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Re: Question d orientation

MessagePosté: Jeu 16 Mai 2013 18:02
de tom94
jeanlepieux je suis tout à fait d'accord avec vous. En France nous sommes très très mal informés sur les débouchés des différentes filières.

Je suis étudiant en école de commerce après 2 ans de prépa et je tiens à nuancer les propos de ju-risk. La situation économique est globalement très difficile pour tous les jeunes diplômés, y compris ceux qui sortent d'écoles de commerce post prépa. Les diplômes d'ESC ne sont plus un "passeport" pour l'emploi comme c'était le cas auparavant, même si cela donne un avantage pour des secteurs comme le marketing ou la finance par rapport aux étudiants qui sortent des universités.

A la fin de mon stage de 6 mois pour compléter ma première année d'ESC, la personne qui m'a remplacé est diplômée d'une école de commerce concurrente (qui a d'ailleurs fusionnée avec la mienne ;) ) et m'a dit qu'une grosse partie de sa promo cherche des stages à défaut d'obtenir des CDI ou CDD. Les postes en marketing et dans la finance ne sont pas nombreux alors qu'il y a de plus en plus de candidats...

Face à cette situation difficile, je suis de plus en plus sceptique vis à vis des formations coûteuses en ESC (27 000 euros pour 3 ans dans mon école). Personnellement je préfère être au chômage sans une trop grosse dette sur le dos... parce que oui, il faut emprunter pour payer l'école...

Pour en revenir au droit, je ne pensais pas que c'était bouché dans toutes les branches. Je pensais que le droit social par exemple était moins touché. Dans ce cas, on fait quoi si tout est bouché ?

Re: Question d orientation

MessagePosté: Lun 20 Mai 2013 10:27
de student-me
Tout dépend de vos ambitions.

En tant qu’élève-avocat, j’aurais passé 7 ans pour devenir avocat et ainsi faire partie des 1700 nouveaux diplômés à Paris. C’est un chiffre considérable face au nombre total d’avocats à Paris qui est d’environ 54.000. La profession peut absorber beaucoup, mais certainement pas tous.

Alors, comme dit plus haut, il faut faire la différence. Notamment une université prestigieuse, de bonne notes, double formation, maîtrise parfaite de l’anglais et autre langues vivantes, avoir les moyens financiers… avec un parcours modeste, c’est très difficile.

D’après mon propre cursus, je préfère vous mettre en garde comme dans les anciens commentaires, mais je peux vous dire que c’est faisable même pour un étudiant étranger comme moi avec peu de moyens. J’ai heureusement pu continuer mes études dans une université prestigieuse, avoir de bonnes notes tout en travaillant en parallèle pour subvenir à mes besoins financiers. J’ai pu également avoir la chance d’intégrer un très bon cabinet et espère continuer avec lui après la prestation de serment.

C’est le cas également de beaucoup de mes amis qui sont maintenant dans de prestigieux cabinets, Il FAUT JUSTE TRAVAILLER BEAUCOUP ET SORTIR DU LOT.

Re: Question d orientation

MessagePosté: Mer 22 Mai 2013 18:32
de Mon ego et moi
student-me a écrit :Tout dépend de vos ambitions.

En tant qu’élève-avocat, j’aurais passé 7 ans pour devenir avocat et ainsi faire partie des 1700 nouveaux diplômés à Paris. C’est un chiffre considérable face au nombre total d’avocats à Paris qui est d’environ 54.000. La profession peut absorber beaucoup, mais certainement pas tous.

Alors, comme dit plus haut, il faut faire la différence. Notamment une université prestigieuse, de bonne notes, double formation, maîtrise parfaite de l’anglais et autre langues vivantes, avoir les moyens financiers… avec un parcours modeste, c’est très difficile.

D’après mon propre cursus, je préfère vous mettre en garde comme dans les anciens commentaires, mais je peux vous dire que c’est faisable même pour un étudiant étranger comme moi avec peu de moyens. J’ai heureusement pu continuer mes études dans une université prestigieuse, avoir de bonnes notes tout en travaillant en parallèle pour subvenir à mes besoins financiers. J’ai pu également avoir la chance d’intégrer un très bon cabinet et espère continuer avec lui après la prestation de serment.

