LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

ptit témoigange perso qui me laisse penser que:
- plus tu cherches et moins tu trouves. en quelque sorte il faut cibler de façon qualitative tes candidatures (cv adapté au recruteur, se créer un réseau que l'on relance régulièrement...)
- le meilleur moyen de trouver un poste est d'être en poste : perso j'ai accepté un stage 6 mois après mon DESS car je ne trouvais pas et j'ai enchainé sur 2 CDD (8 mois au total) . Mon stage a été décisif pour mon 1er CDD : je l'ai valorisé et je n'étais pas stressé en entretien.
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- garde confiance en toi et ne te laisse pas dévaloriser pas les recruteurs (juristes ou non) qui cherchent le mouton à 5 pattes au fait si vous l'avez trouvé chers recruteurs contactez-moi : genre DESS CAPA LLM, rigoureux et adaptable avec 6 mois de stages dans un grand groupe......

courage et surtout ne te dévalorises pas car une expérience professionnelle doit être valorisable

C'est là qu'il nous faut apprendre vite et fort pendant nos stages ce dont les entreprises ont besoin, ce qu'elles attendent d'un juriste, ce qu'elles devraient en attendre ou du moins ce qu'elles peuvent en attendre.

Et une fois en place, à nous de ne pas attendre que les "mémerdes" arrivent, à nous d'aller montrer où sont les risques et comment les éviter ou du moins en atténuer les effets. Ca peut partir d'une discussion anodine, mais aujourdh'ui, par exemple, j'ai attiré l'attention d'un client sur le risque fiscal lié aux mentions sur les factures et sur les pénalités de retard par application de la loi NRE. Non, je n'ai pas fait oeuvre de consultation, j'ai juste rappelé la liste des mentions obligatoires sur une facture pour montrer qu'il en manquait au moins deux sur les leurs. En professionnel du recouvrement, je ne pouvais pas non plus laisser passer l'occasion de rappeler le régime quasi automatique des pénalités de retard et ded l'utilité d'avoir un système comptable au point (sans compter sur le briefing des commerciaux)... Je ne suis pas un expert ès fiscalité, mais je ne crois pas qu'un contrôle faisant apparaître un abandon systématique et une absence de facturation des pénalités légales soit un vrai moment de plaisir pour une société...

Hervé,

Je vous suis dans vos dire. Néanmoins, à titre personnel, je peux vous assurer que tout dépend de la politique de l'entreprise! Personnellement, mon entreprise privilégie le réseau (commerciaux etc...) et on nous juge parfois comme les personnes qui mettent des bâtons dans les roues...

Néanmoins, tout dépend de l'interlocuteur que nous avons devant nous car certaines personnes connaissent notre réel potentiel.

Cordialement.

On m'a aussi vu comme un empêcheur de commercer en rond. Jusqu'à ce qu'un licenciement soit décidé sans motif et qu'il a fallu que certains trouvent un motif "foireux" pour licencier et qu'un procès aux prud'hommes soit perdu alors que j'avais tiré la sonnette d'alarme en cours de procédure de licenciement.

On m'a aussi vu comme un empêcheur de faire ce qu'on veut jusqu'à ce que je montre que tel ou tel acte pouvait mener les dirigeants droit en prison et qu'il valait mieux faire autrement s'ils n'avaient pas envisagé un régime exclusivement à base d'orange...

Je ne dis pas que ces faits se sont passés dans l'entreprise pour laquelle je travaille aujourd'hui, mais c'est arrivé dans mes relations personnelles et dans mon travail.

Bizarrement après ces remarques, on s'est mis à m'écouter un peu plus et à me demander avant de faire.

Je sais que dans une grande maison, c'est plus difficile et je ne dis pas que tout doit arriver à cela, mais il faut au moins faire cet effort au quotidien. C'est aussi ce qui rend ce métier dur dans une grande entreprise qui considère mal sa fonction juridique.

merci à tous pour vos encouragements ! ça fait du bien de savoir que d'autres sont passés par là ! je suis entiérement d'accord sur le fait que notre profession dépend également de la façon dont les juristes en place vont faire reconnaître leur métier et surtout je vise particuliérement le secteur de la Pi qui ne donne lieu pour le moment qu'a des stages et dans lequel des milliers d'étudiants se sont engoufrés alors qu'il n'y a pas de débouché ... pourtant cette matiére est réelement stratégique pour les entreprises et elles l'ont généralement bien compris mais sont toujours réticente à créer un poste Pi.
Toujours le même probléme, trop peu de poste pour des jeunes diplomés en surnombre ! il n'y a qu'a se balader sur les sites de recrutement pour voir le peu d'annonce dans notre matière ! alors un poste en Pi, ça arrive une fois par an d'ailleurs si je devais refaire mes études, je choisirai vraiment autre chose, disons de plus professionalisant. La fac est encore trop loin des réalités économiques et de la pratique ...

