NOVICE a écrit :
je crains qu'aucune de ces questions n'ait été envisagée alors qu'elles méritaient d'être abordées avant de conclure à la suppression des avoués sans d'ailleurs (et si j'en crois les indications de Derville sur les membres de la commission ATTALI) que les principaux intéressés aient été entendus sur leur inutilité
Bonjour,
Quand on voit ce qui figure dans le rapport, on voit tout de suite que les avoués n'ont pas été écoutés.
Il suffit d'ailleurs de prendre connaissance de la liste des organismes consultés : le "
Conseil National" des avoués... Après le CNB, le CNA...
Apparemment, pour les rédacteurs du rapport Attali, la
Chambre Nationale des Avoués près la Cour d'appel a déjà disparu au profit du CNA !!!
D'autre part, qui a un minimum écouté ce que nous avions à dire aura compris que nous ne fonctionnons pas aux honoraires. C'est d'ailleurs un de nos arguments : le tarif !!!
Ensuite, nous ne concluons plus... Alors cet après-midi, j'ai dû faire un rêve : je concluais dans un dossier de contrefaçon de marque et de concurrence déloyale...
Plus ça va, et plus nous concluons, et pas uniquement sur les contributions alimentaires.
Bref, en quelques lignes, ce ne sont que des affirmations inexactes.
Bien entendu, il est "
décidé" (car le rapport ne propose pas, il décide !!!) de supprimer les avoués sans la moindre précision, sauf que nous serons avocat...
Nos 2600 salariés licenciés, on en fait quoi ? Qui paie les licenciements ? Imaginez le coût d'un licenciement d'une entreprise de 2600 salariés (secrétaires, clercs, collaborateurs juriste diplômés et non diplômés avoué) dont l'ancienneté moyenne est de 20 ans !!!
Et la postulation devant la cour, elle devient quoi ?
Et la mise en état, on la supprime ?
Beaucoup d'interrogations... mais aucune réponse.
Tout ça pour quoi ?
Pour l'avènement d'un système anglo saxon dont l'accès est réservé aux plus aisés : les litiges courants coûtent davantage que le gain espéré... (voir les articles sur le blog du site).
Dans ce contexte, il est normal que les avoués, d'ordinaire si discrets, grognent et entrent en résistance.
Cordialement,