C’est le cas également de beaucoup de mes amis qui sont maintenant dans de prestigieux cabinets, Il FAUT JUSTE TRAVAILLER BEAUCOUP ET SORTIR DU LOT.


54000 c'est le total national, Paris en compte 24-25000. Ce qui ne change rien, sauf à préciser que le barreau de Paris est probablement celui où les débouchés durables et la qualité de vie sont les moins évidents. Quant au prestige du cabinet, il n'a qu'un lien assez faible avec les bénéfices (à tous points de vue) que vous pourrez tirer de votre exercice.

Re: Question d orientation

MessagePosté: Ven 24 Mai 2013 23:55
de STEAMPLANE
En lisant ce topic, un lien me vient à l'esprit :

http://www.youtube.com/watch?v=waWRWEiG7Uw

C'est là que je peux constater les illusions que l'on peut nourrir lorsque l'on est étudiant.

Aujourd'hui, le secteur du droit est particulièrement sinistré, et va le rester. Les Universités nous sortent de pleins wagons de diplômés qui ne trouveront pas de travail de juriste. Quelques uns auront le CAPA. Ils feront un passage assez rapide au barreau de Paris, quelques un resteront, d'autres partiront. Aux dernières nouvelles, le barreau de Paris a mis en place une "cellule psychologique". Comme aurait dit Desproges, "étonnant non ?".

Les postes de juristes d'entreprises ne se trouvent que dans les grandes entreprises ou les grosses PME. Elles ne peuvent absorber les dizaines de milliers de diplômés annuels. Le barreau de Paris est sursaturé, et les barreaux de province commencent eux aussi à souffrir. Pour des barreaux comme Marseille, ça fait même un bail que c'est dur-dur.

Le droit mène à tout. Oui, mais contraint et forcé. Le droit est une bonne école, mais se recycler est très difficile, aléatoire, et contraignant. Mieux vaut faire les études qui correspondent à la profession visée plutôt que de faire un détour inutile par le droit (sauf si vous visez une profession juridique).

Chaque année, lorsque j'interviens dans des forum des métiers, je vois arriver plein de jeunes qui n'ont finalement qu'une image très romantique de l'avocat, celle véhiculée par les médias. La réalité est plus sombre.

Vous voulez des débouchés ? passez un CAP ou un BEP. En plus, ces diplômes peuvent encore être passés en candidats libres, contrairement aux bac pro et BTS. Le dernier boucher charcutier que j'ai reçu gagne plus que moi. Tout comme la coiffeuse dont j'ai rédigé les statuts de la société qui a acquis le fonds de commerce de son salon. Elle veut en racheter un deuxième d'ailleurs. Sa dernière bagnole, elle l'a achetée cash.

Ah oui, et puis surtout, si vous voulez un conseil, allez voir des personnes aux cheveux biens gris. Si un jeune vous dit "vas-y, fait une belle formation, il y a des débouchés, faut sortir du lot, c'est tout," méfiez-vous. La sincérité du conseil et de celui qui le donne ne le rend pas nécessairement pertinent. Il y a 15 ans, lorsque j'ai fini mes études, juste avant de faire le CAPA, je me suis inscrit à l'APEC. Lors d'une réunion de présentation, la moitié des inscrits étaient juristes. L'autre moitié avait fait de la BIO. 'parait que ça n'a pas beaucoup changé depuis.

Sinon, pour conclure sur une note plus légère, j'intervenais sur le forum il y a 7 ou 8 ans sous un autre pseudo. J'y reviens par hasard aujourd'hui, et il est amusant de voir que certains sont des posteurs très constants et assidus. Je viens de voir mon ego et moi, aiki, et quelques autres. C'est assez sympa je trouve.

