LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour,

Je suis depuis plusieurs mois en réflexion intensive sur mon avenir - j'ai déjà posté ici à ce sujet même si je suis davantage présent sur la partie "questions techniques". Rappel : juriste droit des affaires en cabinet d'expertise comptable (en poste), plus de 15 ans d'expérience. Je viens d'avoir 45 ans.

Je commence à me demander si l'issue pour moi ne serait pas de tenter d'obtenir le CAPA, ce qui implique de passer par un IEJ puisque je n'ai pas la passerelle. Dans mon cas, cela signifie faire tant l'IEJ que le CFPA dans le cadre de la formation continue car le but serait si je deviens avocat de rester en collaboration très étroite avec mon cabinet comptable actuel.

En me débrouillant et en passant du temps à bien préparer l'examen d'entrée je peux avoir fini avant d'avoir 50 ans et comme je ne serai à la retraite qu'à 67 au plus tôt...

A votre avis, est-ce faisable en formation continue (je met de côté les deux ans de stage, cela va sans dire) ? Surtout à mon âge ?!

Pour ce qui concerne l'IEJ, certains proposent des cours le soir donc cela rend la période de préparation plus facile pour ceux qui sont en stage ou qui travaillent. La charge de travail reste cependant conséquente: droit des contrats, matière de procédure, matière de spécialisation et puis surtout l'entrainement à la note de synthèse doit être régulier et soutenu...

En ce qui concerne l'Ecole de Formation du Barreau de Paris (EFB), il existe un régime salarié. Ainsi il est organisé des cours à 18h30 tous les soirs et le PPI concerne en fait son emploi actuel... Reste le stage en cabinet qui est je crois d'une durée de 4 mois en lieu et place d'un stage de 6 mois en cabinet.

Mais lors de mon entrée à l'EFB, il me semble avoir entendu que ce régime aménagé était unique en France... Le rythme est très soutenu et il doit y avoir une centaine de personnes inscrite dans ce régime, la fameuse série S.

Après tout est possible et je pense que le plus dur se situe plutot au niveau de la préparation du CRFPA plus que celle du CAPA (en effet, on a passé le plus dur: le cap de la sélection) et donc on vit continuellement dans le stress et l'incertitude surtout lorsqu'il faut cumuler cela avec un emploi et une vie familiale.

Merci pour votre avis !

Si j'arrive à un accord très rapide avec mon employeur (qui serait gagnant s'il a un avocat d'affaires qui lui est acquis, je vous passe les détails), et que je puis "m'y mettre" assez vite, cela me fait 18 mois avant l'examen d'entrée. Vivant aujourd'hui seul sans charge de famille, c'est peut-être jouable. Et je n'aurais pas le problème de la clientèle à la sortie.

Cela étant cet examen est effectivement le gros morceau et m'angoisse pas mal... En outre dans mon cas l'IEJ le plus proche est à 60 bornes de chez moi (soit Poitiers, le plus probable, soit La Rochelle)...

Je suis preneur de tout autre avis !

Il me semble que l'IEJ de Poitiers a un très bon taux de réussite! A confirmer! Essayez de vous renseigner mais cela peut deja vous faire partir plus confiant!

Le choix de l'IEJ doit être startégique, le taux de réussite, le type d'épreuve...

Voilà qui est une bonne nouvelle pour moi ! Vu que Poitiers serait la destination naturelle naturelle pour moi. Je collabore en effet régulièrement dans le cadre de mon activité pro avec certains de leurs enseignants, pour l'étude des textes nouveaux ou l'analyse des projets de lois ...

ju-risk a écrit :Pour ce qui concerne l'IEJ, certains proposent des cours le soir donc cela rend la période de préparation plus facile pour ceux qui sont en stage ou qui travaillent. La charge de travail reste cependant conséquente: droit des contrats, matière de procédure, matière de spécialisation et puis surtout l'entrainement à la note de synthèse doit être régulier et soutenu...

