dowona a écrit :Je n'oppose pas, je propose à chacun de prendre ses responsabilités et de ne pas réduire le débat à la question du statut d'avocat d'entreprise.
En l'occurrence, aujourd'hui c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Je vous invite à lire l'historique des sujets sur le présent forum afin de constater que les autres aspects couverts par cette réforme ont toujours mobilisé notre attention.
dowona a écrit :Arlésienne vous dites. Je crois que vous essayez de vous rassurer. Libre à vous. Moi personnellement je suis au crfpa et pourtant je m'inquiète aussi, pourtant j'ai encore moins à perdre que les JE.
Libre à vous de le penser.
Cependant, je ne vois pas ce qui vous permet de croire que j'essaye de me rassurer: ce sujet existe depuis plus de 20 ans sans jamais avoir été concrétisé.
Mais je le répète, ce n'est pas une raison pour ignorer la menace.
dowona a écrit :Vous préférez vous dire que, sous réserve des conditions posées, il sera pas trop difficile d'obtenir le statut. Pourtant, la passerelle actuelle n'est pas aussi "automatique" qu'on peut le croire. Il faudrait par exemple que la réforme n'abandonne pas cette décision à la variabilité de la règle jurisprudentielle...
Vous avez vos raisons d'attendre de voir en "restant vigilant"" (donc sans faire grand chose finalement), moi je me dit qu'il faut réagir tout de suite.
En effet, l'accès au crfpa sera bientôt réservé au bac+5, ceux de science-po peuvent déjà tenter d'y accéder... Demain, il faudra avoir fait HEC + un LLM...
La réforme, si elle est nécessaire, doit aussi réformer la formation dans les crfpa et intégrer des dispenses pour ceux qui ont déjà une expérience professionnelle, admettre plus largement l'alternance...
Mais bon, attendez patiemment si vous voulez puisque vous "n'avez pas grand chose à perdre" finalement. C ce genre d'attitude qui ont mené à ce que nous sommes entrain de vivre aujourd'hui.
Moi j'ai toujours pensé qu'appeler le médecin après la mort n'a jamais été une solution.
Vous avez vraisemblablement décidé de vous situer sur un registre agressif-blâmeur-omniscient (j'agis mais je sais que personne d'autre ne fait rien), je ne vous suivrai pas là-dessus.
Quand vous aurez décidé de recentrer votre indignation contre les auteurs de ce rapport, vous pourrez ensuite lire avec objectivité les raisons pour lesquelles il est quasiment structurellement impossible aux JE de défendre quoique ce soit jusqu'à présent sauf à une échelle individuelle : pas de représentation officielle, une composition disparate de la profession, une AFJE plus complice qu'intéressée dans la défense du métier de JE (formation, statut, protection, etc...), des syndicats qui se moquent souvent de ce métier (pas étonnant quand on leur est généralement "opposés"), etc...
Alors face à une profession de 45000 membres réglementée et représentée officiellement auprès des institutions, nos actions quelles qu'elle soient n'ont jamais mené à quoique ce soit de concret, ça ne permet pas pour autant de conclure que rien n'a été fait.
C'est d'ailleurs ce qui a motivé beaucoup de JE à participer à l'aventure du VJ espérant faire joindre nos intérêts et créer un dialogue interprofessionnel, chômeurs, professionnels, étudiants ou jeunes diplômés.
Force est de constater que cela ne suffit pas.
Vous semblez songer à des moyens pour que la communauté des juristes se fassent entendre efficacement (communauté amputée des avocats il faut croire), profitez de l'espace qui vous est offert ici pour les partager avec les membres!
Nous sommes tout ouïe !