Re: Question d orientation

MessagePosté: Sam 25 Mai 2013 10:27
de BI.
Bonjour,

Pour ma part, j'ai toujours trouvé assez "marrant" les conseils donnés par certains avocats disant "le droit ne mène plus à rien, un conseil ré-orientes toi, fais plutôt un CAP ou BEP, regarde la secrétaire, et bien elle gagne plus que moi, et elle est au 35 heures, elle". Pourtant, ces gens-là restent toujours dans le métier...
Je ne sais pas bien pourquoi tous les élèves avocats fraîchement diplômés devraient passer par le barreau de Paris?
Le problème, c'est que certains se disent qu'il faut ABSOLUMENT être avocat à Paris, c'est tellement plus classe... Un exemple tout bête: 25 000 avocats à Paris, 400 seulement dans le Val d'Oise, à peine 200 au barreau de Melun... Je doute que le mot sinistré conviennent.
De grosses difficulté existent, notamment après avoir fait un master qui ne sert à rien sur le marché du travail, et malheureusement, il y en a beaucoup trop!! Difficile de s'insérer sur le marché du travail dans ces conditions :?

Re: Question d orientation

MessagePosté: Sam 25 Mai 2013 10:44
de aiki
bibine a écrit :Bonjour,

Pour ma part, j'ai toujours trouvé assez "marrant" les conseils donnés par certains avocats disant "le droit ne mène plus à rien, un conseil ré-orientes toi, fais plutôt un CAP ou BEP, regarde la secrétaire, et bien elle gagne plus que moi, et elle est au 35 heures, elle". Pourtant, ces gens-là restent toujours dans le métier...


Je ne vois pas ce qu'il y a de marrant puisque c'est un constat.
Qui plus est, sous entendre le contraire alors que l'on n'a pas encore gouté les joies de ce milieu professionnel peut laisser pantois.

Je ne sais pas bien pourquoi tous les élèves avocats fraîchement diplômés devraient passer par le barreau de Paris?
Le problème, c'est que certains se disent qu'il faut ABSOLUMENT être avocat à Paris, c'est tellement plus classe... Un exemple tout bête: 25 000 avocats à Paris, 400 seulement dans le Val d'Oise, à peine 200 au barreau de Melun... Je doute que le mot sinistré conviennent.


Là, je suis d'accord mais vous faites un amalgame et vous oubliez que la concurrence existe entre avocat et que ce n'est pas par ce qu'il n'y a que tant d'avocat à tel endroit que l'on pourra gagner plus que la secrétaire ou la coiffeuse.

Re: Question d orientation

MessagePosté: Sam 25 Mai 2013 11:21
de BI.
Marrant, parce que sur la quinzaine d'avocats qui suggèrent l'idée, aucun n'a jamais changé de voie... Je trouve cela assez paradoxal de se plaindre autant, de ne pas être épanoui (dans leur cas), de conseiller d'autres voies (coiffeuse ou boucher sans motivation, je doute que se soit fun et je doute encore plus que les avocats qui conseillent ces voies y connaissent quelque chose...). Mention spéciale à ces mêmes avocats qui, étrangement ne donnent pas les mêmes conseils à leurs enfants :lol: et que l'on retrouve sur les bancs de la fac: faîtes ce que je dis, pas ce que je fais.
Je ne dis pas le contraire, loin de là, je me demande simplement pourquoi continuer à exercer dans de telles conditions?
Je ne vois pas par contre où est l'amalgame. Quant à gagner plus que la coiffeuse ou la secrétaire je laisse ces considérations à d'autres...

Re: Question d orientation

MessagePosté: Sam 25 Mai 2013 14:44
de STEAMPLANE
bibine a écrit :Marrant, parce que sur la quinzaine d'avocats qui suggèrent l'idée, aucun n'a jamais changé de voie... Je trouve cela assez paradoxal de se plaindre autant, de ne pas être épanoui (dans leur cas), de conseiller d'autres voies (coiffeuse ou boucher sans motivation, je doute que se soit fun et je doute encore plus que les avocats qui conseillent ces voies y connaissent quelque chose...). Mention spéciale à ces mêmes avocats qui, étrangement ne donnent pas les mêmes conseils à leurs enfants :lol: et que l'on retrouve sur les bancs de la fac: faîtes ce que je dis, pas ce que je fais.
Je ne dis pas le contraire, loin de là, je me demande simplement pourquoi continuer à exercer dans de telles conditions?
Je ne vois pas par contre où est l'amalgame. Quant à gagner plus que la coiffeuse ou la secrétaire je laisse ces considérations à d'autres...


