Moi? euhhhh.
Je dresse un simple constat, et je doute de la possibilité d'éduquer celui qui ne souhaite pas être éduqué. En fait je vois le recrutement du juriste dans ce type d'environnementa priori non favorable au juriste de trois façons:
- 1 on ne recrute pas de juriste, car considéré comme un frein au développement de l'entreprise.
- 2 on recrute le juriste, mais essentiellement pour des raisons d'opportunité et pourquoi pas de prestige. Il n'aura pas les moyens d'agir, et il constituera néanmoins le fusible premier en cas de problème,
- 3 les choses ne sont pas totalement fermées et désespérées, et une évolution est possible sous réserve d'avoir des gens susceptive d'évolution et volontaire pour faire évoluer leurs méthodes de travail en face de soi.
A mon avis le cas 3 est le plus rare. Il y a pas mal de boites dont le souci premier n'est pas la réforme en profondeur de leur modalités de travail, mais simplement la possibilité de continuer à exister. Il y en a d'autres, ou les choses fonctionnant bon an mal an correctement, il n'y a aucun besoin d'un travail de fond sur la sécurisation juridique des procédures. Aprés tout, ça fait 20 ans et plus que ça dure, pourquoi changer une équipe qui "gagne"...
Peut-être suis-je comme vous le supposez relativement desespéré sur quelques-uns de mes contemporains ainsi que sur certains environnement de travail.
Je crois qu'il faut trouver la bonne structure c'est tout. Certaines entreprises, certaines structures, certaines personnes ne sont pas susceptible d'évolution. Dans ces conditions, il faut savoir tel le sage, se retirer sans combattre.