LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Je souhaite beaucoup de courage et de détermination à tous les jeunes diplômés qui galèrent pour trouver un travail.

A la lecture de vos messages sur le forum, je comprends que le marché du travail était déjà en crise au moment où j'ai commencé mes études de droit (2003), le pire étant de se dire que finalement on s'est battu pendant de longues années pour décrocher des diplômes en se disant que ça finirait par payer, je pense que je n'avais pas réellement conscience de la réalité du marché de l'emploi au début de mes études.

J'ai obtenu mon Master 2 de droit des affaires et fiscalité l'année dernière et je passe le CRFPA cette année, je ne vais pas tarder à atteindre les 300 candidatures (spontanées, réponses à des offres d'emplois ou de stages...).

Certains d'entre vous disent être déprimés au travail, vous vous êtes battus pour obtenir votre premier poste et après coup vous vous apercevez que le métier de juriste n'avait rien à voir avec ce que vous vous imaginiez. Ça m'effraie de me dire que je galère pour obtenir un poste qui au final ne me permettra peut-être pas de m'épanouir, d'autant plus que les salaires ne sont pas forcément adaptés au niveau d'études...

Bon courage à tous !

Dans tous les cas, le marché est difficile et il me semble que la difficulté est de ne pas lacher.
Avec les licenciements massifs de cabinet d'avocats, la concurrence est rude car des personnes bien plus expérimentées sont sur le marché, l'enjeu est donc la première expérience et à ce titre, je m'interroge : vaut-il mieux une première expérience dans un poste plus ou moins lié au poste visé (je pense juriste spécialisé qui commence dans une "petite" boite et du coup devient pluridisciplinaire mais perd en spécialisation) ou plutôt de ne pas se "disperser" quitte à subir quelques mois de chômage?

Il est vrai que la première expérience est primordiale pour un employeur, ce qui est dommage pour les juristes souhaitant découvrir d'autres disciplines que celle de leur propre branche. A l'heure acteuelle, je suis prête à accepter tout type de poste, que ce soit dans ma spécialité ou pas, le marché du travail ne me laisse pas d'autre choix

Bonjour Juridique,

Si la première expérience est importante, je ne pense pas qu'elle soit essentielle.

j'en veux pour preuve ma propre expérience.
En sortie de cours, j'ai enchainé deux stages en services jurdiques de sociétés de distribution (domaine dans lequel j'espèrais me spécialiser)
A l'issue de mon dernier stage, j'ai eu une proposition d'embauche, dans un domaine absolument différent, l'administration judiciaire.
J'y suis resté plusieurs années, je ne faisait vraiment pas de juridique tel qu'on imagine le poste, mais à côté de ça, je faisais beaucoup de judiciaire, intervenait aux audiences, rencontrait magistrats, avocats, juristes et dirigeants de société....

Dès lors quand j'ai voulu revenir au juridique, j'ai cru que ce serait dur, car spécialisé dans un domaine (pas très populaire, en plus).
Et bien en moins de 6 mois je trouvais un poste de juriste dans une grande société.

Je pense qu'au delà des diplômes et de l'expérience, il y a une grande part de feeling entre le recruteur et le candidat. C'est ce que j'ai ressenti à chacun de mes entretiens.

Bon courage pour la suite

Jyvel

Si ça peut vous remonter le moral dites vous que ces temps ci c'est aussi difficile pour ceux qui ont de l'expérience, mêmes sortis des meilleurs cabinets.

J'ai passé huit ans dans un des meilleurs cabinets d'affaires parisiens puis 2 ans dans un fonds d'investissement renommé, j'ai un réseau, un beau CV etc...et je cherche depuis 8 mois une collab!

Le marché des cabinets d'affaires est complètement sinistré : ils licencient à tour de bras, les associés ont presque partout divisé leur rémunération par deux (quand ils ne sont pas ejectés). Et quand on est pas viré, les cabs vous mettent gratuitement à disposition des grands clients tellement ils ne savent plus comment vous occuper.

Bref inutile d'envoyer des CV aux Gide, Freshfields, Clifford et autres...ils sont au bord de ne plus pouvoir payer leurs collabs (j'exagère à peine, les rumeurs sont hallucinantes).

Quand on sait que le marché des fusacs et du private equity a chuté de plus de 70% en un an on comprend mieux.

Seuls espoirs dans cette crise : les petits cabinets et le droit social.

Les cabinets moyens assez dynamiques du genre Cotty Vivant, Sarrau Thomas Couderc etc (je les cite au pif...ils ne m'ont pas répondu!!) supportent mieux la situation car ils n'ont pas à payer les charges monumentales des grands cabinets.

Et le droit social : tout le monde en veut ! les offres de collab sont à 60% pour des collaborateurs en droit social. Et vu qu'on est pas sorti de la crise avant 2012, il y a de quoi faire.

Bref, question à tous ceux qui cherchent, qu'est-ce que vous faites de vos journées ???

En ce qui me concerne envoyer des CV m'occupe à tout casser 3 heures dans la journée...et le reste du temps c'est un cauchemar.

Si vous avez une idée elle est la bienvenue.

