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Entrer par la petite porte puis grimper...mythe ou réalité ?

Posté:
Jeu 16 Sep 2004 18:49
de Soheil
Y en a t-il beaucoup parmi vous qui y sont arrivés de cette façon ? cad en entrant par la petite porte, en exerçant un poste pas forcément à la hauteur de leurs compétences et qui ont pu ensuite, grimper jusqu'au poste qu'ils espéraient ?
Je veux tt savoir!!!
Mon ex-directeur de D.E.S.S. estime que c'est une mauvaise idée (il pense que je risque au contraire de rester au bas des marches

) alors que d'autres me disent tt le contraire...
Alors? Des témoignages? (Eh oui je reprend le flambeau de c mon choix...! Pas de chance, Delarue est toujours là.....)
Merci d'avance!

[/u]

Posté:
Jeu 16 Sep 2004 20:13
de CGI
Peut être tout simplement que ton directeur de DESS, par ailleurs pas du tout au fait de la notion de marché du travail, estime que sa formation est la meilleure et que ses étudiants ne sont dignes que des plus hautes fonctions... Ca arrive souvent tu sais...
Faut que les "profs" cessent de se leurrer!

Posté:
Jeu 16 Sep 2004 23:02
de o2_DRG
Bonsoir Soheil,
Je crois que ton ex-Directeur de DESS, comme beaucoup d'autres enseigants feraient bien de sortir de leur petit monde universitaire et d'aller voir ce qui se passe dehors notamment sur le marché de l'emploi. Je crois qu'ainsi la plupart d'entre eux seraient au courant des réelles attentes des entreprises plutôt que de ressasser des balivernes à leurs étudiants!
Pour ce qui est de ta question, je crois que ce n'est pas une si mauvaise chose que de commencer par la base. Tu peux ainsi mieux cerner les véritables métiers de l'entreprise et les valeurs que celle-ci défend. Par ailleurs, en commençant par la "petite porte", lorsque tu arrives au sommet, tu es beaucoup plus apte à comprendre les doléances venant du "bas" et d'adapter un discours en adéquation avec leurs véritables attentes.
Cependant, quoiqu'il en soit, si tu as l'occasion de commencer dès le départ à un poste ratttachés aux "dirigeants", faut pas te priver. Et puis entre nous, ça permet de connaître du beau monde et de se faire un carnet d'adresses qui peut toujours servir par la suite, crois-moi ça t'ouvre des portes...
Cordialement.

Posté:
Ven 17 Sep 2004 9:25
de basille
Je suis d'accord avec vous Messieurs, mais vous dîtes, me semble-t-il: il faut accepter de ne pas briguer trop haut...
Personnellement je comprends la question de Soheil à l'envers: jusqu'où peut-on "descendre"...

Posté:
Ven 17 Sep 2004 9:30
de françois
Je suis tout à fait d'accord avec Basille. La question est de savoir ce qu'il est possible d'accepter et ce qui ne l'est pas.
Je veux bien croire qu'il est possible de progresser, a fortiori lorsque la personne est compétente et motivée. Pour autant, j'imagine mal un employeur envisager de faire progresser quelqu'un qui a été, jusque-là, cantonné à des tâches subalternes.
Soheil, je vous inviterais donc à poser clairement cette question lors de l'entretien.

Posté:
Ven 17 Sep 2004 9:54
de Guilain
je ferai une réponse beaucoup plus nuancée. je pense que cela dépend beaucoup de l'entrerprise et de sa culture interne en matière de promotions. Est-ce une entreprise qui pratique beaucoup la promo interne ou au contraire est-ce une entreprise qui va systématiquement chercher à l'extérieur ses nouvelles compétences ? deuxième question : y-a-t'il des possibilités de promotions internes ? là beaucoup d'éléments sont à prendre en compte (moyennes d'age globale, du service, ...)
bonne question

Posté:
Ven 17 Sep 2004 11:08
de sev
tu soulèves un problème très intéressant qui se pose automatiquement aux jeunes diplômés de nos jours : prendre un poste très au dessous de nos attentes et compétences ou attendre d'avoir le bon poste.
Mon directeur de DEA avait le même discours que le tien, à savoir il pensait qu'on se dévalorisait en acceptant au sortir de son DEA un poste sous payé et sous qualifié.
Moi j'ai choisi de bosser quand même tout en sachant que ça n'était pas le poste que j'attendais. Et j'y suis toujours : pas d'augmentation, pas d'évolution !
Ma réponse n'est pas de ne pas le faire (après tout si je n'avais pas accepté ce poste on ne m'aurait peut-être proposé que des stages à la suite de stages), mais il faut savoir absolument avec quelle entreprise on s'engage (et donc poser clairement la question).
Certaines entreprises n'ont absolument pas de politique de promotion en interne, il faut le savoir ! et pour changer d'entreprise en évoluant après avoir occupé des postes nécessitant des qualifications inférieures c'est très dur.
Maintenant, ne vaut-il pas mieux bosser qu'attendre tranquillement chez soi (en sans ressources) de trouver un poste de juriste digne de ce nom ?

Posté:
Ven 17 Sep 2004 11:32
de Père Keskidi ?
(message supprimé par auteur)

Posté:
Ven 17 Sep 2004 11:34
de Delphine
La question est aussi de ce que l'on peut ou pas accepter.
Perso, je n'ai jamais fait de stage non rémunéré car je n'en avais pas les moyens...ca c'est le cote positif des étudiants un peu juste. Apres pour les emplois mon mari travaillait donc j'ai attendu de trouver ce qui me correspondait, s'il n'avait pas travaillé le choix aurait été différent

Posté:
Ven 17 Sep 2004 12:17
de basille
Pour moi: on peut rentrer par la petite porte, ça dépend de ce qu'il y a derrière la porte.
J'ai rencontré hier soir un éminent forumiste (mais je respecte la vie privée moi, donc je ne donne pas son nom, fermer la parenthèse) qui a été embauché à la suite d'un stage long... mais quand même payé (pas seulement indemnisé 30% du SMIC). Il a maintenant un poste de juriste, intéressant (voire passionant?) avec de vraies responsabilités, et un salaire en conséquence.
Mais pour que l'essai soit transformé, je pense qu'il faut vraiment que quelques conditions soient réunies: l'entreprise est dynamique, en expansion, elle va avoir besoin sous peu d'un vrai juriste... les mentalités des gens ne sont pas trop fermées...
Si on vous prend de haut au départ, ça ne marchera pas: vous intégrez une pyramide et vous ne changerez pas d'échelon. (je sais de source sûre (un cabinet de recrutement) que certains juristes sont assez desespérés pour répondre à des annonces de secrétaires juridiques... Même si certains de ces postes sont très bien voire mieux payés que les postes de juristes, il ne faut pas y penser).
Si on vous prend vraiment comme un élément d'un assemblage qui n'est pas encore figé, tout est possible.