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Prévisions d'embauche juristes pour 2005 voir... 2006

MessagePosté: Mar 14 Sep 2004 18:15
de Clément89
Je me pose la question et je me trouve pas la réponse (où es-tu?)
Auriez-vous des infos? et je vais de ce pas sur le site de l'insee.
PS: j'ai déjà osculté l'Apec, recrulex et tutti quanti B-l

MessagePosté: Mar 14 Sep 2004 18:20
de alcee
Perso j'avoue que je n'y crois pas trop trop....

IE?

MessagePosté: Mar 14 Sep 2004 18:33
de Clément89
C'est-à-dire? (je suis obtus) :wink:

MessagePosté: Mar 14 Sep 2004 19:57
de Hervé
Je n'ai pas vu ou lu de perspectives à cette échéance spécifiquement pour les juristes. J'ai, en revanche, entendu sur France Info ce week end, (il me semble que c'est là...) que le problème démographique lié au baby boom en devenant le papy boom commencera à vraiment produire ses effet dans ces années là.

MessagePosté: Mar 14 Sep 2004 22:50
de o2_DRG
Bonjour,

Cela fait des années que l'on nous ressasse toujours la même chose : "Vous allez voir! En telle ou telle année, la démographie va permettre à l'emploi de repartir"

Personnellement, ça me fait rire. Je me souviens d'un enseignant (et non un professeur) en économie que j'avais en Terminale en 1997 et qui se vantait à nous dire que le jour où nous allions terminer nos études (avec un Bac +3 max. selon lui), l'économie tournerait à plein régime et qu'il nous serait aisé de trouver du boulot.

Pure connerie (désolé)! J'aimerais bien le revoir cet enseignant, juste pour lui dire qu'il ferait mieux de sortir un peu de son lycée (et de son monde de "Bisounours") afin de voir dans quel état est la société et l'économie française!

Certes, il y a bien du boulot dans certains domaines comme les commerciaux dans le secteur bancaire, personnes qui sont recrutées à la pelle mais il faut voir avec quelle salaire!

De toutes manières, je pense que ce n'est pas qu'une question démographique! Pas mal de réformes seraient nécessaires en France et notamment redorer certaines valeurs comme le travail, la réussite, le mérite, l'ambition, etc... plûtôt que de créer une société d'assistés et de personnes vivant sur leurs petits acquis.

Bref, un bon coup de pied aux fesses ferait beaucoup de bien à certains et à certaines! Enfin, plutôt que de critiquer certains pays, qui eux font preuve de dynamisme et croient en l'avenir, la France ferait bien de s'en inspirer un peu !

Cordialement.

MessagePosté: Mer 15 Sep 2004 8:26
de Hervé
Une fois de plus, vous partez de constats réels de difficultés pour trouver que l'herbe est plus verte ailleurs.

Il est évident qu'il faut réformer l'Etat en France, que certains systèmes sont à revoir. Mais quand vous parlez d'assistés, que dire des dernières déclarations de M. de Seillières...

Vous êtes bien placé pour savoir que les personnes qui sont au chômage ne sont pas des fainéants qui ne cherchent qu'à profiter de l'ASSEDIC..!

Et votre position montre clairement que vous n'êtes pas le premier à croire en l'avenir alors que vous reprochez aux autres dese montrer pessimistes.

Un peu plus de modération dans vos propos qui cachent une vraie colère et un vrai énervement. Mias ne croyez pas rtop au miroir aux alouettes ou alors partez donc aux US si ce pays est si magnifique.

MessagePosté: Mer 15 Sep 2004 9:32
de alcee
Désolée Hervé mais je me range plutôt à l'avis de Cédric là. Il existe malheureusement bcp de personnes qui profitent du système et finalement c'est une minorité qui trime en travaillant et en payant des impôts plein pot sans qu'aucune aide ne leur soit accordée.
C'est un problème notoire mais le système est tel qu'on décourage les gens de travailler à leur guise (les 35H, etc. ...). En tant que toute récente chercheuse d'emploi, j'avoue que les initiatives de l'Etat me surprennent et parfois me scandalisent : par ex, le pacte junior permettant à des jeunes en difficultés d'intégrer directement la fonction publique sans aucun examen, l'entrée à Sc Po de jeunes des cités alors que nous, nous les jeunes de condition sociale certe plus élevée mais certainement pas avantagée, on n'a aucune aide, aucune passerelle.... Finalement ce clivage entre "couches" sociales accroit la colère et le désespoir de ceux qui ne sont ni riches, ni pauvres, de ceux qui veulent travailler mais qui ont du mal à trouver, de ceux qui se trouvent "au milieu" et qui ne connaissent pas comme certains les subtilités de la cotorep, des alloc diverses et variées, des aides étatiques, régionales, etc. .... Le système français est ainsi, le réformer appartient peut-être à l'utopie tant les csqs sociales et électorales seraient facheuses (y a t il plus de gens qui profitent du système que ceux qui travaillent vraiment en payant régulièrement leurs impôts?) alors que bcp de français aimeraient voir les choses changer... Il n'y a qu'à descendre dans la rue pour mesurer le mécontentement car on a atteint vraiment un stade où les gens n'acceptent plus cette situation d'assistanat excessive.