Dans nos métiers, il faut activer au maximum les résaux relationnels. N'hésitez pas à ressortir les numéros de téléhpones des personnes avec qui vous avez travaillé en stage, ceux de vos camarades de promo, on ne sait jamais, ils ont peut être d'autres pistes.

Et il ne faut pas non plus négliger les candidatures spontanées.

alors un poste en Pi, ça arrive une fois par an d'ailleurs si je devais refaire mes études, je choisirai vraiment autre chose, disons de plus professionalisant. La fac est encore trop loin des réalités économiques et de la pratique ...

La je suis tout à fait d'accord, quand j'ai choisi de faire de la PI certes ça me passionnait mais on ne m'a jamais averti que je m'enfonçais dans un gouffre, sinon je n'aurais pas été stupide au point de prendre le bâton pour me faire battre. A l'époque on disait que c'était LA matière à choisir, mais maintenant que l'on sait que ça n'est plus (mais alors plus du tout) le cas, je ne suis pas sûre que les facs soient pour autant honnêtes avec leurs étudiants. Certains DESS/DEA devraient être fermés pour s'adapter au manque total de débouchés !
Pareil j'ai dû accepter stages sur stages ...
Je rêverais d'avoir fait du droit des affaires, du fiscal, du social, du droit immobilier, n'importe quoi mais pas de la PI !!!! Toutes ces matières me paraissaient rébarbatives à la fac, j'étais bien jeune et naïve ...
Un poste en PI ça arrive une fois par an et on doit être 500 dessus ...

Et bien quand je vous lis, je me dis que j'ai bien de la chance !
Je viens de terminer mon DESS PI (et je n'ai même pas encore eu mes résultats) et je vais bientôt commencer un CDD de 6 mois dans un cabinet de conseils.
Je ne suis pas sûre que ma rémunération soit "super géniale" mais au moins, ça me fait de l'expérience.

Le secteur PI est-il vraiment complètement saturé ?

Et bien quand je vous lis, je me dis que j'ai bien de la chance !
Je viens de terminer mon DESS PI (et je n'ai même pas encore eu mes résultats) et je vais bientôt commencer un CDD de 6 mois dans un cabinet de conseils.
Je ne suis pas sûre que ma rémunération soit "super géniale" mais au moins, ça me fait de l'expérience.

Le secteur PI est-il vraiment complètement saturé ?

A mon avis, oui, le secteur est sinistré, cela se vérifie à la fois dans les multiples barrières à l'emploi, mais aussi une fois en poste dans les difficultés à exercer correctement et dignement sa profession, et enfin dans les salaire terriblement bas.

Ceci dit, il reste des emplois, et les trouver n'est pas forcément question de temps passé à chercher. C'est trés injuste, et c'est une question d'opportunité et de hasard, ponderés par les qualités objectives de la candidature à tous les niveaux(CV, présentation, personnalité, localisation etc...) Deux personnes de formation identique peuvent être confrontées au marché du travail de façon totalement différente pour tout un tas de raisons tenant à la fois à la personne du chercheur d'emploi mais également à des facteurs exogènes. Un tel trouvera un poste à sa mesure et tel autre ne trouvera pas, perdra confiance, et finira par accepter un poste pour lequel il est surqualifié, avec tous les effets pervers que cela comporte. Chercher la responsabilité de celui qui est dans ce dernier cas est parfois stérile, il n'y est parfois pour rien. ça peut se jouer à trés trés peu de choses, et parfois (souvent) le mérite n'a rien à voir là dedans, même si en y croyant on peut forcer la roue à tourner.

Si on en a la possibilité financière, il ne faut pas accepter d'emploi en deça de ses capacités et diplômes. On finira toujours par le regretter, et personne n'ira vous sortir de là une fois que vous y êtes, bien au contraire.

Pour témoigner d’une histoire comme Mathild, j’ai une amie qui a passé un entretien pour un stage auprès d’une très grande boîte française et en fait, tenez vous bien…, une juriste part en congé maternité et ils vont la remplacer par un stagiaire ! ! ! Non, ils ne recourent pas à un CDD mais à un stage pour remplacer un salarié absent ! ! ! !

Et attention, ils veulent un stagiaire qualifié et compétent s’il vous plaît ! C’est à dire un bac + 5, double formation avec expérience significative. C’est vraiment grave, je trouve, d’en arriver à ce point : remplacer quelqu’un qui part en congé maternité par un stagiaire ! Jusque où va-t-on aller dans la dévalorisation de la profession ? ? ? ?