Page 3 sur 3

MessagePosté: Mar 18 Mai 2004 17:16
de J&J
Hervé a écrit :Je ne voudrais pas lancer une guégerre inutile et stérile, mais l'intérêt d'un salarié à faire des heures supplémentaires en masse esst moindre que pour un avocat collaborateur en quête d'une clientèle, si je ne m'abuse. :wink:


Précisément Hervé, votre remarque est stérile :wink: vu que, ainsi que je l'ai posté il y a quelques temps, vouloir développer une clientèle personnelle lorsque vous êtes collaborateur dans une grosse structure d'affaires est très difficile (bien que possible) et pas forcément très rentable (il y aurait beaucoup à dire à ce sujet).

95% des horaires sont en réalité imposés par les dossiers de l'associé pour le compte duquel travaille le collaborateur. Malheureusement...

PS : par ailleurs les avocats collaborateurs ignorent totalement la notion d'"heures supplémentaires"...

MessagePosté: Mar 18 Mai 2004 18:43
de stephanie v
ca peut paraitre beaucoup mais le rattrapage des charges est tel la troisieme annee qu'il faut mettre 30% de cote sur les deux premieres annees. ca ne laisse pas grand chose a l'arrivee. et le tarif uja de lille est de 1870 euros bruts par mois. et je connais des avocats parisiens qui rament malgre ces 15.000 frs nets car on n'est pas salarie!
et toujours difficile de developper une clientele en droit des affaires!
quant a negocier plus... vu le marche il ne faut pas etre trop gourmand!

MessagePosté: Mar 18 Mai 2004 19:21
de J&J
stephanie v a écrit :ca peut paraitre beaucoup mais le rattrapage des charges est tel la troisieme annee qu'il faut mettre 30% de cote sur les deux premieres annees.


Vous avez tout à fait raison d'insister sur ce point que j'ai quelque peu négligé tout à l'heure dans ma discussion avec Hervé.

15-20%, c'est le taux de charge effectif. En pratique, les jeunes avocats provisionnent entre 30 et 35 % de ce qu'ils gagnent en prévision du rattrapage très sévère effectué en fin de 3e année.

MessagePosté: Ven 28 Mai 2004 17:14
de capa
le risque n'est pas le même.
Connaissez-vous la RCP chez un juriste d'entreprise ?
L'avocat a un statut libéral et il en paie le prix.
Le débat sur les charges est faussé.
N'oubliée pas l'IR et la déclaration BNC !

Hervé a écrit :Je ne dis pas que c'est trop..!!

je dis juste que c'est beaucoup pour un débutant. Certes, le droit des affaires est porteur et rémunérateur. Certes, la vie parisienne est chère. Mais je connais un certain nombre de cadres qui sont moins bien payés que ça, juristes en entreprise avec deux ans d'ancienneté. Il ne faut pas croire que tout le monde touche autant.

Sincèrement, j'aimerais bien que tous les débutants touchent 15000 FRF nets par mois avec deux ans d'expérience et un DESS. Mais ce n'est pas vrai encore aujourdh'ui. Hélas.

TARIF DE BASE

MessagePosté: Mar 01 Juin 2004 16:20
de huguette
Le tarif UJA est une base en deça de laquelle il ne faut JAMAIS accepter de descendre au risque de rompre la chaine et de faire perdre précisément tout intérêt à ce tarif.
Merci de ne pas oublier que votre employeur se paye grâcement par le biais de votre travail car oui vous travaillez! Il est temps de se réveiller, la lutte des classe n'est pas l'apanage des cocos.
je nous trouve bien complaisants et silencieux, forts sur les forum mais rien à l'extérieur, alors que fait on? EST IL FORCEMENT NORMAL DE GALERER DANS LA VIE?
Qu'est ce que c'est que cette société où il faut tjs passer par la difficulté pour s'épanouir, car que demande t'on sinon que l'on puisse s'épanouir dans des conditions décentes, financières notamment... et quand je pense que l'on va quémander aux parents et grand parents x euros en donations pour relancer la consommation, mais de qui se moque t'on???? :!:

A capa

MessagePosté: Mar 01 Juin 2004 16:35
de Hervé
Excusez la naïveté de ma question mais, nous parlons bien de collaborateurs, non? L'assurance RCP du cabinet ne prend-elle pas en charge la RC issue des actes des collaborateurs ??

Parce que si c'est le cas, "facturer" à un collaborateur la RCp du cabinet, ça revient à faire payer à un salarié les cotisations d'assurance de son entreprise. Là encore, j'ai comme un doute sur la validité et la légalité de ce genre de pratiques.