Alcée

MessagePosté: Mer 15 Sep 2004 10:47
de guillaume
Je pense qu'il faut se garder de telles considérations. Si notre politique sociale se perd dans des méandres de complexité et de dépenses inutiles on ne doit pas oublier que le système sera là pour assurer un minimum de niveau de vie à chacun d'enrte nous en cas de problèmes.
Je rajouterai que l'ambition mène souvent à se bruler les ailes et je crois que le jour où cela arrivera, ces ambitieux seront contents de disposer de l'aide sociale pour se relancer.
De plus je suis persuadé que nous sommes dans une période charnière avec de nouveaux axes et de nouvelles priorités économiques. On ne peut changer des mentalités en 5 ans, c'est sur une dizaine d'années que l'on réussira à promouvoir l'enrepreneuriat et l'esprit d'initiative tout en gardant un système social protecteur (mais exigeant).

MessagePosté: Mer 15 Sep 2004 11:11
de Jean Marc Cheze
Bonjour,
L'accès aux chiffres officiels est démontré ce mois encore par alternatives économique s ,4 millions de chomeurs. La reprise est là mais sans création d'emploi. D'autre part revient la question qui divise seuls les emplois industriels seraient créateurs de richesse pour les libéraux , voir article contraire ans le monde cette semaine.
Cordialement

MessagePosté: Mer 15 Sep 2004 11:59
de Hervé
alcee a écrit :Désolée Hervé mais je me range plutôt à l'avis de Cédric là. Il existe malheureusement bcp de personnes qui profitent du système et finalement c'est une minorité qui trime en travaillant et en payant des impôts plein pot sans qu'aucune aide ne leur soit accordée.
C'est un problème notoire mais le système est tel qu'on décourage les gens de travailler à leur guise (les 35H, etc. ...). En tant que toute récente chercheuse d'emploi, j'avoue que les initiatives de l'Etat me surprennent et parfois me scandalisent : par ex, le pacte junior permettant à des jeunes en difficultés d'intégrer directement la fonction publique sans aucun examen, l'entrée à Sc Po de jeunes des cités alors que nous, nous les jeunes de condition sociale certe plus élevée mais certainement pas avantagée, on n'a aucune aide, aucune passerelle.... Finalement ce clivage entre "couches" sociales accroit la colère et le désespoir de ceux qui ne sont ni riches, ni pauvres, de ceux qui veulent travailler mais qui ont du mal à trouver, de ceux qui se trouvent "au milieu" et qui ne connaissent pas comme certains les subtilités de la cotorep, des alloc diverses et variées, des aides étatiques, régionales, etc. .... Le système français est ainsi, le réformer appartient peut-être à l'utopie tant les csqs sociales et électorales seraient facheuses (y a t il plus de gens qui profitent du système que ceux qui travaillent vraiment en payant régulièrement leurs impôts?) alors que bcp de français aimeraient voir les choses changer... Il n'y a qu'à descendre dans la rue pour mesurer le mécontentement car on a atteint vraiment un stade où les gens n'acceptent plus cette situation d'assistanat excessive.

Alcée

Si j'ai bien compris votre position, vous êtes:
1- contre un système qui porte à bout de bras des personnes qui ne veulent pas s'en sortir par elles-même ou qui n'e nauraient pas l'ambition,
2- "assassine" de charges les personnes qui s'en sortent à peu près et contribuent "bêtement" au fonctionnement de l'Etat par l'impôt et leur activité.

Si vous parlez en ce sens, je ne vois pas qui pourrait être contre vous.

Ce que je visais personnellement, c'est l'accusation sempiternelle faisant des chômeurs des assistés purs et durs qui ne cherchent jamais à s'en sortir. Etant personnellement célibataire, avec un salaire correct, après avoir traversé une période de chômage, jep eux tout à fait comprendre ce que vous dites.

Après tout, les juristes diplômés ne devraient pas avoir de problèmes à trouver des jobs enfin, eux ou ceux qui sortent de l'enseignement supérieur par la voie universitaire. Or, nous savons tous que ce n'est pas le cas.

On préfère aider ceux qui n'ont pas de diplôme une fois qu'ils sont sortis de l'école au lieu d'y penser avant.

Les entreprises se lancent dans une course infernale et stupide aux diplômes (genre avoir minimum bac+2 pour tenir une caisse à temps partiel en grande surface...).

Mais le problème aujourd'hui pour motiver et soutenir les ambitions des particuliers ou des entrepreneurs, il ssont à plusieurs niveaux (non exhaustifs):
- ne pas décourager la création d'entreprise par une complication extrême de sprocédures,
- ne pas avoir d'effets de seuils trop importants en terme financier lors de la création (perdre 50% de ses revenus est parfois infaisable et bride la créativité ou l'envie de certains),
- avoir un système social et fiscal qui soit plus juste et qui tienne mieux compte des réalités.

Mais je ne crois pas qu'un système à l'américaine soit plus valble quand on voit que près de 10% de la population y vit sous le seuil de pauvreté...