Si ça peut vous remonter le moral dites vous que ces temps ci c'est aussi difficile pour ceux qui ont de l'expérience, mêmes sortis des meilleurs cabinets.

J'ai passé huit ans dans un des meilleurs cabinets d'affaires parisiens puis 2 ans dans un fonds d'investissement renommé, j'ai un réseau, un beau CV etc...et je cherche depuis 8 mois une collab!

Le marché des cabinets d'affaires est complètement sinistré : ils licencient à tour de bras, les associés ont presque partout divisé leur rémunération par deux (quand ils ne sont pas ejectés). Et quand on est pas viré, les cabs vous mettent gratuitement à disposition des grands clients tellement ils ne savent plus comment vous occuper.

Bref inutile d'envoyer des CV aux Gide, Freshfields, Clifford et autres...ils sont au bord de ne plus pouvoir payer leurs collabs (j'exagère à peine, les rumeurs sont hallucinantes).

Quand on sait que le marché des fusacs et du private equity a chuté de plus de 70% en un an on comprend mieux.

Seuls espoirs dans cette crise : les petits cabinets et le droit social.

Les cabinets moyens assez dynamiques du genre Cotty Vivant, Sarrau Thomas Couderc etc (je les cite au pif...ils ne m'ont pas répondu!!) supportent mieux la situation car ils n'ont pas à payer les charges monumentales des grands cabinets.

Et le droit social : tout le monde en veut ! les offres de collab sont à 60% pour des collaborateurs en droit social. Et vu qu'on est pas sorti de la crise avant 2012, il y a de quoi faire.

Bref, question à tous ceux qui cherchent, qu'est-ce que vous faites de vos journées ???

En ce qui me concerne envoyer des CV m'occupe à tout casser 3 heures dans la journée...et le reste du temps c'est un cauchemar.

Si vous avez une idée elle est la bienvenue.

Celà me chagrine de voir que malgré ton expérience en grands cabinets d'avocats tu galère à trouver une collab, perso j'ai passé mon année à aller en cours, à chercher du travail et à faire des missions en interim dans d'autres domaines que le droit.

Je comprend que ca te déprime, il faut s'accrocher. Avec ton experience tu auras plus de chance qu'une jeune dipômée (comme moi). La roue finira sûrement par tourner, c'est le temps d'attente qui est pénible. Tu as plusieurs années d'expérience à ton actif, ce qui n'est pas négligeable.

Bon courage.

je pense que vous caricaturer la situation.
Je connais plusieurs personnes venant de trouver une 1ère collab chez Gide ou herbert Smith, certes c'était pas en private equity mais tout de même. Je connais également plusieurs personnes qui viennent de trouver un stage chez Freshfields ou Willkie Farr... donc bon, je pense pas que mes fréquentations soient massivement plus recherchées que les autres...

Quel est le profil de tes amis?

Grandes écoles de commerces + droit + LLM + CAPA ?

Quel est le profil de tes amis?

Grandes écoles de commerces + droit + LLM + CAPA ?

Il est vrai qu'une personne ayant tous ces diplômes en poche a plus de chance d' être embauchée dans ces cabinets, c'est d'ailleurs essentiellement (voire seulement) ce type de profils qui sont recrutés dans les grands cabinets. Ensuite, il y a aussi la personnalité du candidat qui rentre en compte, la manière dont ce dernier s'exprime à l'entretien, l'humeur du recruteur, les profils des autres candidats...

De nos jours, il est très difficile de savoir ce que veulent les recruteurs... Cetains te demanderont la maitrise de plusieurs langues, d'autres exigeront un titre ou un diplôme supplémentaire. D'autres encore, te diront que le fait d'avoir plusieurs diplômes (deux maitrises + deux Master 2 par exemple) démontrent que tu ne sais pas ce que tu veux faire.

Enfin, il y a certains candidats qui ont plus de chance que d'autres

Bonjour Juridique,

Si la première expérience est importante, je ne pense pas qu'elle soit essentielle.

j'en veux pour preuve ma propre expérience.
En sortie de cours, j'ai enchainé deux stages en services jurdiques de sociétés de distribution (domaine dans lequel j'espèrais me spécialiser)
A l'issue de mon dernier stage, j'ai eu une proposition d'embauche, dans un domaine absolument différent, l'administration judiciaire.
J'y suis resté plusieurs années, je ne faisait vraiment pas de juridique tel qu'on imagine le poste, mais à côté de ça, je faisais beaucoup de judiciaire, intervenait aux audiences, rencontrait magistrats, avocats, juristes et dirigeants de société....

Dès lors quand j'ai voulu revenir au juridique, j'ai cru que ce serait dur, car spécialisé dans un domaine (pas très populaire, en plus).
Et bien en moins de 6 mois je trouvais un poste de juriste dans une grande société.

Je pense qu'au delà des diplômes et de l'expérience, il y a une grande part de feeling entre le recruteur et le candidat. C'est ce que j'ai ressenti à chacun de mes entretiens.

Bon courage pour la suite

Jyvel

Tu as été recruté car je pense en effet que tu as sû te défendre à l'entretien, que tu as sû mettre en avant ta personnalité et vendre ton expérience précedente.

Est ce que les recruteurs t'avaient questionné sur ta précédente orientation ?