que la sélection en master 2 est difficile et je n’ai donc aucune certitude d’intégrer un tel master 2.

Je ne sais quel master choisir. Mon souci est avant tout de faire une formation qui a des débouchés professionnels importants. Je pensais que le master éthique et droit des affaires avec son réseau de partenaires impressionnants me permettrait d’acquérir une bonne expérience professionnelle, notamment à travers les stages en alternance.

Dans l’obligation de faire un choix difficile, je me permet de solliciter votre aide.

Je vous remercie d’avance.

Bo,je ne juge pas pour votre master mais ma soeur et moi avons toutes les deux faits un master différent avec une plaquette où la liste des partenaires étaient impressionnantes et au final quand on a postulé pour des stages, ils ne prennaient pas de stagiaire. Donc c'est à ce niveau que je dis qu'il faut se méfier.

Maintenant pour le M2 éthique et droit des affaires, si votre master est autant droit des affaires que partie étique, pourquoi pas. Car en gros, vous ferez du droit des affaires.

Si ce n'est pas le cas, je pense qu'il vaut mieux rester sur des terrains plus classiques, ça vous évitera des surprises.

Il n'y a pas d'anciens, le master vient d'être habilité par le ministère qui insiste sur la qualité du programme scientifique de la formation.
Les débouchés sont juriste d'entreprise, avocats,... bref les métiers classiques du monde des affaires. Et des métiers émergeants, nouveaux comme juriste déontologue ou juriste d'entreprise au sein d'une direction éthique ou d'une direction développement durable, comme il y en a dans les banques, assurances et grandes entreprises.

bonjour,

donc je souligne d'autant plus qu'il faut se méfier de la plaquette et des partenaires.

surtout il faut pas se fier à ça.

Oui enfin, si cela peut en convaincre certains

De toute façon, tous les M2 du pays doivent mentionner dans leurs brochures les débouchés de juriste et avocat

Je ne connais rien au master ethique et droit des affaires, mais je me dis que vu toutes les personnes qui font du droit des affaires pur, avoir une double compétence en éthique et droit des affaires peut être intéressante.

Après, ce n'est vraiment pas facile de voir les débouchés pusique ce master vient d'être créé. Mais si je peux me permettre un conseil, c'est de créer une association de ce master et de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour établir un lien concret avec les entreprises partenaires.

Organisez une remise de diplômes officielle, créez un prix du meilleur étudiant donné par une de ces entreprises...

C'est une tâche très dure et chronophage, mais les résultats sont là quand on s'y donne vraiment à fond.

Deshayes a écrit :(je crois que je n'aurais pas du me faire ch*** à raconter ma vie en réponse au sujet initial ils en ont rien à foutre )

Je pense que les personnes qui vont vous lire, pourrons ainsi voir qu'il y a différente façon de trouver un boulot et que vous avez su sortir du lot. c'est positif même si on a pas forcément réagit.