Acheteurs publics, a-t-on du souci à se faire?

Je voudrais vous faire part d'une inquiétude qui gagnent les juristes en droit public, concernant le recrutement des acheteurs publics.
http://www.localmundi.fr/news/2004/09/1/AchatPublicDossier.2004-09-01.0502
Certes, ce constat est la conséquence logique de la politique de rationalisation de l'achat public, mais l'étiquette "marchés publics" est déjà difficile à obtenir, tant la matière est complexe et repoussante, devrons nous demain, comme c'est (presque?) le cas dans le privé, compléter nos formations par des écoles de commerce ou de management, pour prétendre à un poste de chargé de MP?
Vraisemblablement la connaissance du CMP ne suffit plus. Jusqu'où ira la surenchère des diplômes et des compétences? Sans compter que ces compétences sont le plus souvent bridées par une hierarchie étouffante et un mépris à l'égard des "enquiquineurs qui ne jurent que par le code"
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http://www.localmundi.fr/news/2004/09/1/AchatPublicDossier.2004-09-01.0502
Influencé par le nouveau Code et le souci d’optimiser les deniers publics, l’achat public va changer de paradigme. Au «tout juridique» devrait succéder un régime juridico-économique. Ce qui ne sera pas sans répercussions profondes sur la profession. Jusqu’ici gardien du temple des procédures, l’acheteur devra élargir sa palette pour devenir à terme un véritable manager de la commande publique, orchestrant la programmation des besoins, leur transcription, la communication et la coordination en interne, la négociation dont on parle tant, et pourquoi pas la mesure de la qualité de l’achat du bien ou du service. Autant dire que les administrations vont avoir bien du mal à dénicher cet oiseau rare, à la fois spécialiste et polyvalent, ferme et diplomate, exégète du Code muni d'une fibre «commerciale». Il suffit pour s’en convaincre de jeter un œil sur le marché de l’emploi aujourd’hui. Faute de vivier identifié, le secteur public débauche, quand il en a les moyens, des professionnels du privé, et le plus souvent recrute en masse des jeunes frais émoulus de l’école et inexpérimentés. On ne compte plus les responsables de service, dont l'état-civil indique à peine plus de 25 ans. Une jeunesse qui ne doit pas faire perdre de vue plusieurs questions existentielles : quelles peuvent être les filières et le profil de cet acheteur public «new look», quelle place et quel statut lui donner au sein d’une organisation publique, et pourquoi s’en cacher, quelles pourront être ses perspectives de carrière…
Certes, ce constat est la conséquence logique de la politique de rationalisation de l'achat public, mais l'étiquette "marchés publics" est déjà difficile à obtenir, tant la matière est complexe et repoussante, devrons nous demain, comme c'est (presque?) le cas dans le privé, compléter nos formations par des écoles de commerce ou de management, pour prétendre à un poste de chargé de MP?
Vraisemblablement la connaissance du CMP ne suffit plus. Jusqu'où ira la surenchère des diplômes et des compétences? Sans compter que ces compétences sont le plus souvent bridées par une hierarchie étouffante et un mépris à l'égard des "enquiquineurs qui ne jurent que par le code"