La réponse fournie par AIKI est complète, et ma réponse n'apportera pas grand'chose de plus sur le fond. Mais je peux vous proposer quelques exemples qui vous permettront de comprendre la situation.

Le turn over dans la profession est un tabou, peu en parlent , mais c'est réel, près de 300 avocats ont quitté le barreau de Paris l'année dernière. Moi, dans mon barreau de province, où nous ne sommes que quelques dizaines, il y a eu un départ l'année dernière. L'année prochaine, ce sera sans doute le mien. Je n'ai jamais bien gagné ma vie, je ne l'ai pas non plus mal gagnée. Le travail est dur, croyez-moi. Il ne s'agit nullement de dire que le métier n'est pas intéressant ou formidable. Mais le vivre au quotidien est difficile.

Votre vie ne se résume pas à votre métier. Quand vous quittez le cabinet, vous rentrez chez vous, vous retrouvez votre conjoint et vos gamins, avec les contraintes du quotidien, et les difficultés financières qui peuvent exister, même avec cette profession.

Concrètement, deux choses, sur le métier et son quotidien, puis sur la concurrence entre Confrère.

Prenons une journée type. J'arrive à pied au cabinet (merveille de la vie de province). J'ouvre ma boite mail, je prend le café en lisant les dernières infos, puis arrive le courrier. avec les factures et les charges à payer, et puis parfois un chèque d'un client, ou parfois pas ! La dessus, un coup de téléphone de l'Ordre, une présentation mineur et pas de Confrères dispo. Allez hop, direction le palais. un coup d'oeil à l'agenda, pas de rendez-vous le matin, ah si, à 11 heures, ça devrait le faire. Présentation mineur, jeune parfois sympa, parfois non. prise de connaissance du dossier, l'audience de présentation intercalée à l'arraché, une heure d'attente dans les couloirs pour 10 minutes de présentations à l'AJ. retour en retard au cabinet, rendez-vous client. déjeuné chez moi, retour au cabinet pour prendre un dossier, audience correctionnelle l'après midi. Coup de fil d'un client, référé-suspension audiencé à 200km dans deux heures. trouver le confrère qui va vous substituer en correctionnel voir essayera d'obtenir une renvoi (on peut rêver). Direction, tient MELUN puisque vous en parlez, pour un référé suspension pour un étranger au TA. 3 autres dossiers, une heure de temps, puis à nouveau la route. retour cabinet 18h30. La famille du client qui devait vous payer à l'audience n'a pas un rond, elle vous file un chèque sur lequel vous ne vous faites pas d'illusions. Aucune conclusions rédigées, alors que sur l'agenda vous deviez en faire pour un divorce. Plusieurs coup de fils de clients qui veulent savoir où en est leur dossier. Parmi le courrier, une relance du fisc (TVA) mais pas de trésorerie pour la payer, du coup pénalités 10 %. Pas besoin d'aller pleurer, ils me connaissent, ils seront payés et j'aurai le droit au petit courrier de demande de remise des pénalités, qui me seront peut-être accordées, ou pas. 240 € quand même. Dîner et bain des gamins puis retour vers 20h30 au cabinet pour faire ce que je n'ai pas pu faire dans la journée. Je suis avocat depuis près de 10 ans, je gagne 2000 euros nets par mois en moyenne. Et j'en ai marre. Même si le métier est beau, et même si je ne suis pas mauvais loin de là. La plupart de mes clients sont très satisfaits de mes services. Ce quotidien à de fortes chances d'être le vôtre. Sur les quelques 2500 personnes avec le CAPA en France, la majorité aura mon parcours. Pas celui des avocats "of counsel" chez one again & one again associated brothers corporated LLC.

