Vocation d'avocat

Bonjour,
Je sais que mes propos vont paraître banals, voire exagérés. Certains y verront probablement de la rancoeur ou de l'ingratitude. Néanmoins, je souhaite apporter mon témoignage sur les raisons qui me font quitter la profession d'avocat après 3 ans d'exercice.
Je suis actuellement avocat dans un barreau de province. Pour être précis, j'exerce en qualité de collaborateur libéral dans une société d'avocats d'envergure régionale et spécialisée dans l'assistance aux clients institutionnels (je reste volontairement vague car il ne s'agit pas de régler des comptes).
Commençons de suite par le bon côté des choses : j'ai, pendant la période en question, appris énormément sur le droit, sur le fonctionnement social, politique, économique, etc. Et pourtant, je m'en vais sans d'ailleurs que mon patron m'aie reproché quoi que ce soit.
Plusieurs raisons à cela : le montant ridicule des rétrocessions consenties, la disponibilité quasi constante exigée des collaborateurs, laquelle se double d'une pression au chiffre impressionnante (plus de 25 % d'augmentation annuelle), une responsabilité quasi totale vis-à-vis des clients de la structure. Et bien sûr les charges et contraintes d'un entrepreneur individuel...
Je pense que je ne suis pas tombé dans le meilleur cabinet du point de vue des conditions de travail. Je sais pourtant qu'il existe pire.
Restent plusieurs questions: jusqu'à quand le statut de la collaboration libérale va-t-il permettre aux avocats installés d'exploiter les arrivants ? Pourquoi les représentants des jeunes avocats laissent-ils perdurer un système profondément hypocrite ?
Ce ne sont pas des revendications syndicalistes, simplement une interrogation sur la pérennité d'une profession qui ne sait retenir que par défaut et dont l'image se dégrade vis-à-vis de l'opinion et des étudiants.
Je sais que mes propos vont paraître banals, voire exagérés. Certains y verront probablement de la rancoeur ou de l'ingratitude. Néanmoins, je souhaite apporter mon témoignage sur les raisons qui me font quitter la profession d'avocat après 3 ans d'exercice.
Je suis actuellement avocat dans un barreau de province. Pour être précis, j'exerce en qualité de collaborateur libéral dans une société d'avocats d'envergure régionale et spécialisée dans l'assistance aux clients institutionnels (je reste volontairement vague car il ne s'agit pas de régler des comptes).
Commençons de suite par le bon côté des choses : j'ai, pendant la période en question, appris énormément sur le droit, sur le fonctionnement social, politique, économique, etc. Et pourtant, je m'en vais sans d'ailleurs que mon patron m'aie reproché quoi que ce soit.
Plusieurs raisons à cela : le montant ridicule des rétrocessions consenties, la disponibilité quasi constante exigée des collaborateurs, laquelle se double d'une pression au chiffre impressionnante (plus de 25 % d'augmentation annuelle), une responsabilité quasi totale vis-à-vis des clients de la structure. Et bien sûr les charges et contraintes d'un entrepreneur individuel...
Je pense que je ne suis pas tombé dans le meilleur cabinet du point de vue des conditions de travail. Je sais pourtant qu'il existe pire.
Restent plusieurs questions: jusqu'à quand le statut de la collaboration libérale va-t-il permettre aux avocats installés d'exploiter les arrivants ? Pourquoi les représentants des jeunes avocats laissent-ils perdurer un système profondément hypocrite ?
Ce ne sont pas des revendications syndicalistes, simplement une interrogation sur la pérennité d'une profession qui ne sait retenir que par défaut et dont l'image se dégrade vis-à-vis de l'opinion et des étudiants.