Crise dans le cadre d'une collaboration

Bonjour,
Je suis collaborateur libéral dans une petite structure depuis 4 mois. D'entrée, les collaborateurs m'ont de suite annoncé la couleur : le maître de stage est difficilement gérable, et le cabinet également donc, si difficilement que s'opère dans ce cabinet une véritable valse des collaborateurs avec des ruptures plus que houleuses.
Néanmoins motivé pour donner le meilleur de moi-même, je me suis dès le départ investi pleinement et, malgré certains écarts de conduite du maître de stage, selon ses humeurs (arrogance, mépris, accusations injustes... dont je n'ai pas été la seule cible),
j'ai persévéré si bien que l'associé, dans plusieurs jours de bonne humeur, m'a félicité pour mon travail, pour mes résultats, auprès de moi mais aussi auprès des collaborateurs.
Il faut dire que je me suis surmené plusieurs semaines durant, toujours disponible (même le week-end) pour gérer des prétendues urgences (je dis bien prétendues car il n'y avait aucune urgence impérieuse nécessitant un travail tout le week-end), pour rédiger des actes introductifs d'instance à partir du soir et pour le lendemain (oui, la nuit durant pour aller plaider l'affaire le lendemain, sans aucune vérification des écritures...).
Ajoutez à cela les contradictions dans les demandes de l'associé, le fait que lui ne lève pas le petit doigt sinon pour passer ses journées au téléphone (jusqu'à ce jour, je ne l'ai pas vu rédiger des écritures, sinon opérer d'éternelles modifications pour finalement revenir à la version initiale et, au passage, en profiter pour donner des coups de matraque aux collaborateurs, insinuant ou exprimant explicitement leur incompétence)...
Ajoutez à cela la désorganisation la plus totale dans le cabinet, par la faute exclusive du maître de stage, des actes non pas douteux mais purement illicites de l'associé, les entorses récurrentes à la déontologie et les paroles virulentes à l'encontre de quasiment l'ensemble des confrères. Bref, je ne vais pas insister, mais mon maître de stage s'est mis tous les confères à dos.
Aujourd'hui, ce fut moi qui m'en suis pris plein la figure : en arrivant au cabinet, l'associé me demande des explications concernant un acte d'huissier, je lui explique, et de suite commence à s'emballer : je suis donc un "menteur éhonté", un "con", tout juste capable de faire une chose X. Je lui réponds alors que je ne peux pas accepter qu'il me traite de cette manière, que je le respecte et que le respect doit être réciproque. Et lui de répondre que si je suis pas content je "dégage" de son cabinet, qu'il ne peut plus me voir, qu'il ne peut plus me supporter etc etc. Pour calmer, j'ai finalement dû mentir en disant que j'avais menti...
Tous les collaborateurs ont entendu l'altercation (unilatérale), et quand ça arrive, tout le monde est tête baissée et ne dit mot, ce que je comprends tout à fait.
Ma question est la suivante : que me conseillez-vous, sachant que j'ai la hantise de ne pas trouver une collaboration rapidement ? dois-je et puis-je informer l'Ordre des actes illicites et des entorses à la déontologie (dont j'ai la preuve) de cet associé ? dois-je contacter le fisc pour dénoncer des actes illicites ?
Je suis collaborateur libéral dans une petite structure depuis 4 mois. D'entrée, les collaborateurs m'ont de suite annoncé la couleur : le maître de stage est difficilement gérable, et le cabinet également donc, si difficilement que s'opère dans ce cabinet une véritable valse des collaborateurs avec des ruptures plus que houleuses.
Néanmoins motivé pour donner le meilleur de moi-même, je me suis dès le départ investi pleinement et, malgré certains écarts de conduite du maître de stage, selon ses humeurs (arrogance, mépris, accusations injustes... dont je n'ai pas été la seule cible),
j'ai persévéré si bien que l'associé, dans plusieurs jours de bonne humeur, m'a félicité pour mon travail, pour mes résultats, auprès de moi mais aussi auprès des collaborateurs.
Il faut dire que je me suis surmené plusieurs semaines durant, toujours disponible (même le week-end) pour gérer des prétendues urgences (je dis bien prétendues car il n'y avait aucune urgence impérieuse nécessitant un travail tout le week-end), pour rédiger des actes introductifs d'instance à partir du soir et pour le lendemain (oui, la nuit durant pour aller plaider l'affaire le lendemain, sans aucune vérification des écritures...).
Ajoutez à cela les contradictions dans les demandes de l'associé, le fait que lui ne lève pas le petit doigt sinon pour passer ses journées au téléphone (jusqu'à ce jour, je ne l'ai pas vu rédiger des écritures, sinon opérer d'éternelles modifications pour finalement revenir à la version initiale et, au passage, en profiter pour donner des coups de matraque aux collaborateurs, insinuant ou exprimant explicitement leur incompétence)...
Ajoutez à cela la désorganisation la plus totale dans le cabinet, par la faute exclusive du maître de stage, des actes non pas douteux mais purement illicites de l'associé, les entorses récurrentes à la déontologie et les paroles virulentes à l'encontre de quasiment l'ensemble des confrères. Bref, je ne vais pas insister, mais mon maître de stage s'est mis tous les confères à dos.
Aujourd'hui, ce fut moi qui m'en suis pris plein la figure : en arrivant au cabinet, l'associé me demande des explications concernant un acte d'huissier, je lui explique, et de suite commence à s'emballer : je suis donc un "menteur éhonté", un "con", tout juste capable de faire une chose X. Je lui réponds alors que je ne peux pas accepter qu'il me traite de cette manière, que je le respecte et que le respect doit être réciproque. Et lui de répondre que si je suis pas content je "dégage" de son cabinet, qu'il ne peut plus me voir, qu'il ne peut plus me supporter etc etc. Pour calmer, j'ai finalement dû mentir en disant que j'avais menti...
Tous les collaborateurs ont entendu l'altercation (unilatérale), et quand ça arrive, tout le monde est tête baissée et ne dit mot, ce que je comprends tout à fait.
Ma question est la suivante : que me conseillez-vous, sachant que j'ai la hantise de ne pas trouver une collaboration rapidement ? dois-je et puis-je informer l'Ordre des actes illicites et des entorses à la déontologie (dont j'ai la preuve) de cet associé ? dois-je contacter le fisc pour dénoncer des actes illicites ?