Enfin la concurrence, elle est nationale. A cette audience fictive de MELUN (mais j'en ai fait des dizaines à MELUN des audiences étrangers), la moitié des Confrères avaient une épitoge sans hermine. MELUN n'est pas loin de Paris. Les grosses boîtes ont leurs sièges à Paris ou RP, et leurs avocats y sont aussi. Chaque année, je suis postulant à de nombreuses reprises pour des parisiens. La semaine prochaine, j'ai un divorce en postulation pour un parisien, et un prud'hommes ou je vais substituer un Confrère parisien. Le client habite pourtant dans mon département.
Les réseaux ferrés et l'avion réduisent les distances et les temps de transport. Ensuite, c'est un problème entre le client et l'avocat pour ses frais de déplacement. Dans ma ville, un grand club de football. Quand les mecs qui tapent dans le ballon veulent un conseil, ils vont voir un parisien. Alors que localement, ils trouveront les mêmes services, avec des avocats ayant les mêmes diplômes. Et moins cher en plus. Et bien pourtant, ils montent sur Paris.

Re: Question d orientation

MessagePosté: Mar 28 Mai 2013 11:26
de Mon ego et moi
Tout est la faute de Guy Roux, Steamplane.

Plus sérieusement, en croisant ce que vous (et d'autres) écrivez et ce que je vois dans mon quotidien d'apprenti avocat et encore juriste par ailleurs, je ne crois pas que vous brossiez un tableau particulièrement assombri de la réalité. C'est la réalité elle-même qui est déjà sombre pour les avocats, encore plus pour ceux qui arrivent.

Ceux qui sont installés, selon le moment de leur installation, peuvent avoir quelque aisance matérielle qui peut éventuellement compenser des horaires de dingue, jusqu'à ce que leurs mômes, devenus adolescents, leur reprochent de ne jamais s'être occupés d'eux, tiens par exemple ou jusqu'à ce qu'ils contemplent leurs comptes en se rendant compte qu'ils n'ont pas le temps d'en faire quoi que ce soit d'immédiatement agréable. C'est un exemple évidemment mais à un moment, il faut se poser les bonnes questions, à commencer par : quel genre de vie je veux mener ?

Re: Question d orientation

MessagePosté: Ven 31 Mai 2013 10:01
de Dxtro
Pour en revenir à la demande de Cocodroit.

Pourquoi veux-tu faire du commerce ? Un effet de mode ? (car cela est souvent le cas, on nous vend les écoles de commerce comme si c'était le sésame vers l'emploi et le rang social rêvé).

Attention , le droit et le commerce sont deux panels de métiers ultra différents, dans quoi penses-tu le plus t'épanouir et qu'est-ce qui correspond le mieux à ta personnalité ?
Tout le monde ne peut pas être un financier ou un juriste, cela dépend de chacun.

Si tu veux faire de la communication ou du marketing, oublies direct ! (Secteurs très prisés depuis que l'on nous montre des films ricains où les nanas travaillent toutes dans des grandes agences de pub à Manhattan.)
Je ne connais personne ayant fait carrière dans ces branches, et ceux que je connais en Bac+5 de Marketing/Comm ont tous dû se retaper des études après des années de galère.

L'important est que tu fasses ce qui te plais dans un premier temps, tout en restant réaliste sur les débouchés, il faut savoir concilier les deux.
En rentrant dans l'enseignement supérieur, on est jamais sûr de ce que l'on veut faire plus tard, et c'est bien malheureux car cela est surtout dû à des conseillers d'orientation plus qu'incompétents et jemenfoutistes au lycée.
Moi la première j'ai du me réorienter la 1ère année, et y'a pas mort d'homme, à 17 piges, c'est bien rare d'avoir une idée bien définie. Sachant qu'en prenant de la maturité par la suite, on ne voit pas les choses de la même façon!
Tout ça pour dire que rien n'empêche de se réorienter sur autre chose si tes envies changent au cours de ton cursus, c'est très faisable et compréhensible par tous.

A mon humble avis, faire une école de commerce ça veut tout et rien dire, tu payes, tu as ton diplôme. Ils ont juste le mérite d'avoir un bon réseau pro et on va pas se mentir, ça compte bien plus que le contenu d'un diplôme pour s'insérer professionnellement.

Mais dans les deux cas, tu vas sûrement galérer, c'est un fait.
C'est le deal aujourd'hui pour tous les JD de France et de navarre, quoique, j'ai plus d'amis qui galèrent en sortant d'ESC ou écoles d'ingé que mes anciens camarades de droit !
Alors bon, ce qu'il faut c'est : motivation, chance et un soupçon de piston est un plus.