En ce qui concerne l'Ecole de Formation du Barreau de Paris (EFB), il existe un régime salarié. Ainsi il est organisé des cours à 18h30 tous les soirs et le PPI concerne en fait son emploi actuel... Reste le stage en cabinet qui est je crois d'une durée de 4 mois en lieu et place d'un stage de 6 mois en cabinet.

Mais lors de mon entrée à l'EFB, il me semble avoir entendu que ce régime aménagé était unique en France... Le rythme est très soutenu et il doit y avoir une centaine de personnes inscrite dans ce régime, la fameuse série S.

Après tout est possible et je pense que le plus dur se situe plutot au niveau de la préparation du CRFPA plus que celle du CAPA (en effet, on a passé le plus dur: le cap de la sélection) et donc on vit continuellement dans le stress et l'incertitude surtout lorsqu'il faut cumuler cela avec un emploi et une vie familiale.

Pas de réduction du stage en cabinet pour la série S, c'est six mois aussi. Egalement entendu la même chose pour l'unicité du régime à Paris.

Ok! Ayant été dans la série S pendant plusieurs semaines avant d'abandonner car trop dure à concilier avec un job de juriste (suis revenu à un filière normale), j'étais pourtant sûr d'avoir lu qu'en série S le nombre de semaines de stage obligatoires en cabinet était moindre, je crois avoir lu ça dans le guide de l'élève avocat fourni par l'EFB... C'était d'ailleurs un des arguments que j'avais collecté et présenté à mon employeur...

Mais bon peut-être que j'ai mal lu ou compris...

ju-risk a écrit :Ok! Ayant été dans la série S pendant plusieurs semaines avant d'abandonner car trop dure à concilier avec un job de juriste (suis revenu à un filière normale), j'étais pourtant sûr d'avoir lu qu'en série S le nombre de semaines de stage obligatoires en cabinet était moindre, je crois avoir lu ça dans le guide de l'élève avocat fourni par l'EFB... C'était d'ailleurs un des arguments que j'avais collecté et présenté à mon employeur...

Mais bon peut-être que j'ai mal lu ou compris...

Je crains que oui. C'est clairement rude et pourtant, je n'avais pas le poste de juriste le plus exigeant. J'en voyais qui bossaient notamment pour des gros cabinets de fiscal qui repartaient après les cours pour aller bosser jusqu'à minuit ou plus.
Cela dit, la règle a peut-être changé entre l'année passée et celle-ci, j'ai vaguement entendu des rumeurs sur le décompte des absences et autres préoccupations de l'EFB dont l'importance géostratégique n'échappe qu'à des étourdis comme moi (et comme mon ego, je ne suis pas seul dans l'histoire).

Cela étant, on s'égare sans renseigner davantage notre ami poitevin et j'ignore si l'école d'avocats de Poitiers propose un régime salarié. Le site ici : http://www.avocats-ecoa.org/fi-contact.htm

Bonjour,

Vous avez l'air bien renseigné concernant le régime salarié. J'ai quelques interrogations à ce sujet pour l'année prochaine dans l'hypothèse où je réussi le CRFPA.

J'ai une opportunité de contrat de travail dans un cabinet d'avocat en tant que secrétaire juridique mais je ferai quelques tâches purement juridique en plus de tout l'administratif du cabinet. J'y ai déjà travaillé pendant un an en 2017.Ce contrat débuterait en décembre 2019 et dans l'hypothèse de ma réussite du CRFPA cette année je veux savoir si c'est possible d'être éligible au régime salarié. Le problème c'est que j'ai lu (mais ce n'est pas très clair) qu'il fallait justifier de 12 bulletins de salaires dans l'année qui précède l'entrée dans l'école. Or si je commence en déc 2019 je remplirai pas cette condition. Je voudrais savoir de qu'elle manière je pourrais être éligible au régime salarié et s'il n'y a pas une certaine flexibilité qui me permettrait de l'être malgré cette condition, Je voudrais savoir également si ce régime est envisageable dans le cadre d'un contrat de secrétaire juridique ou si c'est simplement pour les contrat de juriste?