Re: En attendant de trouver un emploi ?
Posté: Mer 13 Mar 2013 18:43
Bonjour,
Je vous avoue que j'ai fais la démarche de proposer, bénévolement, mes services à plusieurs associations afin d'enrichir mon expérience professionnelle et continuer à pratiquer le droit. Je tiens à revenir sur ma déclaration précédente et répondre à bunny. Selon moi, il existe une solution (miracle?), celle de faire en sorte que les entreprises et cabinets arrêtent de recourir abusivement aux conventions de stage. En effet, un jeune diplômé recherchant un premier emploi est presque autant formé et qualifié qu'un étudiant en cours de Master 2. Cependant, l'un peut être rémunéré environs 417 euros par mois et l'autre le SMIC au minimun. Dès lors, que conseillers à une entreprise qui peut bénéficier d'une personne de même qualité à un prix différent ? La réponse est évidente.
Il faudrait encadrer légalement le recours aux conventions de stage en s'inspirant du cadre législatif des CDD. Ainsi lorsqu'une entreprise aurait recours, de manière répétée, aux conventions de stage afin de pourvoir un même poste, un besoin structurel de main d'oeuvre pourrait être caractérisé, entrainant la requalification de la convention en contrat de travail. Le problème étant que la règle en matière de CDD s'applique lorqu'il s'agit de la même personne qui est employée en CDD au même poste, dès lors il faudrait envisager que cette condition ne s'applique pas pour les conventions de stages et que l'on accepte que le poste ait été pourvu par différents stagiaires.
Cette solution ne signifie pas que je ne pense pas aux étudiants qui auraient besoin d'une expérience professionnelle dans leur domaine de formation. En effet, les conventions de stages pourraient concerner les étudiants de niveau Master 1 au maximum car il n'ont pas vocation à concurrencer les jeunes dipômés de niveau Master 2 et ainsi tout le monde pourrait un peu mieux s'y retrouver !
Je vous avoue que j'ai fais la démarche de proposer, bénévolement, mes services à plusieurs associations afin d'enrichir mon expérience professionnelle et continuer à pratiquer le droit. Je tiens à revenir sur ma déclaration précédente et répondre à bunny. Selon moi, il existe une solution (miracle?), celle de faire en sorte que les entreprises et cabinets arrêtent de recourir abusivement aux conventions de stage. En effet, un jeune diplômé recherchant un premier emploi est presque autant formé et qualifié qu'un étudiant en cours de Master 2. Cependant, l'un peut être rémunéré environs 417 euros par mois et l'autre le SMIC au minimun. Dès lors, que conseillers à une entreprise qui peut bénéficier d'une personne de même qualité à un prix différent ? La réponse est évidente.
Il faudrait encadrer légalement le recours aux conventions de stage en s'inspirant du cadre législatif des CDD. Ainsi lorsqu'une entreprise aurait recours, de manière répétée, aux conventions de stage afin de pourvoir un même poste, un besoin structurel de main d'oeuvre pourrait être caractérisé, entrainant la requalification de la convention en contrat de travail. Le problème étant que la règle en matière de CDD s'applique lorqu'il s'agit de la même personne qui est employée en CDD au même poste, dès lors il faudrait envisager que cette condition ne s'applique pas pour les conventions de stages et que l'on accepte que le poste ait été pourvu par différents stagiaires.
Cette solution ne signifie pas que je ne pense pas aux étudiants qui auraient besoin d'une expérience professionnelle dans leur domaine de formation. En effet, les conventions de stages pourraient concerner les étudiants de niveau Master 1 au maximum car il n'ont pas vocation à concurrencer les jeunes dipômés de niveau Master 2 et ainsi tout le monde pourrait un peu mieux s'y retrouver !