Comment prouver l'inexécution d'un contrat de collaboration?

Bonjour,
Je suis un jeune collaborateur libéral exerçant dans un cabinet parisien depuis un an.
Depuis mon entrée dans ce cabinet, je dois accepter des conditions d'exercice de ma profession incompatibles avec son caractère libéral, la loi, la déontologie et le Réglement de l'Ordre :
- horaires de travail imposés (+/- 50h par semaine) et, dès lors, impossibilité de développer une clientèle personnelle ;
- impossibilité de suivre la formation continue, seul le "patron" ayant le droit de décider quand je peux suivre ma formation, et laquelle (à ce jour, je n'ai pu suivre une seule heure de formation).
Certes la loi permet, dans de telles conditions, une requalification du contrat de collaboration libérale en contrat de collaboration salariale, et une sanction disciplinaire pour le maître de stage, mais comment apporter la preuve de ces pratiques devant Monsieur le Batonnier ?
En effet, mon maître de stage a toujours refusé le système des "time-sheet" pouvant me permettre de comptabiliser mes temps de travail.
En outre, il prend soin de ne jamais coucher par écrit ses exigences incompatibles avec le contrat de collaboration libérale (un exemple : obligation d'arriver au cabinet à 09h00 et d'en repartir au minimum à 19h30).
Ainsi, lorsque je lui ai demandé par écrit de m'accorder une journée de formation pour me rendre à un colloque deux mois plus tard, il m'a réprimandé pour lui avoir envoyé un mail, et m'a indiqué qu'il ne m'appartenait pas de décider de mes jours de formation. Je me suis donc vu opposer un refus.
Il va de soi que si une action devant Monsieur le Batonnier est engagée, aucun collaborateur ne témoignera en ma faveur dans la peur de représailles.
Dès lors, que puis-je faire ? Doit-on être fataliste et laisser perdurer ce genre de pratiques, sous peine d'être "grillé" dans la profession ?
Je suis un jeune collaborateur libéral exerçant dans un cabinet parisien depuis un an.
Depuis mon entrée dans ce cabinet, je dois accepter des conditions d'exercice de ma profession incompatibles avec son caractère libéral, la loi, la déontologie et le Réglement de l'Ordre :
- horaires de travail imposés (+/- 50h par semaine) et, dès lors, impossibilité de développer une clientèle personnelle ;
- impossibilité de suivre la formation continue, seul le "patron" ayant le droit de décider quand je peux suivre ma formation, et laquelle (à ce jour, je n'ai pu suivre une seule heure de formation).
Certes la loi permet, dans de telles conditions, une requalification du contrat de collaboration libérale en contrat de collaboration salariale, et une sanction disciplinaire pour le maître de stage, mais comment apporter la preuve de ces pratiques devant Monsieur le Batonnier ?
En effet, mon maître de stage a toujours refusé le système des "time-sheet" pouvant me permettre de comptabiliser mes temps de travail.
En outre, il prend soin de ne jamais coucher par écrit ses exigences incompatibles avec le contrat de collaboration libérale (un exemple : obligation d'arriver au cabinet à 09h00 et d'en repartir au minimum à 19h30).
Ainsi, lorsque je lui ai demandé par écrit de m'accorder une journée de formation pour me rendre à un colloque deux mois plus tard, il m'a réprimandé pour lui avoir envoyé un mail, et m'a indiqué qu'il ne m'appartenait pas de décider de mes jours de formation. Je me suis donc vu opposer un refus.
Il va de soi que si une action devant Monsieur le Batonnier est engagée, aucun collaborateur ne témoignera en ma faveur dans la peur de représailles.
Dès lors, que puis-je faire ? Doit-on être fataliste et laisser perdurer ce genre de pratiques, sous peine d'être "grillé" dans la profession ?